« Nous sommes préoccupés (par) la date-butoir fixée par les Etats-Unis le 31 août. Un délai supplémentaire est nécessaire pour mener à bien les opérations en cours », a dit Jean-Yves Le Drian sur la base aérienne 104 d'Al-Dhafra
Lors de ce déplacement, auquel participe également la ministre des Armées Florence Parly, l'entourage du chef de la diplomatie a précisé que la France avait « mis à l'abri, entre le 17 et le 22 août, près de 1 200 personnes »
En plein vol samedi depuis une base américaine au Moyen-Orient et à destination de l'Allemagne, la femme enceinte a commencé à ressentir des contractions et «des complications», selon ce tweet
Le commandant de l'avion a alors «décidé de descendre en altitude pour augmenter la pression dans l'avion, ce qui a permis (...) de sauver la vie de la mère», poursuit le Air Mobility Command sur le réseau social
Les scènes de panique et de désespoir, qui se succèdent depuis une semaine à l'aéroport de Kaboul, ont provoqué la mort de sept civils afghans
La veille, des images de Sky News montraient les corps d'au moins trois personnes, vraisemblablement écrasées par la foule qui se presse contre les portes de l'aéroport, avec les soldats américains d'un côté et les combattants islamistes de l'autre
Depuis leur prise de pouvoir il y a une semaine, les militants islamistes tentent de convaincre la population qu'ils ont changé, affirmant que leur politique sera moins brutale que lorsqu'ils étaient à la tête du pays de 1996 à 2001
Terrifiées, des milliers de familles cherchent pourtant toujours à fuir et la situation demeure des plus chaotiques à l'aéroport de Kaboul, où les États-Unis et leurs alliés n'arrivent pas à faire face au flot de personnes qui continuent d'affluer
De nombreuses personnes disant avoir travaillé pour des structures françaises ou des membres de la société civile ont demandé à être exfiltrées, alors que la situation à Kaboul est tendue
Sur le front diplomatique, il a répété attendre que les talibans remplissent certaines conditions avant de pouvoir prétendre à une reconnaissance internationale, «faute de quoi, l'Afghanistan deviendrait un Etat-paria»
Des rotations sans contrôle aérien digne de ce nom, sans approvisionnement possible en kérosène sur place et avec des décollages périlleux
Les décisions laissées à la responsabilité de l'équipage, les contrôleurs se contentant de donner des informations ponctuée d'un «à vos risques et périls»...
« Nous n'avons pas du tout à rougir car nous sommes l'un des pays qui accueillent le plus d'Afghans et qui leur donnent le plus de protection », a souligné la présidence
Dans le contexte de crise liée au retour des talibans au pouvoir, « la France est très attentive à la situation des Afghans » mais « cela n'empêche pas d'être très ferme face aux trafics et aux réseaux qui profitent de la misère et de la peur »