Un commandant de milice irakien jure de venger les victimes d’une frappe américaine

Abou Alaa al-Walae, commandant des Kataib Sayyid al-Shuhada, a déjà été détenu par les troupes américaines en Irak (AP)
Abou Alaa al-Walae, commandant des Kataib Sayyid al-Shuhada, a déjà été détenu par les troupes américaines en Irak (AP)
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Publié le Mardi 06 juillet 2021

Un commandant de milice irakien jure de venger les victimes d’une frappe américaine

Abou Alaa al-Walae, commandant des Kataib Sayyid al-Shuhada, a déjà été détenu par les troupes américaines en Irak (AP)
  • Abou Alaa al-Walae: «Nous voulons mener une opération qui soit à la hauteur de ces martyrs»
  • Le chef du groupe armé irakien a laissé entendre que ses miliciens pourraient utiliser des drones lors de futures attaques

BAGDAD: Le chef d’une milice irakienne soutenue par l’Iran a juré de riposter contre les États-Unis après la mort de quatre de ses hommes lors d’une frappe aérienne américaine le mois dernier à la frontière entre l’Irak et la Syrie, affirmant que ce sera une opération militaire dont tout le monde parlera. 

Abou Alaa al-Walae, commandant des Kataib Sayyid al-Shuhada, a déclaré dans un entretien exclusif accordé à l’Associated Press à Bagdad que la victoire électorale d’Ebrahim Raïssi, chef de la ligne dure du pouvoir judiciaire iranien, renforcera les groupes militants soutenus par l’Iran dans tout le Moyen-Orient au cours des quatre prochaines années. 

Le commandant Al-Walae, qui accorde rarement des entretiens à des organes de presse étrangers, s’est entretenu avec l’AP lundi dans un bureau situé dans un quartier de Bagdad, le long du fleuve du Tigre. 

Le 27 juin, des avions américains ont frappé, près de la frontière irako-syrienne, des installations utilisées, selon le Pentagone, par des milices soutenues par l’Iran pour soutenir des frappes de drones en Irak. Quatre miliciens ont été tués. 

Les Unités de mobilisation populaire, qui regroupent, sous l’égide de l’État irakien, des milices majoritairement chiites – notamment celles visées par les frappes américaines – ont indiqué que leurs hommes étaient en mission pour empêcher une infiltration de Daech, et ont nié la présence d’entrepôts d’armes. 

Les troupes américaines présentes dans l’est de la Syrie ont été la cible de tirs de roquettes le lendemain des frappes aériennes, mais aucune victime n’a été signalée. 

Les États-Unis ont accusé les milices soutenues par l’Iran d’être responsables des attaques, principalement à la roquette, qui ont visé les bases américaines à Bagdad et en Irak. Plus récemment, les attaques sont devenues plus sophistiquées, les milices utilisant des drones. 

Les responsables militaires américains sont de plus en plus alarmés par les frappes de drones visant les bases militaires américaines en Irak. Ces frappes sont devenues plus fréquentes depuis qu’un drone américain a tué le général iranien Qassem Soleimani près de l’aéroport de Bagdad l’année dernière. Le chef de la milice irakienne, Abou Mahdi al-Mouhandis, a également été tué dans cette attaque qui a suscité la colère des législateurs irakiens majoritairement chiites, et a incité le Parlement à adopter une résolution non contraignante visant à faire pression sur le gouvernement irakien pour qu’il expulse les troupes étrangères du pays. 

À la mi-avril, un drone chargé d’explosifs a visé la section militaire de l’aéroport international d’Erbil, dans la région kurde du nord de l’Irak, sans faire de victimes ni de dégâts. La base est également utilisée par les troupes américaines. 

Les responsables américains ont précisé que les milices soutenues par l’Iran ont mené au moins cinq attaques de drones depuis avril. 

Lundi après minuit, un drone a été abattu près de l’ambassade américaine à Bagdad. Il n’y a pas eu de victimes. Deux responsables militaires américains ont déclaré que le drone avait été lancé par des groupes alliés iraniens, ajoutant qu’il était équipé d’explosifs, et qu’il rôdait au-dessus de la base de la coalition dirigée par les États-Unis à Bagdad. 

Les responsables estiment qu’il est encore trop tôt pour identifier le type de drone utilisé. Selon l’ambassade américaine, les systèmes de défense du complexe ont «engagé et éliminé une menace aérienne». «Nous travaillons avec nos partenaires irakiens pour enquêter» sur l’attaque, ajoute le communiqué. 

Al-Walae, un homme à la barbe fournie vêtu d’une chemise et d’un pantalon noirs et d’une casquette de baseball vert olive, a laissé entendre que ses miliciens pourraient utiliser des drones lors de futures attaques. Il n’est pas entré dans les détails. Lorsqu’on lui a demandé si ses hommes avaient utilisé des drones dans le passé contre les troupes américaines en Irak, il n’a pas donné de réponse directe, et est passé à d’autres sujets. 

«Nous voulons mener une opération qui soit à la hauteur de ces martyrs», a-t-il lancé en faisant référence aux quatre combattants tués fin juin. «Même si elle intervient tardivement, le temps n’a pas d’importance.» 

«Nous voulons que ce soit une opération au cours de laquelle tout le monde dise qu’il a pu se venger des Américains», a-t-il poursuivi. «Ce sera une opération bien préparée, qui pourrait venir des airs, de la mer, à la frontière irakienne, dans la région ou n’importe où. C’est une guerre ouverte.» 

L’entretien s’est déroulé dans un bureau décoré d’un poster de Soleimani. Sur une table à côté de lui, une photo encadrée montre Al-Walae debout à côté d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais. 

Al-Walae a fait l’éloge du nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, qui devrait prendre ses fonctions le mois prochain, et il a assuré que les groupes militants soutenus par l’Iran «connaîtront leurs meilleurs moments». 

Quelques jours après son élection le mois dernier, M. Raïssi a rejeté, dans sa première déclaration après le vote, l’idée d’une rencontre avec Joe Biden, ou d’une négociation sur le programme de missiles balistiques de Téhéran, et son soutien aux milices régionales. 

Al-Walae, qui a déjà été détenu par les troupes américaines en Irak, s’est vanté que ses hommes aient été parmi les premiers à se rendre en Syrie voisine pour combattre aux côtés des forces du président Bachar al-Assad en 2012, un an après le début de la guerre civile dans ce pays. Il a raconté que leur première mission était de protéger un lieu saint chiite au sud de la capitale, Damas. Ils ont ensuite combattu dans différentes régions de Syrie. 

Des combattants soutenus par l’Iran venus de toute la région ont rejoint le conflit syrien, contribuant à faire pencher l’équilibre des forces en faveur d’Assad. Des milliers de combattants soutenus par l’Iran restent en Syrie, dont beaucoup sont déployés près de la frontière irakienne dans les villes de Boukamal et de Mayadin. 

Al-Walae a également affirmé qu’il ne s’attendait pas à ce que les élections parlementaires irakiennes aient lieu à la date prévue, en octobre, et qu’elles pourraient être reportées à avril prochain. Il a attribué ce retard à la crise profonde que traverse le pays, notamment aux graves coupures de courant répétées pendant cet été caniculaire. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le forum de Riyad examine le rôle de la traduction dans la promotion de l'identité saoudienne

L'Université Princesse Noura bent Abdelrahman accueillera le 15 mai une conférence intitulée « Traduire l'identité saoudienne à travers d'autres langues et cultures ». (SPA)
L'Université Princesse Noura bent Abdelrahman accueillera le 15 mai une conférence intitulée « Traduire l'identité saoudienne à travers d'autres langues et cultures ». (SPA)
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  • La conférence vise à contribuer à un objectif clé de la Vision 2030 du Royaume, à savoir la promotion des valeurs islamiques et de l'identité nationale, en encourageant les Saoudiens à traduire ces concepts dans d'autres langues et cultures
  • Le rôle de la traduction dans la promotion d'une image positive du Royaume sera également discuté, ainsi que la promotion de la reconnaissance internationale et la mise en évidence de l'impact culturel du Royaume

RIYAD : Le Collège des langues de l'Université Princesse Noura bent Abdelrahman de Riyad accueillera le 15 mai une conférence intitulée « Traduire l'identité saoudienne à travers d'autres langues et cultures ».

L'événement, dont le slogan est « Nous traduisons notre identité », aura lieu au département des conférences et des séminaires et est parrainé par le ministre saoudien de l'Éducation, Yousef Al-Benyan.

Il se concentrera sur le partage du patrimoine culturel, historique, littéraire et intellectuel du Royaume avec un public mondial, a rapporté l'agence de presse saoudienne.


L'interminable attente des proches de jeunes migrants tunisiens perdus en mer

El Hencha fait actuellement face à un exode de jeunes en quête de mieux comme en Europe. (X : @ClimateActionG1)
El Hencha fait actuellement face à un exode de jeunes en quête de mieux comme en Europe. (X : @ClimateActionG1)
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  • Les occupants du bateau étaient surtout des jeunes de 17 à 30 ans, originaires d'El Hencha, bourgade agricole de 6.000 habitants
  • Inès Lafi n'avait aucune idée des intentions de son frère Mohamed, presque 30 ans

EL HENCHA: La plupart avaient gardé le secret: une quarantaine de migrants tunisiens, très jeunes, ont embarqué clandestinement en janvier en quête du "paradis européen" et depuis plus de quatre mois, leurs proches désespèrent de recevoir des nouvelles des disparus.

Ils sont partis vraisemblablement de Sfax (centre), épicentre en Tunisie de l'émigration irrégulière vers l'Italie, la nuit du 10 au 11 janvier sur une mer démontée, selon les familles.

Les occupants du bateau étaient surtout des jeunes de 17 à 30 ans, originaires d'El Hencha, bourgade agricole de 6.000 habitants à 40 kilomètres au nord de Sfax. Une mère et son bébé de quatre mois étaient aussi du voyage.

Inès Lafi n'avait aucune idée des intentions de son frère Mohamed, presque 30 ans, qui gagnait sa vie en conduisant la camionnette familiale de "louage" (taxi collectif).

"Il est sorti vers 22H00 avec son téléphone, sans rien dire à mes parents, sans vêtements de rechange ni sac, comme s'il allait retrouver ses amis", raconte à l'AFP cette ouvrière de 42 ans, qui souffre d'insomnies depuis.

Yousri, 22 ans, est aussi parti en cachette. "La majorité des jeunes n'ont pas informé leur famille, ils se sont débrouillés pour avoir un peu d'argent", confirme M. Henchi, son oncle instituteur.

Meftah Jalloul, poissonnier de 62 ans, savait lui "depuis un certain temps" que son fils Mohamed, 17 ans, "voulait migrer en Europe" et le lui avait déconseillé "mais c'est devenu une idée fixe".

La nuit fatidique, il a tenté d'empêcher son unique garçon de sortir, l'implorant d'attendre une meilleure météo, mais "il m'a embrassé sur la tête et il est parti", relate M. Jalloul.

«Désespérance»

Le commerçant culpabilise: "chaque jour, il créait des problèmes à la maison, il voulait de l'argent pour migrer. C'est moi qui lui ai donné l'argent, donc je suis responsable".

Les Tunisiens ont représenté la deuxième nationalité des migrants illégaux arrivés en Italie (17.304) en 2023, après les Guinéens, selon des statistiques officielles.

"Cette immigration irrégulière ne s'explique pas seulement par des motifs économiques et sociaux", analyse Romdhane Ben Amor, porte-parole de l'ONG FTDES. Il y a aussi "le facteur politique (le coup de force du président Kais Saied à l'été 2021, NDLR) et le sentiment de désespérance des Tunisiens qui ne croient pas dans l'avenir du pays".

Les disparus d'El Hencha, issus de la classe moyenne, pas particulièrement pauvres, partageaient cette "sensation d'horizon bouché".

Le frère d'Inès avait un travail mais "avec 20 dinars par jour (trois euros environ), une fois payé ses cigarettes, il disait qu'il ne pouvait pas faire de projets, ni construire une maison, ni se marier".

Mohamed l'instituteur pointe du doigt "les jeunes déjà en Italie qui publient sur les réseaux sociaux (...) leur quotidien". Les autres "voient ça et veulent changer leur avenir. Ils imaginent l'Europe comme un paradis", souligne-t-il. C'était, pense-t-il, le cas de Yousri qui travaillait dans un café internet pour 10/15 dinars par jour après avoir quitté le lycée avant le bac.

Meftah Jalloul était lui d'accord pour que son fils, également décrocheur scolaire, émigre, mais légalement et seulement après avoir fait une formation. "Il pouvait apprendre un métier: plombier, menuisier, mécanicien", souligne le père de famille.

Aujourd'hui, M. Jalloul lutte pour garder espoir.

«Temps très mauvais»

"Quatre mois se sont écoulés et je pleure mon fils. Ma famille et moi, nous sommes épuisés", dit-il en fondant en larmes.

Lui et d'autres familles se raccrochent à l'idée que l'embarcation aurait pu dériver vers la Libye voisine. Des contacts ont été pris, des recherches menées, en vain.

Inès Lafi et Mohamed Henchi redoutent le pire. Plus de 1.300 migrants sont morts ou ont disparu dans des naufrages l'an passé près des côtes tunisiennes, selon le FTDES.

"Le temps était très mauvais. Même les pêcheurs qui connaissent la mer sont rentrés, lui est sorti", explique Inès, furieuse contre le passeur, connu de tous pour son activité clandestine, qui n'est pas non plus revenu de cette dernière traversée.

Aux autorités, les familles demandent la poursuite des recherches et davantage d'opportunités à El Hencha.

"Il faut enrichir la zone industrielle avec d'autres unités de production, fournir des emplois aux jeunes", estime M. Henchi.

Il faudrait aussi, dit l'instituteur, "construire un état d'esprit différent" avec des programmes éducatifs pour donner envie de bâtir son avenir en Tunisie. Sinon les jeunes "se contentent d'un tour au café, d'un peu de ping-pong ou volley-ball".


Des progrès substantiels dans les négociations du Caire sur la trêve à Gaza

Un jeune garçon observe les parents de Palestiniens tués dans un bombardement israélien, pleurant près de leurs corps dans la cour de l'hôpital al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 mai 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement Hamas. (AFP)
Un jeune garçon observe les parents de Palestiniens tués dans un bombardement israélien, pleurant près de leurs corps dans la cour de l'hôpital al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 mai 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement Hamas. (AFP)
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  • La deuxième phase durera au moins six semaines, les deux parties acceptant de libérer un plus grand nombre d'otages et de prisonniers, et s'engageant également à un arrêt plus long des combats
  • Ahmed Moustafa, expert en sécurité et en politique, a déclaré à Arab News : « Selon mes informations, le Hamas a accepté la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza ».

LE CAIRE : Les pourparlers au Caire entre une délégation du Hamas et des médiateurs égyptiens ont fait des progrès substantiels vers un cessez-le-feu à Gaza, selon une source de haut rang.

Cette source, qui a préféré garder l'anonymat, a déclaré à la chaîne d'information du Caire que les représentants du Hamas et une délégation égyptienne, chargée de la sécurité, étaient parvenus à un consensus sur de nombreux points litigieux.

Quelques heures avant l'arrivée de la délégation du Hamas au Caire samedi, le général Abbas Kamel, chef de la direction des renseignements généraux égyptiens, a reçu un appel téléphonique du chef du mouvement, Ismail Haniyeh, concernant les négociations.

Ahmed Moustafa, expert en sécurité et en politique, a déclaré à Arab News : « Selon mes informations, le Hamas a accepté la première phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza ».

« Cela comprend la libération d'un certain nombre d'otages, avec l'assurance qu'Israël se retirera complètement de Gaza après 124 jours, à l'issue des trois étapes de l'accord majeur qui est coordonné ici au Caire ».

Moustafa a également déclaré que la délégation du Hamas au Caire devrait informer la partie égyptienne de son accord avec seulement des amendements mineurs.

« Je pense que le Hamas s'est mis d'accord sur certains termes avec les médiateurs égyptiens, et auparavant avec les médiateurs qataris sous les garanties américaines », a-t-il précisé.

Toutefois, Moustafa a indiqué que le refus d'Israël de mettre fin à la guerre à Gaza dans le cadre d'un accord sur les otages et sa détermination à éliminer ce qu'il reste du Hamas restent des « points de discorde majeurs ».

Selon Moustafa, un autre point de désaccord concerne l'autorisation de l'entrée dans l'enclave de matériaux à double usage, par exemple du matériel humanitaire qui pourrait également être utilisé à des fins de combat, tel le carburant.

Il a indiqué que la première phase, sur laquelle le Hamas « s'est provisoirement mis d'accord, durera jusqu'à 40 jours, au cours desquels 33 des plus de 100 otages israéliens détenus à Gaza depuis le 7 octobre seront libérés ».

La seconde phase durera au moins six semaines, les deux parties acceptant de libérer un plus grand nombre d'otages et de prisonniers et s'engageant également à interrompre plus longtemps les combats.

Aboud Jamal, chercheur en affaires palestiniennes, a déclaré à Arab News : « Le Hamas a annoncé vendredi soir que des accords avaient été conclus et qu'une délégation du mouvement se rendrait au Caire samedi pour obtenir un accord qui réponde aux exigences des Palestiniens ».

Jamal a ajouté : « Il est clair que les prochains jours devraient être marqués par un accord de cessez-le-feu et la libération de certains otages israéliens ».

« La seule question qui subsiste est celle de la position du gouvernement israélien, qui semble vouloir prolonger la guerre pour maintenir en place le gouvernement de (Benjamin) Netanyahou à la suite des récentes manifestations contre lui en Israël ».

Selon Jamal, le gouvernement israélien a tout intérêt à faire obstruction à tout accord.

« Ainsi, en envoyant sa délégation au Caire et en discutant de son acceptation des termes de l'accord potentiel par l'intermédiaire de médiateurs, le Hamas a devancé le gouvernement de Tel-Aviv, une initiative pour laquelle les dirigeants du mouvement doivent être félicités ».

Il a ajouté « qu’il semble que l'Égypte soit véritablement aux côtés du peuple palestinien et qu'elle soutienne la conclusion d'un accord garantissant un cessez-le-feu afin de sauver ce qui peut l'être de la vie des habitants de Gaza ».

« C'est ce qui ressort de la déclaration publiée par le Hamas avant que sa délégation de sécurité ne se rende au Caire, dans laquelle le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, dit apprécier le rôle joué par l'Égypte ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com