DUBAÏ: Beyrouth est devenue la ville la plus chère pour les expatriés dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et la troisième au niveau mondial, selon la dernière enquête sur le coût de la vie réalisée par le cabinet de conseil Mercer.
Grimpant de 42 places dans le classement mondial, Beyrouth a été au centre de l’effondrement économique et politique du Liban, aggravé par la pandémie de Covid-19, et l’explosion du port l’année dernière.
Vivre dans la capitale libanaise en tant qu’expatrié est devenu plus coûteux que d’habiter à Tokyo, Zurich ou Shanghai. La ville d’Achgabat, au Turkménistan arrive en tête du classement, suivie de Hong Kong.
Mercer établit sa liste annuelle en comparant le coût de plus de 200 articles dans chaque ville, notamment le logement, le transport, la nourriture, les vêtements, les articles ménagers, et les loisirs.
Riyad est devenue la ville la plus chère du Golfe, occupant la 29e place au niveau mondial. Djeddah, quant à elle, se classe 94e, selon le rapport.
Dubaï est passé du 23e rang l’année dernière au 42e cette année, et Abu Dhabi est 56e au classement, alors qu’il était 39e en 2020.
D’autres villes du Golfe sont également devenues moins chères cette année, selon le rapport. Bahreïn est passé de la 52e à la 71e place, tandis que Mascate est passée de la 96e à la 108e place. Koweït City a perdu deux rangs, se classant à la 115e place, et le Qatar a perdu 21 rangs, atteignant la 130e place.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com