Arrestation des tueurs du chercheur irakien Hicham al-Hachémi

Al-Hashimi a été tué près de son domicile en juillet dernier dans le quartier Ziyouna de Bagdad par deux hommes armés à moto. (Photo, AFP/Archives)
Al-Hashimi a été tué près de son domicile en juillet dernier dans le quartier Ziyouna de Bagdad par deux hommes armés à moto. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 16 juillet 2021

Arrestation des tueurs du chercheur irakien Hicham al-Hachémi

  • Hicham al-Hachémi, spécialiste internationalement reconnu des mouvements jihadistes et figure respectée de la société civile, a été assassiné le 6 juillet 2020 par des hommes à moto, devant son domicile à Bagdad
  • Des dizaines d'opposants irakiens ont été assassinés depuis le soulèvement, réprimé dans le sang (600 morts, 30.000 blessés), et des dizaines d'autres enlevés, parfois brièvement

BAGDAD, Irak : Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a annoncé vendredi l'arrestation des tueurs du chercheur irakien respecté Hicham al-Hachémi, tué il y a un peu plus d'un an en pleine rue à Bagdad, un assassinat qui avait profondément choqué le pays.

"Nous avions promis de capturer les tueurs de Hicham al-Hachémi. Nous avons tenu cette promesse", a déclaré M. Kazimi sur Twitter, sans donner plus de précisions à ce stade.

"Nous avons arrêté des centaines de criminels", a poursuivi le Premier ministre sans dire depuis quand.

"Peu nous importe ce que disent les médias: nous remplissons nos devoirs au service du peuple et de la justice", a-t-il ajouté.

Hicham al-Hachémi, spécialiste internationalement reconnu des mouvements jihadistes et figure respectée de la société civile, a été assassiné le 6 juillet 2020 par des hommes à moto, devant son domicile à Bagdad.

Le chercheur avait vigoureusement pris position en faveur de la révolte populaire de fin 2019 qui réclamait une refonte totale du système politique et dénonçait la mainmise iranienne sur Bagdad.

Des dizaines d'opposants irakiens ont été assassinés depuis le soulèvement, réprimé dans le sang (600 morts, 30.000 blessés), et des dizaines d'autres enlevés, parfois brièvement.

Les activistes et défenseurs des droits humains dénoncent une "totale impunité" en Irak.


Egypte: six morts dans le naufrage d'un sous-marin touristique en mer Rouge 

Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
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  • Le site du journal Akhbar el-Yom a fait état de 19 personnes blessées, qui ont pu être secourues et transportées dans les hôpitaux de proximité ainsi que les personnes décédées
  • Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident

LE CAIRE: Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat.

Le site du journal Akhbar el-Yom a fait état de 19 personnes blessées, qui ont pu être secourues et transportées dans les hôpitaux de proximité ainsi que les personnes décédées.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident.

Hurghada, située à environ 460 kilomètres au sud-est du Caire, est une destination touristique majeure en Egypte.

Les récifs coralliens de la mer Rouge et les îles au large de la côte est de l'Egypte constituent un des principaux attraits, contribuant au secteur touristique vital du pays, qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB.

Alors que des dizaines de bateaux de tourisme sillonnent quotidiennement la zone côtière pour pratiquer la plongée, le site internet de Sindbad Submarines, propriétaire du navire selon Akhbar el-Yom, indique que l'entreprise déploie le "seul véritable" sous-marin de plaisance de la région.

 


Près de 200 000 Palestiniens prient à la mosquée Al-Aqsa

Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique. (WAFA)
Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique. (WAFA)
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  • Des milliers de personnes choisissent de passer la nuit sur le site
  • Les fidèles sont présents malgré les mesures restrictives imposées par Israël

LONDRES : Près de 200 000 Palestiniens ont effectué les prières du soir et du Taraweeh mercredi, 26e jour du Ramadan, à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.

Il s'agit de l'un des nombres les plus élevés de fidèles enregistrés à Al-Aqsa pendant le Ramadan par le département des affaires du Waqf de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa, qui est responsable de la gestion du site.

L'organisation a indiqué que 180 000 personnes ont assisté aux prières du soir et de Taraweeh, malgré les mesures restrictives imposées par Israël à Jérusalem, et que des milliers de fidèles ont choisi de rester à la mosquée Al-Aqsa pendant la nuit pour commémorer Laylat Al-Qadr, également connue sous le nom de Nuit de la Puissance.

Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique, car elle marque le moment où les premiers versets du Coran ont été révélés au prophète Mahomet. Laylat Al-Qadr a lieu pendant les dix derniers jours du Ramadan, période pendant laquelle de nombreux musulmans se consacrent entièrement à l'adoration.

À la fin du Ramadan, le samedi ou le dimanche, les pays à majorité musulmane célèbrent la fête de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours, marquant les festivités de la rupture du jeûne par des visites et des voyages en famille.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le Hamas annonce la mort d'un porte-parole tué dans une frappe israélienne

Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien. (AFP)
Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien. (AFP)
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  • L'armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements sur la bande de Gaza, suivis d'opérations au sol, après deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023
  • Depuis le 18 mars, au moins 855 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé et dévasté, selon le ministère de la Santé du Hamas

GAZA: Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien.

Le mouvement palestinien a annoncé dans un communiqué le décès d'Abdelatif al-Qanou, précisant qu'il avait été tué par une frappe "directe" sur la tente où il se trouvait, dans le secteur de Jabalia.

L'armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements sur la bande de Gaza, suivis d'opérations au sol, après deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Depuis le 18 mars, au moins 855 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé et dévasté, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La frappe ayant visé Abdelatif al-Qanou est la dernière attaque israélienne en date ayant provoqué la mort d'un responsable du Hamas ces derniers jours.

L'armée israélienne a dit le 20 mars avoir tué lors d'une frappe aérienne le chef de la sécurité intérieure du Hamas, Rachid Jahjouh.

Le 18 mars, le Hamas avait indiqué que le chef de son gouvernement dans la bande de Gaza, Essam al-Dalis, ainsi que le patron du ministère de l'Intérieur, Mahmoud Abou Watfa, figuraient parmi quatre responsables tués dans des frappes israéliennes.

Comme Essam al-Dalis, un autre membre du bureau politique du Hamas, Salah al-Bardawil, a été tué avec son épouse dans une frappe israélienne le 22 mars.

"Les frappes visant les dirigeants et porte-parole du mouvement ne briseront pas notre volonté", a assuré le Hamas jeudi.

"Bien au contraire, cela renforcera notre détermination à poursuivre notre chemin jusqu'à la libération de notre terre et de nos lieux saints. Le sang des martyrs restera le moteur et l'inspiration de la résistance jusqu'à la victoire", a-t-il ajouté.