Le film Ibrahim, de Samir Guesmi, un cri du cœur entre un père et son fils

Interprété par Adel Bendaher (Ibrahim), Samir Guesmi (Ahmed, le père), Ibrahim relate l’histoire bouleversante et attachante d’un père et son fils qui ont du mal à communiquer. Photo fournie.
Interprété par Adel Bendaher (Ibrahim), Samir Guesmi (Ahmed, le père), Ibrahim relate l’histoire bouleversante et attachante d’un père et son fils qui ont du mal à communiquer. Photo fournie.
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Publié le Mercredi 30 juin 2021

Le film Ibrahim, de Samir Guesmi, un cri du cœur entre un père et son fils

  • Ibrahim raconte l’histoire bouleversante et attachante d’un père et son fils, qui ont du mal à communiquer. Le long-métrage respire la dignité, la sincérité et l’humanité
  • «Ces Français avec leur gueule d’ailleurs, qui se lèvent très tôt pour aller bosser, et dont on parle si peu, j’avais envie de rentrer chez eux, de raconter leur intimité», raconte le réalisateur

PARIS : Pour son premier film comme réalisateur, Samir Guesmi, le talentueux acteur et comédien, était présent avec son équipe, lors de la projection en avant-première du film Ibrahim, mardi 22 juin, à l’UGC Cité à Paris. Une avant-première qui a fait salle comble.

Samir Guesmi est loin d’être un inconnu: il a participé à de nombreux très bons films français, dont ceux de Claude Miller, Nicole Garcia, Noémie Lvovsky, Arnaud Desplechin (Un conte de Noël, Les fantômes d’Ismaël), Rachid Bouchareb, Solveig Anspach, ou encore Bruno Podalydès (Bancs publics, Adieu Berthe). En 2008, dans Andalucia, d’Alain Gomis, il interprète un personnage en quête de son identité. La critique est salutaire, et Samir Guesmi marque de son empreinte le cinéma français. En 2013, il est nommé au César du meilleur acteur pour son second rôle dans Camille Redouble, de Noémie Lvovsky.

Interprété par Adel Bendaher (Ibrahim), Samir Guesmi (Ahmed, le père), Rabah Naït Ouffela (Achille, l’ami d’enfance), Florence Loiret-Caille et Philippe Robbot, Ibrahim relate l’histoire bouleversante et attachante d’un père et son fils qui ont du mal à communiquer. Le long-métrage respire la dignité, la sincérité et l’humanité.

Le fils, Ibrahim, est un jeune lycéen qui apprivoise la dureté de la vie, et se rêve en champion de foot. Il partage sa vie entre son père, Ahmed, écailler à la brasserie du Royal Opéra, un homme sérieux, réservé et silencieux, qui ambitionne de devenir garçon de salle pour améliorer son quotidien et celui de son fils, et son ami d’enfance Achille, qui l’embarque sur un terrain dangereux et tumultueux. L’adolescent finit par commettre une faute qui met en danger sa relation avec son père, et dont les conséquences briseront, entre autres, le rêve d’Ahmed. Confronté aux aléas de la vie, Ibrahim décide de prendre des risques pour réparer sa faute. Cette tentative permettra-t-elle de briser la glace, et au père et à son fils de se parler, enfin, à cœur ouvert?

 

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Pour son premier film comme réalisateur, Samir Guesmi, le talentueux acteur et comédien, était présent avec son équipe, lors de la projection en avant-première du film Ibrahim, mardi 22 juin, à l’UGC Cité à Paris. Photo fournie.

 

Interrogé par Arab News en français, Samir Guesmi révèle qu’il souhaitait raconter, avec ce premier film, la difficulté de communiquer, et l’incapacité à mettre des mots sur des émotions entre un père et son fils. «Ce film est l’histoire d’une tentative de réconciliation entre un père et son fils, d’une déclaration d’amour sans effusion», explique-t-il. «Ahmed (le père) possède une énorme violence en lui, il manque de mots, ne sait pas comment réagir, et préfère se retenir, car il ne sait comment faire sortir cette colère, cette déception que son fils a suscité. Le père est tiraillé entre amour et déception.»

Un film social raconté avec pudeur

Ibrahim et Ahmed vivent dans des conditions modestes, et semblent souffrir de l’absence de la mère, de l’épouse, présente dans le film en filigrane à travers des objets comme une photo, ou encore le tee-shirt «I love NY» qu’Ibrahim porte en permanence, sans parvenir à s’en défaire.

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Samir Guesmi révèle qu’il souhaitait raconter, avec ce premier film, la difficulté de communiquer, et l’incapacité à mettre des mots sur des émotions entre un père et son fils. Photo fournie.

 

Ibrahim est un récit autobiographique et social raconté avec beaucoup de pudeur. Les personnages, dignes et humains, sont attachants, et même dans les moments de colère, la tendresse des regards reste palpable, l’empathie et l’amour se lisent sur les visages.

Samir Guesmi considère que le cinéma français a plus représenté la classe aisée que le prolétariat. «Ces Français avec leur gueule d’ailleurs, qui se lèvent très tôt pour aller bosser, et dont on parle si peu, j’avais envie de rentrer chez eux, de raconter leur intimité», raconte le réalisateur. «C’est ce type de personnages qui m’a fait aimer le cinéma italien d’après-guerre, et celui de Chaplin.»

«Raconter, malgré l’origine sociale pauvre de mes personnages, leur dignité, leur grandeur et leur beauté allait de soi», confie le réalisateur. «Ahmed est l’incarnation de la pudeur, et dernière le roc, se cache un cœur énorme qui se dévoile au fur et à mesure du récit. Lorsque je voulais raconter cette histoire, je me suis dit que le moment le plus fort de mon film, l’énorme révélation, serait la caresse sur la joue.»

 

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Samir Guesmi considère que le cinéma français a plus représenté la classe aisée que le prolétariat. Photo fournie.

 

Interrogé sur l’écriture du film, Samir Guesmi explique que ce sont «les personnages et les situations qui guident l’auteur. Si vous êtes à l’écoute de vos personnages, ils vous conduisent au bon endroit».

Paris filmé autrement

Le tournage a eu lieu dans une cité en briques rouge ocre de cheminots située dans le XXe arrondissement de Paris. Pour la mise en scène, réalisée avec tendresse et pudeur, Samir Guesmi a adapté le style au caractère des personnages: les deux personnages parlent peu, mais se disent des choses avec les yeux. La caméra de Céline Bozon s’immisce dans leur intimité, interprète leur langage par le silence, leurs gestes, leurs apparitions et disparitions, lentes ou furtives, qui en disent long sur leurs attentes respectives. La douleur se lit dans le regard.

«La mise en scène naît aussi des contingences des décors, dont la solution est la simplicité, surtout lorsqu’il s’agit de raconter les rapports humains entre deux personnages qui ont du mal à se dire l’essentiel, à savoir qu’ils sont là l’un pour l’autre. Dans certaines séquences, comme celle entre Jean (Philippe Rebbot), et Ibrahim, j’imaginais une danse gracieuse dans la forme, alors que dans le fond, elle raconte l’horrible», explique-t-il.

Pour mémoire, Samir Guesmi s’est illustré au théâtre, notamment dans des pièces mises en scène par Frédéric Bélier-Garcia (Une nuit arabe, de Roland Schimmelpfennig, La Ronde d’Arthur Schnitzler, Perplexe, de Marius von Mayenburg, ou encore Othello, de Shakespeare par Éric Vigner, au Théâtre de l’Odéon).

Il a également participé à des films grand public: La mentale, de Manuel Boursinhac, Banlieue 13, de Pierre Morel, Ze Film, de Guy Jacques, Ne le dis à personne, de Guillaume Canet, Leur morale…et la nôtre, de Florence Quentin. Plus récemment, Samir Guesmi a tourné dans La mélodie, de Rachid Tami, Tu mérites un amour, de Hafsia Herzi, ou encore Notre Dame, de Valérie Donzelli. Il a aussi joué des rôles dans deux séries de télévision à succès: Engrenages et Revenants.

Ibrahim a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020, et a remporté quatre prix au dernier Festival du film d’Angoulême: le Valois de diamant, le Valois de la musique, le Valois de la mise en scène, et celui du scénario.


Riyad célèbre la Fête de la musique dans une ambiance franco-saoudienne

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  • Côté saoudien, la scène a vibré au rythme de Kosh, beatmaker innovant connu pour ses compositions fusionnant instruments traditionnels et basses électroniques puissantes.
  • Cette soirée festive et généreuse a permis d'instaurer un véritable dialogue entre les cultures, en résonance avec l’esprit originel de la Fête de la musique : un art vivant, accessible et fédérateur.

RIYAD : Riyad a donné le coup d’envoi des festivités de la Fête de la musique, célébrée chaque année depuis sa création en 1982, avec une soirée vibrante organisée au Unstable, lieu emblématique de la scène urbaine saoudienne, organisée par l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française.

Cet événement a rassemblé des artistes français et saoudiens pour un moment musical placé sous le signe de la rencontre et de la créativité.

Parmi les têtes d’affiche françaises, Karimouche a su marquer les esprits. Chanteuse et performeuse inclassable, elle incarne le renouveau du spoken word, un genre à la croisée de la poésie orale, du slam et de la chanson réaliste. Avec sa voix singulière et sa présence scénique magnétique, elle mêle récits personnels, humour piquant et engagement social, le tout dans une langue vive et incarnée. « Je ne connaissais pas Karimouche avant ce soir, et j’ai été bluffée. C’est puissant, drôle, engagé… Elle ne mâche pas ses mots », confie Noura, 28 ans.

À ses côtés, DJ SÔNGE a transporté le public dans un univers sonore dense et hypnotique. Figure montante de la scène électro française, elle explore des paysages musicaux immersifs et afro-futuristes, où les nappes électroniques, les percussions tribales et les harmonies vocales se rencontrent dans un espace sensoriel et onirique. « DJ SÔNGE, c’était une vraie expérience sensorielle. J’avais l’impression de voyager dans un autre monde », raconte Amal, étudiante de 22 ans. « J’aime ça avec la musique électro : elle dépasse les mots. »

Côté saoudien, la scène a vibré au rythme de Kosh, beatmaker innovant connu pour ses compositions fusionnant instruments traditionnels et basses électroniques puissantes.

Enracinée dans le patrimoine sonore du Golfe, sa musique offre un pont audacieux entre modernité et héritage. Autre moment fort de la soirée : la prestation de Seera, jeune artiste folk dont la voix douce et les mélodies épurées ont conquis le public par leur sincérité et leur finesse.

La diversité des styles et des cultures réunis sur scène a été largement saluée par le public. « J’ai adoré le mélange des styles. On passe d’une performance poétique à des beats électroniques, puis à de la folk et tout fonctionne ensemble », s’enthousiasme Julien, un expatrié français de 41 ans.

 « C’est réjouissant de voir des artistes français et saoudiens sur la même scène, dans une telle ambiance, ça donne de l’espoir pour la culture », souligne Youssef, un jeune saoudien.

Cette soirée festive et généreuse a permis d'instaurer un véritable dialogue entre les cultures, en résonance avec l’esprit originel de la Fête de la musique : un art vivant, accessible et fédérateur.

À travers cette soirée haute en couleurs, la Fête de la musique a démontré toute sa capacité à créer des passerelles entre les cultures et à rassembler autour d’un langage universel : celui de la musique. L’enthousiasme du public, la richesse des échanges et l’émotion partagée témoignent d’un véritable engouement pour ce type de rendez-vous artistique en Arabie saoudite.

Pour l’avenir, on peut imaginer que cet événement prenne encore plus d’ampleur, en s’ouvrant à un public plus large et en investissant des espaces en plein air, dans l’esprit originel de la Fête de la musique telle qu’elle est célébrée à travers le monde. Une manière d’amplifier sa portée, de renforcer son caractère festif et populaire, et de faire résonner encore plus loin les voix et les sons de cette belle rencontre franco-saoudienne.

Car la musique a plus que jamais ce pouvoir unique : celui de rassembler, d’émouvoir et d’ouvrir des horizons.


Fête de la musique: grand concert autour de la vasque olympique à Paris

La réinstallation de la vasque olympique 2024 se découpe au coucher du soleil le 12 juin 2025, près d'une structure scénique érigée temporairement pour accueillir le concert de clôture de la Semaine de la musique en France le 21 juin 2025. (AFP)
La réinstallation de la vasque olympique 2024 se découpe au coucher du soleil le 12 juin 2025, près d'une structure scénique érigée temporairement pour accueillir le concert de clôture de la Semaine de la musique en France le 21 juin 2025. (AFP)
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  • Un concert gratuit XXL célèbre samedi à Paris la Fête de la musique, avec pour point d'orgue le retour de la vasque olympique
  • Le concert, qui démarrera à 21H00 dans les jardins du Louvre, réunit 21 artistes

PARIS: Un concert gratuit XXL célèbre samedi à Paris la Fête de la musique, avec pour point d'orgue le retour de la vasque olympique, qui s'élèvera dans le ciel sur une version inédite d'un tube de Daniel Balavoine et sous une forte chaleur.

Quarante ans après sa sortie, "Sauver l'amour", signé d'une des figures de la chanson française, s'apprête à renaître dans une version électro concoctée par le compositeur Victor le Masne, directeur musical des cérémonies des Jeux de Paris.

Cette chanson, destinée également aux plateformes de streaming, doit accompagner la première élévation de la vasque, prévue chaque soir jusqu'au 14 septembre aux Tuileries.

Le concert, qui démarrera à 21H00 dans les jardins du Louvre, réunit 21 artistes dont Abd al Malik, Alex Montembault ("Starmania"), Bernard Lavilliers, Jeanne Added, Kalash, le groupe La Femme ou encore les jeunes talents Solann, Max Baby et Marine, gagnante de la dernière saison de la Star Academy.

La programmation inclut aussi des artistes à l'écho international, comme la chanteuse Camille, oscarisée avec son partenaire Clément Ducol pour la musique du film "Emilia Perez" de Jacques Audiard, Christine and The Queens, projet artistique de Rahim Redcar qui a séduit le public américain, ou le trio de DJs Major Lazer, avec leur carton planétaire "Lean on".

Environ 35.000 spectateurs sont attendus à l'évènement, diffusé sur France 2, alors que la vague de chaleur que traverse la France doit atteindre son pic samedi d'après Météo-France, avec des températures supérieures à 35°C.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a de son côté demandé aux préfets, dans tout le pays, de maintenir "une extrême vigilance", en raison du "niveau très élevé de la menace terroriste" et des risques de débordements.

- "On arrive" -

Cette année, la Fête de la musique semble susciter un engouement particulier sur les réseaux sociaux auprès des touristes internationaux, notamment Britanniques.

Nombre d'entre eux expliquent dans des vidéos sur la plateforme TikTok vouloir se rendre à Paris pour l'évènement, perçu comme "the place to be". "Que ça vous plaise ou non, on arrive", s'exclame ainsi l'influenceur britannique aux 161.000 abonnés Andrew Ola.

Inspiré de la phrase de Victor Hugo, "La musique, c'est du bruit qui pense", le concert parisien entend célébrer "les plus beaux morceaux du répertoire de ces 40 dernières années (...) pour porter un message de paix", a annoncé le ministère de la Culture.

"The Partisan" de Leonard Cohen, "What's going on" de Marvin Gaye ou encore "Redemption Song" de Bob Marley font partie de cette liste, clin d'œil aux "protest songs", morceaux contestataires aux accents sociétaux ou politiques.

Cet événement clôt la première France Music Week, semaine internationale de promotion de la filière musicale française.

D'un coût global de 7 millions d'euros, elle a associé depuis lundi conférences, démonstrations et concerts d'artistes émergents, dans le but de promouvoir "la richesse de la création musicale" tricolore.

L'État s'est également engagé à financer, à travers la banque publique d'investissement Bpifrance, les entreprises de la filière à hauteur de 500 millions d'euros d'ici 2030, notamment pour accompagner des projets de développement à l'international ou des rachats d'actifs.


Le Solstice marque le début de l'été 2025, samedi

Le solstice d'été, qui marque le début astronomique de la saison estivale, commencera le samedi 21 juin 2025, selon la Société astronomique de Djeddah. (Photo d'archive)
Le solstice d'été, qui marque le début astronomique de la saison estivale, commencera le samedi 21 juin 2025, selon la Société astronomique de Djeddah. (Photo d'archive)
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  • Le ciel du Royaume et du reste de l'hémisphère nord connaîtra le solstice d'été samedi à 5h42, heure de La Mecque.
  • C'est le jour le plus long de l'année dans l'hémisphère nord.

RIYAD : Le solstice d'été, qui marque le début astronomique de la saison, aura lieu le samedi 21 juin, selon la Société astronomique de Djeddah.

Le Royaume sera témoin du solstice à 5h42, heure de La Mecque, lorsque le soleil sera directement au-dessus du Tropique du Cancer, latitude.

Le ciel du Royaume et du reste de l'hémisphère nord connaîtra le solstice d'été samedi à 5h42, heure de La Mecque.

À ce moment-là, le soleil sera directement au-dessus du tropique du Cancer, à la latitude de 23,5 degrés nord. Cette année, l'été durera 93 jours.

Majed Abu Zahra, directeur de la société astronomique de Djeddah, a déclaré : "Ce jour-là, le soleil se lève directement au-dessus du tropique du Cancer, à une latitude de 23,5 degrés nord : "Ce jour-là, le soleil se lève à l'extrême nord-est et se couche à l'extrême nord-ouest.

À midi, les ombres des objets sont les plus courtes de l'année, et la trajectoire apparente du soleil prend son arc le plus élevé vers le nord, ce qui le place à son altitude la plus élevée dans le ciel au cours de l'année, en particulier dans les régions situées au nord de l'équateur."

Le solstice d'été a lieu lorsque le soleil atteint son point le plus septentrional apparent dans le ciel. Cela coïncide avec la position de la Terre sur son orbite où son axe est incliné à l'angle maximal (23,5 degrés) par rapport au soleil, ce qui entraîne le jour le plus long et la nuit la plus courte de l'année dans l'hémisphère nord. Dans l'hémisphère sud, la situation est inversée.

Abu Zahra ajoute : "Le solstice d'été ne se produit pas le même jour chaque année, mais plutôt entre le 20 et le 22 juin, en raison de la différence entre l'année civile (365 jours) et l'année tropique (365,2422 jours), ainsi que des effets gravitationnels de la lune et des planètes et des légères fluctuations de la rotation de la Terre, qui sont compensés par l'ajout d'un jour intercalaire tous les quatre ans."

Il est important de faire la différence entre l'été astronomique et l'été climatique.

Les météorologues considèrent que l'été s'étend du 1er juin au 31 août, alors qu'en astronomie, l'été commence lorsque le soleil atteint son altitude maximale, le jour du solstice d'été.

Abu Zahra a déclaré que bien qu'il s'agisse du jour le plus long de l'année en termes de nombre d'heures d'ensoleillement, ce n'est pas nécessairement le plus chaud.

En effet, les océans, la terre et l'atmosphère mettent du temps à absorber et à stocker l'énergie solaire, puis à la restituer. Ce retard dans la perception de la chaleur est connu sous le nom de "décalage saisonnier", de sorte que les températures atteignent généralement leur maximum en juillet ou en août.

Les savants grecs de l'Antiquité, Eratosthène en tête, ont utilisé leurs observations du solstice d'été pour calculer la circonférence de la Terre avec une précision étonnante, en utilisant des principes géométriques simples.

Après le solstice d'été, le soleil semblera se déplacer à nouveau vers le sud dans le ciel, et les heures de clarté diminueront progressivement jusqu'à l'équinoxe d'automne, le 22 septembre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com