USA: des anciens d'Amazon à la tête de GameStop, égérie des internautes boursicoteurs

Après avoir atteint un pic de clôture le 27 janvier, l'action, cotée sous le symbole GME au New York Stock Exchange, a connu des hauts et des bas. (Photo, AFP)
Après avoir atteint un pic de clôture le 27 janvier, l'action, cotée sous le symbole GME au New York Stock Exchange, a connu des hauts et des bas. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 10 juin 2021

USA: des anciens d'Amazon à la tête de GameStop, égérie des internautes boursicoteurs

  • L'action était jusqu'alors surtout ciblée par de grands fonds d'investissement, pariant sur son effondrement
  • Une armée de boursicoteurs, adeptes des réseaux sociaux et du site Reddit, s'était liguée contre ces fonds "vautours" pour faire déjouer ces pronostics et faire s'envoler le prix du titre

NEW YORK : Le détaillant américain de jeux vidéo GameStop, dont l'action est très populaire au sein d'une communauté d'internautes adeptes de paris boursiers, a annoncé mercredi la nomination de deux cadres d'Amazon à la direction, dans le but de revitaliser cette entreprise à la santé financière chancelante.

Matt Furlong va devenir directeur général à la fin du mois en remplacement de George Sherman.

Mike Recupero occupera lui le poste de directeur financier à partir de mi-juillet.

Les deux hommes ont occupé pendant plusieurs années diverses hautes responsabilités chez le géant du commerce en ligne.

"Ces nominations reflètent les efforts du conseil d'administration pour construire une entreprise technologique et pour investir dans de la croissance", a indiqué GameStop dans un communiqué.

L'arrivée de MM. Furlong et Recupero fait suite aux recrutements d'autres anciens dirigeants d'Amazon mais aussi de Google ces derniers mois.

Elle coïncide également avec l'accession de Ryan Cohen à la présidence du conseil d'administration de GameStop, qui a eu lieu mercredi lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe à Grapevine, au Texas.

Entré au conseil d'administration en janvier, M. Cohen, cofondateur du populaire site de ventes de produits pour animaux domestiques Chewy, souhaite nettement accélérer la transition numérique de l'entreprise, au détriment de la présence de boutiques en dur.

"Nous avons beaucoup de travail devant nous et cela va prendre du temps", a déclaré M. Cohen aux actionnaires, selon des propos retranscrits par le Wall Street Journal.

Le possible impact de M. Cohen sur le modèle économique de GameStop avait été l'une des raisons de la folle envolée du titre de l'entreprise à Wall Street en début d'année.

L'action était jusqu'alors surtout ciblée par de grands fonds d'investissement, pariant sur son effondrement. Mais une armée de boursicoteurs, adeptes des réseaux sociaux et du site Reddit, s'était liguée contre ces fonds "vautours" pour faire déjouer ces pronostics et faire s'envoler le prix du titre.

Après avoir atteint un pic de clôture le 27 janvier, l'action, cotée sous le symbole GME au New York Stock Exchange, a connu des hauts et des bas. Elle valait 302,56 dollars mercredi soir à la fermeture de Wall Street, soit une hausse de plus de 1 500% depuis le début de l'année.

GameStop a également annoncé mercredi ses résultats du premier trimestre 2021.

L'entreprise y a affiché des revenus de 1,28 milliard de dollars, supérieurs aux attentes des analystes, mais elle a encaissé une perte nette de 66,8 millions de dollars.

Le groupe a aussi annoncé qu'il pourrait mettre en vente jusqu'à 5 millions d'actions ordinaires "de temps en temps, au prix de marché".

GameStop s'est refusé à émettre des prévisions chiffrées pour l'ensemble de l'année, mais son patron sortant, George Sherman, s'est dit "optimiste sur le cycle des nouvelles consoles et sur notre avenir", lors d'un appel téléphonique avec des analystes.

"Nous sommes satisfaits de notre début d'année et de nos ventes solides en mai", a-t-il ajouté.

Le titre de GME reculait d'environ 12% dans les échanges électroniques après la clôture de Wall Street.


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com