«La situation dans le domaine énergétique s'aggrave à cause de mesures grossières, qui ne sont pas liées au marché, notamment la pression administrative sur notre société Gazprom dans plusieurs pays européens»
Ces propos interviennent alors que l'Allemagne a annoncé la veille prendre le contrôle temporaire d'une filiale allemande du géant gazier, Gazprom Germania
Le litre de gazole s'est ainsi fortement replié à 1,8910 euro en moyenne sur la semaine passée, soit 22,55 centimes de moins que la semaine précédente
Le gouvernement a mis en place une remise de 15 à 18 centimes TTC par litre de carburant à la pompe, à compter de vendredi dernier et pendant quatre mois
«Depuis le début de la crise en Ukraine, les prix du gaz et du pétrole explosent. L'Algérie a décidé de maintenir des prix contractuels relativement corrects», a déclaré le PDG de Sonatrach
L'Espagne, très dépendante de l'Algérie pour ses approvisionnements en gaz, a opéré le 18 mars un changement de position radical sur le dossier sensible du Sahara occidental, son ex-colonie
Vladimir Poutine a annoncé jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays «inamicaux» doivent à compter de vendredi payer depuis des comptes ouverts en Russie
L'Allemagne, particulièrement dépendante du gaz russe, souhaite s'assurer qu'il n'y aura en effet aucun changement dans la mise en oeuvre des contrats
La progression de l'inflation est toujours alimentée par l'envolée des prix du pétrole, du gaz et de l'électricité, mais de façon encore plus marquée que précédemment
Si la spirale alimente une crise sociale en Europe, elle est aussi un casse-tête pour la Banque centrale européenne (BCE), chargée de veiller à la stabilité des prix
Les pays européens continueront de payer le gaz russe en euros et dollars comme cela est «écrit dans les contrats», a répondu jeudi Olaf Scholz à Vladimir Poutine, qui exige des paiements en roubles
Le gaz russe est crucial pour l'UE, qui cherche depuis le début de l'offensive russe en Ukraine à trouver les moyens de se défaire de cette dépendance
Moscou exige, à partir du 1er avril, un paiement en roubles des livraisons
«Il peut y avoir une situation dans laquelle demain, dans des circonstances très particulières, il n'y aura plus de gaz russe (...) c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons», a détaillé le ministre français de l'Economie