Première femme haltérophile à représenter le Liban aux Jeux olympiques : «Mon rêve est devenu réalité»

La première haltérophile, Mahassen Hala Fattouh, à représenter le Liban aux Jeux Olympiques de 2021 au Japon en juillet, affirme qu'être la première femme à représenter le Liban est quelque chose dont elle est fière (Photo, Instagram).
La première haltérophile, Mahassen Hala Fattouh, à représenter le Liban aux Jeux Olympiques de 2021 au Japon en juillet, affirme qu'être la première femme à représenter le Liban est quelque chose dont elle est fière (Photo, Instagram).
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Publié le Dimanche 13 juin 2021

Première femme haltérophile à représenter le Liban aux Jeux olympiques : «Mon rêve est devenu réalité»

  • La première haltérophile à représenter le Liban aux Jeux olympiques se dit «reconnaissante, soulagée et bouleversée d'avoir été sélectionnée pour les Jeux de 2021 qui débuteront au Japon fin juillet»
  • À 31 ans elle se prépare à représenter le Liban dans la catégorie des 76 kg

BEYROUTH: La première haltérophile à représenter le Liban aux Jeux olympiques se dit "reconnaissante, soulagée et bouleversée" d'avoir été sélectionnée pour les Jeux de 2021 qui débuteront au Japon fin juillet.

"C’est un sentiment indescriptible", dit Mahassen Hala Fattouh à Arab News.

"Se qualifier pour les Jeux olympiques est quelque chose qui n'arrive qu'une fois."

À 31 ans elle se prépare à représenter le Liban dans la catégorie 64kg-76kg aux Jeux.

Les athlètes féminines ont représenté le Liban dans d'autres sports dans des compétitions régionales, panarabes et continentales, et aux Jeux olympiques, mais Fattouh est la première haltérophile du pays à participer aux Jeux.

L'haltérophile a une longue liste de compétitions régionales et internationales à son actif, mais a quand même été surprise par sa qualification olympique, et dit des nombreux messages de félicitations sur ses réseaux sociaux qu’ils dépassent de loin ce qu’elle aurait pu imaginer.

Fattouh a représenté le Liban aux Jeux méditerranéens de 2018 et a également participé aux championnats du monde IWF 2018 et 2019 dans la catégorie 64 kg d'épaulé-jeté féminin.

Elle décrit sa qualification pour les Jeux olympiques comme « historique » et « quelque chose qui n'arrive qu'une fois dans sa vie ».

« Je serai toujours la première femme à représenter le Liban en haltérophilie, c'est quelque chose dont je suis si fière. J'espère partager ce sentiment avec toutes les femmes, les filles et les jeunes libanais qui cherchent à faire de leur rêve une réalité », précise-t-elle.

La star libanaise dit de son parcours sportif qu’il a été long, mais qu’avoir les bonnes personnes à ses côtés soulage les difficultés. C’est la chose la plus importante pour les athlètes en herbe.

La ministre libanaise des Sports par intérim, Vartine Ohanian, a souhaité à Fattouh "de bien représenter son pays et de hisser son drapeau avec beaucoup de joie".

Fattouh est basée aux États-Unis, où elle vit avec son mari, un ressortissant américain.

Elle est première en Asie et 12e au monde – des classements qui prédisent une performance spéciale aux Jeux olympiques de Tokyo.

Sur sa page Facebook, Fattouh annonce qu'il est désormais officiel que dans 43 jours, elle sera la première haltérophile de l'histoire du Liban à participer aux Jeux Olympiques.

"Je suis à court de mots, mais je suis pleine de gratitude pour tant de personnes qui m'ont soutenue et ont joué un rôle pour m’emmener là où je suis", souligne-t-elle, remerciant tous ses adeptes.

Elle a posté une photo et un message similaire destinés à ses plus de 2 000 abonnés Instagram.

Fattouh déclare à Arab News qu'elle "veut simplement faire une bonne compétition et battre ses propres records ".

Elle conseille aux autres athlètes féminines en herbe de « s'entourer de gens qui croient en elles autant qu’elles-mêmes et de ne jamais cesser de travailler pour atteindre leurs objectifs. « Mon plus grand espoir est que nous ayons une équipe complète de femmes pour les compétitions futures. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Versailles célèbre l’union musicale entre la France et l’Arabie saoudite

(Photo: Instagram)
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  • Un concert exceptionnel au Château de Versailles a réuni l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite avec l’Orchestre de l’Opéra Royal
  • La soirée a mis en lumière les arts traditionnels saoudiens et la musique classique française

VERSAILLES: Dans le cadre somptueux du Château de Versailles, l’un des joyaux du patrimoine français, s’est tenu vendredi 5 septembre un concert intitulé Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite. Organisé sous le haut patronage du Prince Bader ben Abdullah ben Farhane Al Saud, ministre saoudien de la Culture et président du Conseil d’administration de la Commission musicale, cet événement a marqué un moment fort de la coopération culturelle entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République française.

Porté par la Commission musicale, en collaboration avec la Commission du Théâtre et des Arts de la Scène, ce concert a réuni sur scène l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite et l’Orchestre de l’Opéra Royal du Château de Versailles, dans une performance conjointe inédite. Ensemble, ils ont livré une fresque musicale riche et raffinée, mêlant tradition et modernité, Orient et Occident.

La soirée s’est distinguée par la présence de nombreuses personnalités éminentes, dont le Prince Bader ben Abdullah ben Farhane Al Saud, le Prince Turki ben Faisal Al Saud, la Princesse Haifa Al Mogrin, ambassadrice d’Arabie saoudite à Madrid, Majid ben Abdullah Al-Kassabi, ministre saoudien du Commerce, Rachida Dati, ministre française de la Culture, ainsi que Brigitte Macron.

Un hommage vibrant au patrimoine culturel saoudien a été rendu à travers quatre formes emblématiques des arts du spectacle traditionnels : Al Khobeiti, Al Majroor, Al Rifaihi et Al Khathwah, interprétés avec grâce par les artistes de la Commission du Théâtre et des Arts de la Scène. Ces tableaux vivants ont offert au public une plongée sensorielle dans l’héritage vivant du Royaume.

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En miroir à cette richesse, l’Orchestre de l’Opéra Royal a interprété des chefs-d’œuvre de la musique française, faisant résonner l’élégance intemporelle du répertoire classique national. Le point culminant de la soirée fut le segment fusion, véritable dialogue musical entre les deux ensembles, qui a symbolisé l’harmonie entre les cultures.

Cette soirée s’inscrit dans la continuité d’un parcours international remarquable pour l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite. Après des représentations saluées à Mexico, New York, Londres, Tokyo, Riyad et Sydney, Versailles a offert une étape prestigieuse, qui résonne comme l’accomplissement d’un projet artistique d’envergure.

Depuis leur première apparition internationale au Théâtre du Châtelet en 2022, les musiciens saoudiens n’ont cessé de séduire par la profondeur de leur répertoire. Cette nouvelle escale à Versailles s’inscrit également dans l’élan diplomatique impulsé par la visite d’État saoudienne de décembre 2024, et la signature récente de deux accords majeurs avec la Philharmonie de Paris et le Grand Palais.

Au-delà de la performance, Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite ont incarné un puissant symbole de dialogue interculturel. Une célébration de la musique comme langage universel, capable de bâtir des ponts durables entre les peuples, et de magnifier les valeurs de respect, de partage et de beauté commune.


« Palestine 36 », soutenu par l’Arabie saoudite, présenté en avant-première au TIFF 2025

Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto. (AFP)
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  • Le film Palestine 36 d’Annemarie Jacir, présenté au TIFF 2025, revient sur le soulèvement palestinien de 1936 contre le mandat britannique
  • Financé en partie par le Red Sea Film Fund d’Arabie saoudite, le film explore un moment décisif pour la région

DUBAÏ : Le film Palestine 36 de la réalisatrice Annemarie Jacir a été présenté cette semaine en avant-première au Festival international du film de Toronto (TIFF) 2025 lors d’une projection de gala.

Le film a été en partie financé par le Red Sea Film Fund, soutenu par l’Arabie saoudite.

Situé aux abords de Jérusalem, Palestine 36 raconte l’histoire du soulèvement arabe contre le mandat britannique.

Le synopsis officiel indique : « En 1936, alors que les villages de la Palestine mandataire se soulèvent contre la domination coloniale britannique, Yusuf erre entre son village rural et l’énergie bouillonnante de Jérusalem, aspirant à un avenir au-delà des troubles croissants.

Mais l’Histoire est implacable. Avec l’arrivée massive de réfugiés juifs fuyant l’antisémitisme en Europe, et la population palestinienne unie dans le plus vaste et le plus long soulèvement contre les 30 ans de domination britannique, toutes les parties glissent vers une collision inévitable — un moment décisif pour l’Empire britannique et pour l’avenir de toute la région. »

Le film réunit une distribution internationale : l’acteur oscarisé Jeremy Irons, la star de Game of Thrones Liam Cunningham, l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine, ainsi que les talents palestiniens Hiam Abbass, Yasmine Al-Massri, Kamel El Basha et Saleh Bakri.

La première a réuni de nombreuses personnalités, dont les acteurs britanniques Billy Howle et Robert Aramayo, l’acteur palestinien Karim Daoud Anaya, le producteur de cinéma palestino-jordanien Ossama Bawardi, ainsi que Jacir, Bakri, Al-Massri et Abbass.

Jacir, à qui l’on doit Salt of the Sea, When I Saw You, Wajib et des épisodes de la série Ramy, a entamé le travail sur ce projet avant la pandémie mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad accueille sa toute première représentation de l’opéra « Carmen »

La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC) a fait venir le célèbre opéra "Carmen" pour la première fois en Arabie saoudite. (Fourni)
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  • L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, célébrant le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

RIYAD : La Commission royale pour la ville de Riyad (RCRC), en collaboration avec la China National Opera House (CNOH), a présenté jeudi soir l’opéra mondialement connu de Georges Bizet, « Carmen », au Centre culturel Roi Fahd de Riyad. Il s'agit de la toute première représentation de ce chef-d'œuvre en Arabie saoudite.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle sino-saoudienne, qui célèbre le 35e anniversaire des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Chine. Plus de 2 500 invités et dignitaires étaient présents pour la soirée d’ouverture.

Le public a salué cette représentation historique. Thomas Dang, résident à Riyad, a décrit la soirée comme remarquable :

« C’était extraordinaire — une troupe chinoise jouant une œuvre d’un compositeur français sur une histoire espagnole, ici en Arabie saoudite. Ce mélange culturel était incroyable. »

Mise en scène par l’équipe du CNOH, la production a donné vie à l’histoire intemporelle de passion, de jalousie et de destin de Bizet, à travers des costumes vibrants et une distribution internationale.

Créée à Paris en 1875, « Carmen » est l’un des opéras les plus célèbres de l’histoire. Son début en Arabie saoudite marque une étape importante dans le développement culturel du Royaume, illustrant son ouverture croissante aux arts mondiaux.

Huixian, une résidente chinoise de Riyad, a partagé son enthousiasme :

« C’était ma première fois à l’opéra en Arabie saoudite, et aussi la première fois que je voyais ‘Carmen’ en chinois. La performance était très bonne, même si le chant aurait pu être plus puissant. Une soirée mémorable. »

« Carmen » se poursuivra au Centre culturel Roi Fahd jusqu’au 6 septembre 2025, offrant aux spectateurs une opportunité rare d’assister à l’un des opéras les plus emblématiques sur une scène saoudienne.

Selon la RCRC, cette première historique reflète l’engagement continu de la Commission à enrichir l’offre culturelle de Riyad, à travers des événements de classe mondiale, en cohérence avec la Vision 2030 du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com