Raids israéliens au sud de Damas, 2 soldats syriens tués

Les dégâts causés par un raid israélien au sud de Damas (Photo, AFP PHOTO/HO/SANA).
Les dégâts causés par un raid israélien au sud de Damas (Photo, AFP PHOTO/HO/SANA).
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Publié le Mardi 01 septembre 2020

Raids israéliens au sud de Damas, 2 soldats syriens tués

  • Les tirs israéliens ont visé des positions de l'armée syrienne et du Hezbollah dans le nord de la province de Deraa et au sud-ouest de Damas
  • Israël, qui confirme rarement ses opérations en Syrie, martèle régulièrement qu'il ne laissera pas la Syrie devenir la tête de pont de Téhéran

DAMAS : Au moins deux soldats syriens ont été tués et sept autres blessés dans des raids israéliens lundi soir au sud de Damas, a rapporté l'agence de presse officielle Sana.    

« L'ennemi israélien a visé la région sud avec des missiles et notre défense antiaérienne a répliqué », a indiqué Sana, citant une source militaire. « L'attaque israélienne a fait deux martyrs et blessé sept soldats », a ajouté Sana.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les tirs israéliens ont visé des positions de l'armée syrienne et du Hezbollah chiite libanais dans le nord de la province méridionale de Deraa et au sud-ouest de Damas. 

L'OSDH a confirmé la mort de deux soldats syriens, ainsi que celle de trois combattants non-Syriens. 

Il s'agit du deuxième incident en son genre ce mois. 

Le 3 août, Israël avait - fait rare - revendiqué des frappes sur la province méridionale de Qouneitra, en représailles à des « tentatives » de placer des bombes artisanales le long de sa frontière contestée avec la Syrie.

Depuis le début en 2011 du conflit en Syrie, Israël a mené de nombreux raids contre les forces du régime mais aussi contre ses alliés, l'Iran et le Hezbollah libanais, des ennemis de l'Etat hébreu.

Israël, qui confirme rarement ses opérations en Syrie, martèle régulièrement qu'il ne laissera pas la Syrie devenir la tête de pont de Téhéran.

Le 20 juillet, cinq combattants pro-Iran, dont un membre du Hezbollah libanais, ont été tués dans des frappes israéliennes au sud de Damas, selon l'OSDH, qui a fait aussi état de onze blessés parmi lesquels sept soldats syriens.

En juillet, l'armée israélienne avait déployé de nouveaux renforts le long de sa frontière nord, au carrefour du Liban et de la Syrie, soutenant avoir « élevé son niveau de préparation contre diverses actions ennemies potentielles ».

Une rare poussée de fièvre avait eu lieu dans la foulée à la frontière avec le Liban, l'armée israélienne affirmant avoir déjoué « une tentative d'infiltration d'une cellule terroriste », en référence au Hezbollah, qui a démenti toute implication dans les affrontements annoncés par Israël.   

« Nous allons frapper quiconque nous attaque (...) », avait alors martelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Dimanche, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son mouvement abattrait un soldat israélien pour chaque membre de sa formation tué par Israël, faisant comprendre qu'il n'avait pas encore vengé la victime d'un raid en Syrie.

« Les Israéliens doivent comprendre: lorsqu'ils tuent l'un de nos combattants, nous tuerons l'un de leurs soldats. C'est l'équation », a affirmé Nasrallah lors d'un discours télévisé.


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Hôpitaux de Gaza: l'UE veut une enquête indépendante sur des fosses communes

Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
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  • L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza
  • L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé mercredi par la voix d'un porte-parole vouloir une enquête "indépendante" après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

"C'est quelque chose qui nous contraint à réclamer une enquête indépendante sur tous les soupçons et circonstances" de cette découverte, "parce que cela crée l'impression qu'il pourrait y avoir des violations des droits humains", a déclaré un porte-parole du service diplomatique de l'UE, Peter Stano.

L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès, "et par la découverte de fosses communes à proximité de ces lieux".

L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.