Afghanistan: menaces de frappes aériennes américaines si les talibans continuent leurs offensives

La totalité des troupes américaines devront avoir quitté l'Afghanistan d'ici le 11 septembre, date butoir fixée par le président américain Joe Biden (Photo, AFP).
La totalité des troupes américaines devront avoir quitté l'Afghanistan d'ici le 11 septembre, date butoir fixée par le président américain Joe Biden (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 29 juin 2021

Afghanistan: menaces de frappes aériennes américaines si les talibans continuent leurs offensives

  • Les combats font rage en Afghanistan depuis le début en mai du retrait des troupes américaines, les talibans revendiquant la conquête de plus de 100 districts
  • Le général Miller, auquel doit bientôt succéder un autre commandant, a reconnu que toute perte de territoire a un impact sur la sécurité dans l'ensemble du pays

KABOUL: Le chef des forces américaines en Afghanistan, le général Scott Miller, n'a pas exclu mardi des frappes aériennes contre les talibans s'ils continuent à conquérir de nouveaux territoires dans le pays alors que le retrait des troupes américaines est en cours.

« Je n'aimerais pas voir des frappes aériennes, mais pour ne pas avoir de frappes aériennes, vous devez mettre fin à toutes les violences », a déclaré le général Miller devant la presse à Kaboul, selon une vidéo auprès de la radio américaine Radio Free Europe/Radio Liberty.

« Le meilleur moyen d'y mettre fin, et je l'ai dit aux talibans, est d'arrêter les offensives et les raids aériens », a ajouté le responsable militaire américain, soulignant que les forces américaines disposent toujours de la capacité de mener des frappes aériennes contre les insurgés même si le retrait américain se poursuit.

Les combats font rage en Afghanistan depuis le début en mai du retrait des troupes américaines, les talibans revendiquant la conquête de plus de 100 districts sur les plus de 400 que compte le pays.

La totalité des troupes américaines devront avoir quitté l'Afghanistan d'ici le 11 septembre, date butoir fixée par le président américain Joe Biden.

Les revendications des talibans concernant les territoires dont ils se sont emparés sont contestées par les responsables du gouvernement et ne peuvent que difficilement être vérifiées auprès de sources indépendantes.

Selon des experts, la prise de contrôle par les talibans de nombreux districts au cours des dernières semaines s'explique par le manque de soutien aérien américain aux forces afghanes qui affrontent les insurgés dans les zones rurales.

Le général Miller, auquel doit bientôt succéder un autre commandant, a reconnu que toute perte de territoire a un impact sur la sécurité dans l'ensemble du pays, y compris dans « les capitales provinciales et la capitale » Kaboul.

Les talibans ont récemment encerclé Kunduz, capitale de la province du même nom et pris le contrôle du principal poste-frontière vers le Tadjikistan, ainsi que de plusieurs districts ruraux autour de la ville.

Les insurgés ont également encerclé la plus grande partie des grandes villes du pays, suscitant la crainte qu'ils pourraient tenter de s'emparer de Kaboul après le retrait des forces américaines et de l'Otan.

Le général Miller a souligné que la situation générale en matière de sécurité n'était « pas bonne ».

« Les forces de sécurité afghanes le reconnaissent et procèdent aux ajustements appropriés ».

Le ministère afghan de l'Intérieur a indiqué mardi avoir créé une « force de réaction rapide » de 4 000 hommes qui sera dirigée par des généraux à la retraite et combattra les talibans aux côtés des forces régulières.


L'UE met l'accord avec le Mercosur sur la table, suspense à Paris

Des agriculteurs et des membres de la Fédération nationale bovine manifestent près de l'ambassade du Brésil à Paris, le 9 juillet 2025, pour montrer leur opposition à un éventuel accord de libre-échange entre l'Union européenne (UE) et le Marché commun du Sud (MERCOSUR). (AFP)
Des agriculteurs et des membres de la Fédération nationale bovine manifestent près de l'ambassade du Brésil à Paris, le 9 juillet 2025, pour montrer leur opposition à un éventuel accord de libre-échange entre l'Union européenne (UE) et le Marché commun du Sud (MERCOSUR). (AFP)
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  • La Commission européenne s’apprête à approuver l’accord de libre-échange UE-Mercosur, en y ajoutant des clauses de sauvegarde pour apaiser les inquiétudes françaises sur l’impact pour l’agriculture
  • La France, en pleine instabilité politique, reste prudente mais divisée, entre intérêts économiques et critiques de l’opposition

BRUXELLES: La France donnera-t-elle son feu vert? La Commission européenne s'apprête à approuver mercredi l'accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, avec un geste pour tenter de convaincre Paris et rassurer les agriculteurs.

L'adoption par les commissaires européens est la première étape avant de soumettre ce traité de libre-échange aux Etats membres et aux eurodéputés dans les mois qui viennent.

L'exécutif européen remet ce dossier sensible sur la table au moment où la France est de nouveau plongée dans une tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d'un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.

Selon une source européenne, Bruxelles veut aller vite et espère un accord des Vingt-Sept avant la fin 2025, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.

Cet accord doit notamment permettre à l'Union européenne d'exporter davantage de voitures, de machines et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.

En retour, il faciliterait l'entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.

Pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, "c'est un accord gagnant-gagnant avec des avantages significatifs pour les consommateurs et les entreprises" des deux continents.

Mais depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs européens sont vent debout.

"Le combat se poursuit", a prévenu lundi le premier syndicat agricole français, la FNSEA, en en appelant au chef de l'Etat Emmanuel Macron.

La France, qui a mené la fronde au sein des Vingt-Sept, voyait jusqu'ici le projet d'accord comme une menace pour des filières comme le bœuf, la volaille, le sucre et l'éthanol et réclamait des mesures de sauvegarde supplémentaires.

- "Trahison" -

Pour rassurer le gouvernement français, la Commission pourrait annoncer mercredi un geste, fruit de plusieurs semaines de négociations: des clauses de sauvegarde renforcées pour les "produits agricoles sensibles".

L'exécutif européen s'engagerait à intervenir en cas d'impacts négatifs de l'accord sur certaines filières, selon une source européenne.

Juridiquement, cet ajout ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même expliquer à leurs partenaires latino-américains pourquoi ils ont procédé ainsi.

Cette modification suffira-t-elle à la France ?

Sollicités par l'AFP, le gouvernement et l'Elysée n'ont pas souhaité réagir à ce stade.

Mais "la France estime, sous réserve d'une analyse approfondie" que cela "va dans le bon sens", assure une source diplomatique. "Il faudra bien sûr s'assurer de l’efficacité de ce dispositif" de sauvegarde, ajoute-t-elle.

Dans l'opposition, le RN dénonce déjà une "trahison" d'Emmanuel Macron si la France change de pied tandis que LFI appelle à la "mobilisation générale" contre ce "passage en force".

Au Parlement européen, le centriste Pascal Canfin promet de son côté une initiative transpartisane pour tenter de "suspendre l'adoption" de l'accord, "en l'absence de transparence et de garanties claires".

Mais l'accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l'Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Plus encore depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la mise en place de taxes douanières sur les produits européens qui entrent aux Etats-Unis.

L'Union européenne a besoin "très rapidement" de nouveaux partenaires commerciaux, ne cesse de répéter le chancelier allemand Friedrich Merz.

Selon Bruxelles, l'accord avec le Mercosur permettrait aux exportateurs européens d'économiser plus de 4 milliards d'euros de droits de douane par an en Amérique latine.

Si la France maintient son opposition à l'accord, elle ne pourrait le faire capoter à elle seule. Il lui faudrait réunir une "minorité de blocage", soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l'Union européenne.


Plus de 800 morts et 2.700 blessés dans un séisme en Afghanistan

Des volontaires afghans et du personnel de sécurité transportent une victime du tremblement de terre évacuée par un hélicoptère militaire du district de Noorgal dans la province de Kunar, après son arrivée pour une assistance médicale à Jalalabad, le 1er septembre 2025. (AFP)
Des volontaires afghans et du personnel de sécurité transportent une victime du tremblement de terre évacuée par un hélicoptère militaire du district de Noorgal dans la province de Kunar, après son arrivée pour une assistance médicale à Jalalabad, le 1er septembre 2025. (AFP)
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  • Un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé les provinces de Kounar, Nangarhar et Laghman, causant plus de 800 morts, des milliers de blessés, et laissant des familles sans abri, souvent piégées sous les décombres
  • Les opérations de sauvetage sont compliquées par les routes bloquées et les zones montagneuses inaccessibles, malgré la mobilisation d'hélicoptères et l'aide d'urgence de l'ONU

Nūrgal, Afghanistan: Des milliers de familles entament lundi soir leur première nuit sans toit dans l'est de l'Afghanistan, après qu'un séisme de magnitude 6 a fait plus de 800 morts et de 2.700 blessés dans des villages escarpés, où de nombreux habitants restent prisonniers des décombres.

La terre a tremblé aux alentours de minuit dimanche, sortant précipitamment de leur sommeil des centaines de milliers de personnes, de Kaboul jusqu'à Islamabad au Pakistan, à des centaines de kilomètres de là. Au moins cinq répliques, dont une de magnitude 5,2, ont suivi.

L'épicentre de ce tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, la capitale de la province de Nangarhar, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l'étendue des dégâts dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.

Dans le district de Nourgal, probablement l'un des plus touchés de la province de Kounar, les longues secondes d'épouvante restent gravées dans la population.

"Les pièces et les murs se sont effondrés sur les femmes et les enfants, certains ont été tués sur le coup, d'autres blessés", raconte à l'AFP Zafar Khan Gojar, 22 ans, tout juste transféré en hélicoptère avec son frère blessé, à Jalalabad.

Dans le village de Wadir, des dizaines d'habitants des environs tentent toujours, malgré la nuit tombée depuis plusieurs heures, de déblayer les maisons écroulées pour retrouver les disparus.

A Mazar Dara, une autre petite localité, des familles mettent en terre des corps, parfois d'enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman.

- Ballet d'hélicoptères -

Dès l'aube et jusqu'à la tombée de la nuit lundi, des dizaines de fois des hélicoptères ont décollé de Jalalabad pour acheminer de l'aide et évacuer des dizaines de morts et des blessés, selon le ministère de la Défense.

Certains des villages les plus durement touchés restent inaccessibles en raison des blocages de routes, a déclaré à l'AFP l'agence de l'ONU pour les migrations. "Les Nations unies et nos partenaires en Afghanistan se coordonnent avec les autorités pour évaluer rapidement les besoins, fournir une aide d'urgence et se tenir prêts à mobiliser un soutien supplémentaire", a réagi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué. Un montant initial de 5 millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d'intervention d'urgence de l'ONU, a-t-il précisé.

Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d'ampleur : en 2023, dans la région d'Hérat, à l'autre extrémité de l'Afghanistan, à la frontière avec l'Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays, l'un des plus pauvres du monde, en plus de 25 ans.

Cette fois-ci, un bilan encore provisoire fait état de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar, a annoncé le porte-parole du gouvernement Zabihullah Mujahid, pendant une conférence de presse à Kaboul. La province de Laghman compte aussi des dizaines de blessés, de même source.

Le patron de l'Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, Ehsanullah Ehsan, prévient l'AFP : "les recherches se poursuivent, beaucoup de gens sont coincés sous les décombres de leur maison donc nous ne pouvons pas donner de chiffre exact".

- "Terrifiant" -

"C'était terrifiant, les enfants et les femmes hurlaient", a dit à l'AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire de Nourgal joint au téléphone, une connexion qui tenait encore lundi soir.

La plupart de ces familles, a-t-il poursuivi, venaient de rentrer en Afghanistan, chassées de leur exil pakistanais ou iranien par les récentes vagues d'expulsions des deux pays voisins, qui ont ensemble renvoyé près de quatre millions d'Afghans.

"Il y avait environ 2.000 familles de réfugiés qui étaient revenues et comptaient reconstruire leur foyer" dans cette région agricole, a-t-il expliqué.

Par peur des répliques, "tout le monde reste dehors", a-t-il dit.

Par ailleurs, les autorités, les secouristes et les médias ont beaucoup de difficultés à accéder aux villages et aux hameaux, des glissements de terrain ayant coupé des routes.

- Zone sismique historique -

L'Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l'Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne - qui concentre 15% de l'énergie sismique du monde.

Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d'une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.

Celui-ci provoque toutefois un émoi particulier en Afghanistan et l'équipe nationale de cricket qui rencontrait en soirée les Emirats arabes unis sur leur sol a d'ailleurs observé une minute de silence.


La Belgique reconnaîtra l'Etat de Palestine lors de l'AG de l'ONU

Le vice-premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prevot, prend des notes avant le début d'une réunion du Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne au bâtiment Europa à Bruxelles, le 17 mars 2025. (AFP)
Le vice-premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prevot, prend des notes avant le début d'une réunion du Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne au bâtiment Europa à Bruxelles, le 17 mars 2025. (AFP)
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  • La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine à l’ONU en septembre, à condition que tous les otages soient libérés et que le Hamas ne gère plus la Palestine
  • Sanctions contre Israël : 12 mesures seront prises contre le gouvernement israélien, incluant l’interdiction d’importation des produits issus des colonies, des poursuites judiciaires possibles et des interdictions de territoire pour certains responsables

BRUXELLES: La Belgique va reconnaître l'Etat de Palestine à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, a annoncé mardi le ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot, se joignant à d'autres pays comme la France ou le Canada.

"La Palestine sera reconnue par la Belgique lors de la session de l'ONU! Et des sanctions fermes sont prises à l'égard du gouvernement israélien", a écrit le chef de la diplomatie belge sur le réseau social X.

Fin juillet, le président Emmanuel Macron a annoncé que la France allait reconnaître l'Etat de Palestine à l'Assemblée générale de l'ONU, qui se tiendra du 9 au 23 septembre à New York. Dans la foulée, plus d'une dizaine de gouvernements occidentaux ont appelé d'autres pays du monde à faire de même.

"La Belgique se joindra aux pays signataires de la Déclaration de New York traçant la route vers une solution à deux Etats et reconnaissant donc ceux-ci", a détaillé le ministre.

- Conditions et sanctions -

Mais cette reconnaissance d'un Etat palestinien reste soumise à conditions: elle ne sera officiellement formalisée que lorsque "le dernier otage aura été libéré et que le Hamas n'assumera plus quelconque gestion de la Palestine", a précisé Maxime Prévot sur X.

Le ministre a également annoncé 12 sanctions contre Israël. Parmi elles, "l'interdiction d'importation des produits issus des colonies" israéliennes, mais aussi "des poursuites judiciaires éventuelles, des interdictions de survol et de transit, la mise sur la liste des +persona non gratae+ dans notre pays de deux ministres israéliens extrémistes, de plusieurs colons violents et de leaders du Hamas".

Cette décision est loin d'avoir fait l'unanimité au sein du gouvernement belge, les membres issus des partis de droite N-VA et MR se montrant particulièrement réticents.

Mais "au vu du drame humanitaire se jouant en Palestine et singulièrement à Gaza, et face aux violences perpétrées par Israël en violation du droit international (...) la Belgique se devait de prendre des décisions fortes pour accentuer la pression sur le gouvernement israélien et les terroristes du Hamas", a appuyé le ministre des Affaires étrangères.

- "Perspective d'avenir" -

La question est cruciale pour les représentants palestiniens. "La reconnaissance de l'Etat palestinien nous donne une perspective d'avenir", a souligné lundi la ministre déléguée aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, à Rome.

"Elle envoie également un message clair: la seule solution consiste à reconnaître un Etat palestinien vivant en paix et en sécurité aux côtés de l'Etat d'Israël", a-t-elle insisté.

Le Canada et l'Australie ont déjà fait part de leurs intentions en faveur d'un Etat de Palestine. Le Royaume-Uni a aussi annoncé qu'il le reconnaîtrait, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Au total, les trois quarts des Etats membres de l'ONU reconnaissent cet Etat proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

Les pressions internationales s'accentuent sur le gouvernement israélien pour trouver une issue au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l'enclave palestinienne assiégée, où vivent quelque 2,4 millions de personnes. Et les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, se sont intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza.

L'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait au moins 63.557 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.