Israël: le vote de confiance du gouvernement anti-Netanyahu fixé à dimanche

Le ministre israélien de la Défense et chef du parti Kakhol lavan Benny Gantz lors d'une conférence de presse au bureau de son parti à la Knesset à Jérusalem le 7 juin 2021.(AFP)
Le ministre israélien de la Défense et chef du parti Kakhol lavan Benny Gantz lors d'une conférence de presse au bureau de son parti à la Knesset à Jérusalem le 7 juin 2021.(AFP)
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Publié le Mardi 08 juin 2021

Israël: le vote de confiance du gouvernement anti-Netanyahu fixé à dimanche

  • Le président du Parlement et maître des horloges dans ce feuilleton à multiples rebondissements, Yariv Levin, a annoncé mardi que le très attendu vote de confiance à la nouvelle coalition gouvernementale se tiendrait dimanche 13 juin 2021
  • «Le gouvernement d'union est en route pour le bien des citoyens de l'Etat d'Israël», a réagi dans un tweet le centriste Yaïr Lapid

JERUSALEM : Le calendrier politique s'accélère mardi en Israël pour le nouveau gouvernement israélien, sur le point de mettre un terme aux 12 ans de mandat du Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec un vote de confiance du Parlement et une investiture fixés à dimanche.

Le président du Parlement et maître des horloges dans ce feuilleton à multiples rebondissements, Yariv Levin, a annoncé mardi que le très attendu vote de confiance à la nouvelle coalition gouvernementale se tiendrait "dimanche 13 juin 2021 lors d'une session spéciale du Parlement".

Cette consultation formelle est la dernière étape avant l'installation au pouvoir de la coalition hétéroclite formée in extremis le 2 juin par le chef de l'opposition Yaïr Lapid avec deux partis de gauche, deux du centre, trois de droite dont Yamina (radicale nationaliste) et la formation arabe israélienne Raam (islamiste). 

"Le gouvernement d'union est en route pour le bien des citoyens de l'Etat d'Israël", a réagi dans un tweet le centriste Yaïr Lapid.

Les grandes orientations, les conditions d'entrée ou de sortie de la coalition ainsi la répartition dans le détail des portefeuilles, sont encore à l'étude. Un document formel devra être déposé au Parlement avant le vote. 

Cet accord final entérinera notamment le principe de rotation à la tête du gouvernement. Le chef du parti Yamina, Naftali Bennett, en prendra la tête jusqu'en 2023 avant de céder la place de Premier ministre à Yaïr Lapid jusqu'en 2025.

La nouvelle coalition, censée mettre un terme à plus de deux ans de crise politique marquée par quatre élections législatives, a été formée pour évincer M. Netanyahu, Premier ministre le plus pérenne de l'histoire du pays avec 15 ans au total au pouvoir (1996-1999 et de 2009 jusqu'à présent).

 "Coalition du changement" 

Mais sur le papier, tout oppose les membres de la "coalition du changement" divisés sur des questions économiques, de la colonisation, ou sur la question sensible de la relation entre Etat et religion.

L'un des projets phare de ce gouvernement annoncé comme fragile concerne ainsi le vote d'une loi qui permettrait d'écarter définitivement une nouvelle candidature de M. Netanyahu, jugé pour fraude et corruption dans plusieurs affaires. 

"Ce n'est pas ad hominem, mais nous considérons qu'une personne inculpée ne peut pas servir comme Premier ministre ou en recevoir le mandat du président", a déclaré la députée du parti Yesh Atid Karin Elharar.

Plus que jamais proche de la sortie, Benjamin Netanyahu, 71 ans, a multiplié les mises en garde et les formules de dénigrement contre la nouvelle équipe, jusqu'à en inquiéter les services de sécurité locaux. 

Ultime bataille du Premier ministre sortant: le soutien à l'organisation d'une très controversée "marche des drapeaux" initialement prévue jeudi à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé par Israël, à l'appel de figures de l'extrême droite.

Le parcours à haut risques de cette parade, perçue comme une provocation par les Palestiniens, n'a pas été approuvé par la police, poussant dans un premier temps les organisateurs à renoncer.

Selon la presse israélienne, M. Netanyahu est à la manœuvre depuis dimanche, soutenu par plusieurs membres de son parti ayant déjà annoncé qu'ils marcheraient quand même, pour maintenir la manifestation, malgré la réprobation du ministre de la Défense et des chefs des services de sécurité.  

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a lui menacé d'une nouvelle escalade si la marche était maintenue. 

"Nous espérons que la journée de jeudi ne devienne pas" un nouveau 10 mai, a lancé un ténor du Hamas, Khalil al-Hayya, en référence au début de l'escalade entre le Hamas et Israël qui a mené à une guerre de 11 jours.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com