Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du mardi 15 juin 2021

Des personnes embarquent à bord d'un vol Royal Air Maroc le 15 juillet 2020 à l'aéroport de Bordeaux (Photo, AFP)
Des personnes embarquent à bord d'un vol Royal Air Maroc le 15 juillet 2020 à l'aéroport de Bordeaux (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 06 juin 2021

Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du mardi 15 juin 2021

Des personnes embarquent à bord d'un vol Royal Air Maroc le 15 juillet 2020 à l'aéroport de Bordeaux (Photo, AFP)
  • La liste «A» comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus
  • Ces mesures visent à faciliter le retour des Marocains résidant à l'étranger à la Patrie


Rabat, 06/06/2021 (MAP)- Les autorités marocaines ont décidé la reprise des vols de et vers le Royaume à compter du mardi 15 juin 2021, a annoncé, dimanche, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, soulignant que ces vols s'effectueront dans le cadre d'autorisations exceptionnelles vu que l'espace aérien marocain est toujours fermé.

"Sur la base des indicateurs positifs de la situation épidémiologique dans le Royaume du Maroc et de la baisse du nombre des cas d'infections au nouveau coronavirus, notamment après l'élargissement des campagnes de vaccination dans notre pays, les autorités marocaines ont pris de nouvelles mesures progressives afin d'assouplir les restrictions sur le déplacement des voyageurs désirant accéder au territoire national", a précisé le ministère dans un communiqué.

Ces mesures visent à faciliter le retour des Marocains résidant à l'étranger à la Patrie, a ajouté la même source.

Le ministère a fait savoir que "cette opération se déroulera selon une approche qui allie ouverture progressive – en tenant compte de l'évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale - et préservation des acquis réalisés par notre pays pour endiguer la propagation du coronavirus".

Dans ce cadre, il a été procédé à la classification des pays en deux listes, conformément aux recommandations du ministère de la Santé, sur la base des données épidémiologiques officielles publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou par ces pays eux-mêmes via leurs sites web officiels.

La liste "A" comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus.

Ainsi, les voyageurs en provenance de ces pays - qu'ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant - peuvent avoir accès au territoire marocain s'ils disposent d'un certificat de vaccination et/ou d'un résultat négatif d'un test PCR d'au moins 48 heures de la date d'entrée au territoire national.

Les titulaires des certificats de vaccination étrangers bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national, a indiqué le ministère.

Quant à la liste "B", elle se veut une liste restrictive de l'ensemble des pays non concernés par les mesures d'allègement contenues dans la liste "A", et qui connaissent une propagation des variantes ou l'absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique.

Les voyageurs en provenance des pays figurant sur cette liste doivent obtenir des autorisations exceptionnelles avant de voyager, présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures de la date d'entrée au territoire national, puis se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours.

Les listes "A" et "B" seront publiées de manière régulière sur les sites électroniques des ministères chargés des Affaires étrangères, de la Santé et du Tourisme, a fait savoir la même source, notant que les deux listes seront actualisées régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin.

Concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération "Marhaba 2021", il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, sachant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce, pour assurer le maximum de sécurité sanitaire pour eux et pour leurs proches.

La liste A contient les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies qui ne sont pas mentionnés dans la liste B.

La liste B compte l’Afghanistan, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, Congo (RDC), Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, Guatemala, Haïti, Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Kuweït, Lesotho, Lettonie, Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, Mali, les Iles Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, Ouganda, le Pakistan, Panama, le Paraguay, le Pérou, Qatar, la République Centraficaine, la République Démocratique Populaire de Corée (Nord), les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Sud Soudan, la Syrie, la Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yémen, la Zambie et le Zimbabwe.

 

 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.