RIYAD: Mardi, le gouvernement saoudien a réitéré son soutien à une solution qui préserve les droits de l’Égypte et du Soudan, dans le cadre du différend qui oppose ces deux pays à l’Éthiopie au sujet du barrage sur le Nil.
L’Éthiopie place ses espoirs de développement économique et de production d’électricité dans ce barrage, surnommé Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd). Cependant, l’Égypte craint que celui-ci ne menace son approvisionnement en eau du Nil. Le Soudan, quant à lui, s’inquiète de la sécurité du barrage et de son propre débit d’eau.
Le gouvernement a appelé la communauté internationale à mettre en place un mécanisme transparent pour entamer les négociations entre les trois pays afin de trouver une solution à la crise dans un cadre international, et en accord avec l’Union africaine (UA) et la Ligue arabe, selon l’Agence de presse saoudienne.
L’énorme projet de construction sur le Nil bleu est achevé à 80%, et le barrage devrait atteindre sa pleine capacité de production en 2023, ce qui en ferait la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique et la septième du monde, selon les médias officiels éthiopiens.
L’Égypte et le Soudan craignent que le barrage ne réduise le débit d’eau en aval, et n’affecte leurs «droits historiques» sur les eaux du Nil, en vertu d’un traité de partage des eaux signé par les deux pays en 1959, qui accorde à l’Égypte 55,5 milliards de m3 d’eau et au Soudan 18,5 m3.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com