JO-2020: des Syriens en quête d'exploits

Le personnel d'accueil des délégations olympiques tient des pancartes dans le hall des arrivées de l'aéroport international de Tokyo le 8 juillet 2021, avant les Jeux olympiques. (Kazuhiro Nogi/AFP)
Le personnel d'accueil des délégations olympiques tient des pancartes dans le hall des arrivées de l'aéroport international de Tokyo le 8 juillet 2021, avant les Jeux olympiques. (Kazuhiro Nogi/AFP)
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Publié le Samedi 17 juillet 2021

JO-2020: des Syriens en quête d'exploits

Le personnel d'accueil des délégations olympiques tient des pancartes dans le hall des arrivées de l'aéroport international de Tokyo le 8 juillet 2021, avant les Jeux olympiques. (Kazuhiro Nogi/AFP)
  • La Syrie compte sur une délégation certes réduite mais avide d'exploits pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), malgré les contraintes liées à la pandémie et les années de guerre
  • Les sportifs «ont été largement impactés par le coronavirus, notamment le champion du saut en hauteur Majd Eddin Ghazal qui n'a participé à aucune compétition internationale depuis deux ans», a regretté M. Moualla

BEYROUTH : La Syrie, dont la dernière médaille olympique, date des JO d'Athènes en 2004, compte sur une délégation certes réduite mais avide d'exploits pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), malgré les contraintes liées à la pandémie et les années de guerre.

Depuis sa première participation olympique en 1948 à Londres, la Syrie a remporté trois médailles et ne compte qu'un titre grâce à heptathlonienne Ghada Shouaa, sacrée à Atlanta en 1996.

Au Japon, six sportifs, cinq hommes et une femme, ont fait le déplacement. La délégation est formée de Majd Eddin Ghazal (athlétisme/hauteur), Maan Asaad (haltérophilie), Ahmad Hamcho (Equitation/saut d'obstacles), Ayman Kelzieh (natation), Mohamad Maso(Triathlon) et Hend Zaza (Tennis de table), âgée de seulement 12 ans et plus jeune athlète toutes nations confondues aux Jeux de Tokyo.

Le président du comité olympique syrien et ex-nageur Firas Moualla espère quelques belles performances, malgré les difficultés d'entraînement par rapport à la préparation pour les JO de 2016 à Rio. Les sportifs "ont été largement impactés par le coronavirus, notamment le champion du saut en hauteur Majd Eddin Ghazal qui n'a participé à aucune compétition internationale depuis deux ans", a regretté M. Moualla.

"Nous sommes optimistes pour Maan Asaad dont les préparatifs étaient bons. Maan Asaad et Majd Ghazal sont les plus habilités" à réussir des performances, a-t il ajouté. "Nous espérons que Maan remportera une médaille."

Confiant malgré tout

Mais l'haltérophile de 27 ans continue de souffrir de douleurs à une épaule depuis sa participation l'an dernier aux Championnats d'Asie en Ouzbékistan. "Après le championnat (...) j'ai commencé à avoir mal à l'épaule et j'espère m'en sortir", affirme l'athlète qui participe pour la deuxième fois aux JO après l'édition de 2016 à Rio.

Refusant de se laisser décourager, il s'attèle chaque jour à un entrainement strict et "complet" avec son frère et entraîneur, Qais. Avec une médaille de bronze à son palmarès remportée aux Mondiaux-2017 d'athlétisme, Majd Ghazal semble lui moins optimiste.

Pendant des années, il s'était entraîné sous la direction d'Imad Sarraj, qu'il considère comme l'un des meilleurs entraîneurs de Syrie. Ce dernier a toutefois déménagé au sultanat d'Oman en 2017 pour y entraîner l'équipe nationale.

"Nous n'avons toujours pas trouvé de solution à ce problème, depuis quatre ans", déplore l'athlète âgé de 34 ans. "J'ai confiance en Imad Sarraj (...) Nous essayons de l'avoir avec nous à Tokyo", ajoute-t-il.    N'ayant pris part à aucun championnat à l'étranger depuis 2019, le spécialiste du saut en hauteur se dit incapable d'auto-évaluer son niveau de performance actuel.

"Ma préparation pour les JO de Rio était meilleure", reconnait toutefois celui qui avait terminé quinzième en 2016. Mais il refuse de baisser les bras. A "Tokyo ce sera la quatrième fois que je participerai aux Jeux olympiques et je suis optimiste", assure-t-il.  "Rien n'est impossible si les conditions de réussite sont réunies", veut-il croire.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com