Le Hajj touche à sa fin alors que les musulmans célèbrent l'Aïd al-Adha

Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
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Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)
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Publié le Mardi 20 juillet 2021

Le Hajj touche à sa fin alors que les musulmans célèbrent l'Aïd al-Adha

  • Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan
  • La pandémie a forcé les autorités saoudiennes à réduire considérablement le Hajj pourla deuxième année consécutive

MINA, Arabie saoudite: Mardi, après la première lapidation et la suppression des restrictions de l'ihram à Mina, le Hajj  touche à sa fin, alors que les musulmans du monde entier ont commencé à célébrer l'Aïd al-Adha, la fête du sacrifice.

Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont échangé des messages de félicitations avec des dirigeants de pays musulmans du monde entier pour célébrer l'événement. Après un repos de près de six heures à Muzdalifah, les 60 000 pèlerins du Hajj ont été transportés à Mina lundi après minuit, en respectant de strictes mesures sanitaires. Plus de 1700 bus ont été utilisés pour transporter les fidèles à Min Jamarata, à environ cinq kilomètres de la mosquée la plus sainte de l'islam.

Au cours du rituel de la lapidation, chaque pèlerin a lancé sept cailloux vers des piliers de pierre, notamment le grand Jamarat appelé «Jamarat Aqaba», imitant le prophète Abraham, qui aurait lapidé le diable en trois lieux lorsqu'il a tenté de le persuader de violer l'ordre d'Allah en sacrifiant son fils, Ismaël.

Après la lapidation symbolique, les pèlerins ont sacrifié des moutons, les hommes ont rasé leur tête, ont enlevé leurs ihrams (vêtements blancs traditionnels du pèlerin), et ont visité de nouveau la Grande Mosquée pour le Tawaf al-Ifadhah (denier rituel avant de quitter la Mecque), puis sont retournés à Mina, où ils resteront encore deux ou trois jours.

Les autorités de sécurité et de santé, ainsi que les organisateurs du Hajj, se tenaient aux côtés des pèlerins pour leur apporter toute l'assistance nécessaire, et s'assurer du respect des mesures de précaution préventives.

Portant des masques et l'ihram, le vêtement blanc sans couture du Hajj, les pèlerins ont chacun lancé sept pierres vers un pilier symbolisant Satan. (AFP)

Mohammed Yassin Ahmed, un pèlerin indien qui vit dans la ville de l’est d'Al-Khafji, affirme à Arab News qu'il était pleinement satisfait de l'organisation du Hajj de cette année. «Ce Hajj était comme un rêve pour moi, et Dieu merci, j'ai pu le faire d'une manière très confortable. Chaque pèlerin faisait bien attention, et avait le sens des responsabilités pour aider à lutter contre la pandémie de Covid-19.» 

Mohsen, un pèlerin pakistanais qui travaille à Jubaïl, a lui assisté à son premier Hajj. «J'ai été vraiment surpris de voir les excellentes dispositions prises par le gouvernement saoudien. Les responsables travaillent toute la journée pour nous aider à éviter la Covid-19, ce qui est une situation délicate pour nous tous», explique-t-il à Arab News.

L’accomplissement du pèlerinage était limité cette année aux personnes vaccinées âgées de 18 à 65 ans, et seuls les pèlerins se trouvant déjà en Arabie saoudite, citoyens et résidents admissibles, étaient autorisés à y participer.

Mona Hamad, une pèlerine saoudienne qui accomplissait le Hajj pour la première fois, raconte avec émotion son pèlerinage: «Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis ravie de vivre cette expérience. J'éprouve différents sentiments, je suis fière de mon pays, appréciant le Hajj et célébrant l'Aïd. Qu’est-ce qui pourrait m’apporter plus de bonheur? Je suis vraiment transportée de joie.» 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Hajj 2021: l’incidence des épidémies au fil des années
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Hajj 2021 expliqué : Kiswa
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Nucléaire : Paris, Berlin et Londres exhortent Téhéran à entamer des négociations sans « préconditions »

Les bâtiments du siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se reflètent dans les portes arborant le logo de l'agence lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne, en Autriche, le 13 juin 2025.  (Photo de Joe Klamar / AFP)
Les bâtiments du siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se reflètent dans les portes arborant le logo de l'agence lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne, en Autriche, le 13 juin 2025. (Photo de Joe Klamar / AFP)
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  • es ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont « incité l'Iran à revenir au plus vite, sans préconditions, à la table des négociations » sur le programme nucléaire iranien.
  • Abbas Araghchi a estimé que « L'agression israélienne contre l'Iran en pleine négociation avec les États-Unis sur le nucléaire porte un coup à la diplomatie », a-t-il déclaré.

PARIS : Selon une source diplomatique française, les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand ont « incité l'Iran à revenir au plus vite, sans préconditions, à la table des négociations » sur le programme nucléaire iranien.

Lundi soir, Jean-Noël Barrot, David Lammy et Johann Wadephul ont eu un entretien avec la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, et ont en outre « appelé l'Iran à éviter toute fuite en avant contre les intérêts occidentaux, toute extension régionale et toute escalade nucléaire », comme la non-coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la sortie du Traité sur la non-prolifération (TNP) ou le franchissement de seuils d'enrichissement, selon la même source.

Dans la nuit de lundi à mardi, le ministère iranien des Affaires étrangères a fait état d'un appel entre le ministre iranien des Affaires étrangères et chef négociateur pour le nucléaire et ses homologues français, britannique et allemand ainsi que Kaja Kallas. 

Abbas Araghchi a estimé que « L'agression israélienne contre l'Iran en pleine négociation avec les États-Unis sur le nucléaire porte un coup à la diplomatie », a-t-il déclaré.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ainsi que l'UE, sont membres avec la Chine et la Russie d'un accord sur le nucléaire conclu en 2015 et dont les États-Unis s'étaient retirés unilatéralement.

Paris, Berlin et Londres, qui forment le groupe E3, avaient entrepris des discussions avec Téhéran l'an passé pour tenter de trouver un nouvel accord sur le nucléaire.

Parallèlement, les États-Unis avaient entamé des négociations indirectes en début d'année, qui butaient sur la question de l'enrichissement d'uranium iranien.

Un nouveau cycle de négociations était prévu la semaine dernière, mais il a été annulé après les frappes israéliennes.

Les États-Unis et leurs alliés occidentaux, ainsi qu'Israël, que des experts considèrent comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, accusent depuis longtemps la République islamique d'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'elle a toujours nié.

Par ailleurs, des messages ont été transmis par les ministres français, britannique et allemand à Israël « sur la nécessité de ne pas cibler les autorités, les infrastructures et les populations civiles », selon une source diplomatique française.


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.