L'homme de 59 ans, dont l'identité, Vassilis Samaras, a été révélée par le ministère des Transports, a reconnu sa responsabilité dans la collision frontale entre deux trains qui a fait 57 morts
Quelque 12 000 personnes criaient leur colère sur la place Syntagma, la grande esplanade devant le Parlement de la capitale grecque, brandissant des pancartes et des banderoles : «A bas les gouvernements assassins!»
La justice grecque a décidé de reporter à dimanche l'audition de cet homme de 59 ans, mis en cause pour avoir commis une erreur fatale qui a conduit à l'accident mardi soir, a annoncé son avocat Stefanos Pantzartsidis
Le gouvernement a décidé de charger un comité d'experts d'enquêter sur les causes de l'accident
«Au nom du peuple américain, Jill (Biden, la First Lady, NDLR) et moi-même envoyons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes», a écrit Joe Biden
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est pour sa part entretenu au téléphone avec son homologue grec Nikolaos Dendias, auquel il a assuré que «les Etats-Unis étaient aux côtés du peuple grec en cette période difficile»
Les trains ont en effet circulé plusieurs kilomètres sur la même voie reliant Athènes à Thessalonique (nord), les deux plus grandes villes grecques, avant de se heurter de plein fouet mardi soir, causant la mort d'au moins 57 personnes, selon la police
Quant au chef de gare, âgé de 59 ans, poursuivi pour «homicides par négligence» et pour avoir provoqué des «blessures corporelles», il risque la prison à vie si sa culpabilité est établie
« Tout montre que le drame est dû, malheureusement, principalement à une tragique erreur humaine», a dit le chef du gouvernement, qui s'est rendu sur les lieux et a décrété un deuil national de trois jours
Le chef de la gare de Larissa, la ville la plus proche de l'accident en Grèce centrale, a été arrêté dans la journée, selon une source judiciaire
Il faut «éviter toute menace ou rhétorique provocatrice qui ne fera qu'exacerber les tensions, ce qui peut être plus difficile en période électorale», a souligné le secrétaire d'Etat américain
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a également jugé que le séisme «pourrait être une occasion» de redéfinir les relations jusqu'ici orageuses entre son pays et la Turquie
Réputées pour la production de fourrures depuis le XVème siècle, les villes de Kastoria et Siatista, en Macédoine occidentale, ont dû suspendre leurs activités commerciales avec la Russie après l'imposition de sanctions contre Moscou
La fourrure est en effet considérée comme un produit de luxe dont l'exportation vers la Russie est désormais prohibée
Kyriakos Mitsotakis a rappelé que la Grèce avait été l'un des tout premiers pays européens à dépêcher des équipes de sauveteurs dans les régions touchées
Le chef de la diplomatie grecque Nikos Dendias a également effectué dimanche une visite remarquée dans les zones sinistrées en compagnie de son homologue turc Mevlut Cavusoglu