«J'ai pris la décision, comme potentielle candidate à la présidentielle, de présenter aux Français celui qui serait le Premier ministre si j'étais élue», affirme Marine Le Pen
«Ce ticket est absolument nécessaire parce que les Français doivent savoir qui sera le chef du gouvernement s'ils nous font confiance», poursuit-elle
Dans la capitale toscane, le président du RN et tête de liste de son parti pour les élections européennes de juin, Jordan Bardella, doit retrouver en fin de semaine son ami Matteo Salvini, le patron italien de La Ligue
Si Mme Le Pen semble s'être résolue à abandonner le rêve d'un «grand groupe» fusionné, elle s'attache à défendre son pré carré
«Spectaculaire»: Marine Le Pen s'est réjouie sans nuance, jeudi, de l'arrivée en tête, la veille, du Parti de la liberté (PVV) lors du scrutin
«C'est parce qu'il est des peuples qui refusent de voir s'éteindre le flambeau national que l'espoir du changement reste vif en Europe», a-t-elle ajouté sur France Inter
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a ainsi fustigé «un parti politique créé par les héritiers de Vichy», le renvoyant à l'histoire de la collaboration avec les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale
La cheffe de file du RN, Marine Le Pen, considère que la marche devrait «rassembler» les Français autour du rejet à la fois de l'antisémitisme et du «fondamentalisme islamiste qui est une idéologie totalitaire»
"J'appelle l'ensemble de nos adhérents et de nos électeurs à venir se joindre à cette marche", a déclaré l'ancienne candidate d'extrême droite à la présidentielle sur RTL
"Il est temps que le peuple français (...) exprime son rejet absolument total de l'augmentation spectaculaire des actes visibles, en fait, d'antisémitisme", a estimé Marine Le Pen