Les leaders du monde réunis pour un Iran libre et démocratique

Des manifestants participent à une manifestation organisée par le Conseil national de la Résistance iranienne contre le régime de Téhéran devant la porte de Brandebourg, à Berlin le 10 juillet 2021. (Photo, AFP)
Des manifestants participent à une manifestation organisée par le Conseil national de la Résistance iranienne contre le régime de Téhéran devant la porte de Brandebourg, à Berlin le 10 juillet 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 13 juillet 2021

Les leaders du monde réunis pour un Iran libre et démocratique

  • Lors du sommet annuel organisé par le CNRI, des Premiers ministres, sénateurs et autres politiciens appellent à un changement de régime dans le pays
  • Le combat central est « entre le peuple et l'opposition organisée qui cherchent la liberté et la démocratie d'un côté, et l'ensemble du régime de l'autre », a déclaré Blinken

LONDRES : D’anciens et actuels dirigeants politiques de l'Europe et de l'Amérique du Nord se sont réunis lundi lors du Sommet mondial de l'Iran libre. Ils ont profité de l’événement annuel pour appeler à un changement de régime, condamner le nouveau président, et exhorter la communauté internationale à faire davantage pour aider le peuple iranien.

Le sommet virtuel, auquel a assisté Arab News, est organisé par le groupe d'opposition le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Les participants ont critiqué le bilan du président Ebrahim Raïssi en matière de droits de l’homme, et ont insisté sur son implication directe dans les meurtres de milliers de prisonniers politiques.

Dans son allocution au début de l’événement de trois jours, l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo affirme que la révolution iranienne de 1979 a déclenché un nombre de conflits. Entre l'Iran et les États-Unis, rappelle-t-il, mais aussi entre le régime iranien et les États du Golfe, arabes sunnites.

«Mais le conflit le plus important à saisir, c’est celui qui vise à redonner à l'Iran la place qui lui revient dans l'histoire», déclare-t-il. «Le combat central se trouve dans les rues, dans les mosquées et dans l'esprit des Iraniens, il réside dans le fossé entre le peuple et l'opposition organisée d’une part, et qui recherchent la liberté et la démocratie, et l'ensemble du régime de l'autre».

«Le régime est, bien entendu, dirigé par (le chef suprême Ali) Khamenei, Raïssi et le Corps des gardiens de la révolution islamique. C’est son zèle qui est révolutionnaire. Il est brutal. Il est théocratique. Il est lâche et kleptocratique», poursuit-il.

Il a notamment nommé le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, une figure clé du régime. Selon lui, il «porte un costume occidental» et «parle anglais et garde le sourire, mais c'est un terroriste qui tuerait son propre peuple pour sauver le régime».

Pompeo précise que le poids des sanctions économiques internationales place le régime «dans son état le plus faible depuis des décennies», et que le taux de participation historiquement bas lors de l'élection présidentielle de juin prouve à quel point «Téhéran est devenu faible».

«C'était un boycott», assure-t-il. « La participation a été la plus faible depuis 1979, et indique un rejet total du régime et de ses candidats. C'était un vrai boycott, et le régime en est conscient», dit-il.

L'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, autrefois chef de l'un des plus grands partis politiques de l'UE, aujourd'hui membre du Parlement européen, estime que «l'élection de Raïssi rendra l'Iran, la région et le monde plus dangereux et intolérants».

Raïssi «déteste nos valeurs démocratiques », dit-il. «N'oublions pas qu'il soumis à des sanctions américaines pour son passé entaché par l'exécution extrajudiciaire de milliers de prisonniers politiques. Et il serait, à mon avis, très difficile pour (le président américain Joe) Biden de défendre une entente avec un homme considéré comme un tueur de masse».

Raïssi, à l'époque procureur à Téhéran, était directement impliqué dans les «commissions de la mort» qui ont rendu des jugements sur des milliers de prisonniers politiques. Pour la plupart membres du groupe d'opposition des Moudjahiddines du peuple iranien, ils ont été sommairement exécutés en 1988, par décret de l'ayatollah Ruhollah Khomeini.

Les participants au sommet comptent des amis et des parents des prisonniers assassinés. Parmi eux figure Maryam Radjavi, la cheffe du CNRI, dont le mari est mort aux mains du régime iranien.

Radjavi condamne le «fascisme religieux» du régime, et exhorte l'ONU et les leaders du monde à traduire Raïssi et Khamenei en justice pour leur rôle dans les meurtres de 1988, qu’elle qualifie de «crimes contre l'humanité», faisant écho à Amnesty International.

Le CNRI plaide pour un Iran «démocratique, laïc et non nucléaire». Des dizaines de participants ont d’ailleurs promis leur soutien au groupe, décrit comme un «gouvernement iranien en attente».

Plus de 250 actuels et anciens hommes politiques d'Amérique du Nord et d'Europe ont assisté ou pris la parole lors du sommet. Parmi eux, des anciens premiers ministres d'Italie, de Belgique, de Suède et d'autres pays, ainsi que des dizaines de sénateurs américains et de membres d’institutions de sécurité nationale.

L'événement annuel ne manque pas de susciter l’ire Téhéran. En 2018, des agents ont tenté de bombarder le Sommet de l'Iran libre à Paris. Le diplomate iranien Assadollah Assadi, converti au terrorisme, a été condamné à 20 ans de prison par un tribunal belge pour son rôle dans l’attentat déjoué.

Un drame diplomatique s’est également produit cette année. Dimanche, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l'envoyé de la Slovénie au sujet de l’allocution préenregistrée de la Première ministre, Janez Jansa, actuelle présidente du Conseil de l'Union européenne.

Dans son discours, Jansa a appelé à une enquête indépendante sur les massacres de 1988. «Le peuple iranien mérite la démocratie, la liberté et les droits de l'homme, et doit être fermement soutenu par la communauté internationale», affirme-t-elle.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.