Le système d'approvisionnement en eau du Liban au bord de l'effondrement, selon l'UNICEF

L'ambassadrice de France au Liban Anne Grillo s'adresse aux membres d'équipage au port de Beyrouth alors qu'un navire décharge l'aide humanitaire offerte par le gouvernement français aux douanes libanaises. (Photo, AFP)
L'ambassadrice de France au Liban Anne Grillo s'adresse aux membres d'équipage au port de Beyrouth alors qu'un navire décharge l'aide humanitaire offerte par le gouvernement français aux douanes libanaises. (Photo, AFP)
Les partisans de Saad Hariri bloquent les rues de Beyrouth après que l’ancien Premier ministre s'est retiré de la formation du cabinet. L'UNICEF a révélé vendredi que plus de 4 millions de personnes, dont 1 million de réfugiés, risquent de perdre l'accès à l'eau potable. (Photo, AP)
Les partisans de Saad Hariri bloquent les rues de Beyrouth après que l’ancien Premier ministre s'est retiré de la formation du cabinet. L'UNICEF a révélé vendredi que plus de 4 millions de personnes, dont 1 million de réfugiés, risquent de perdre l'accès à l'eau potable. (Photo, AP)
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Publié le Samedi 24 juillet 2021

Le système d'approvisionnement en eau du Liban au bord de l'effondrement, selon l'UNICEF

  • La crise du carburant menace de fermer les hôpitaux, les boulangeries et les supermarchés
  • La vie au Liban «est revenue à l'âge de pierre», ironisent des militants sur les réseaux sociaux

BEYROUTH : Les pénuries et la crise monétaire au Liban pourraient conduire à un effondrement du principal système d’approvisionnement en eau du Liban en quelques semaines, a averti l'UNICEF.

«Plus de 4 millions de personnes, dont 1 million de réfugiés, courent un risque immédiat de perdre l'accès à l'eau potable au Liban», a-t-il avisé.

Yukie Mokuo, représentante de l'UNICEF au Liban, a signalé que le secteur de l'eau était «poussé à la destruction par la crise économique actuelle».

«Une perte d'accès à l'approvisionnement public en eau pourrait obliger les ménages à prendre des décisions extrêmement difficiles concernant leurs besoins de base en eau pour le nettoyage et l’hygiène».

Les responsables estiment que le secteur de l'eau était «incapable de fonctionner en raison des coûts de maintenance en dollar, de la perte d'eau, de l'effondrement parallèle du réseau électrique et de la menace d'une augmentation des coûts du carburant».

Avec l'escalade rapide de la crise économique et les pénuries de financement, de carburant et de fournitures telles que le chlore et les pièces détachées, l'UNICEF estime que la plupart des installations de pompages d'eau cesseront progressivement de fonctionner à travers le pays au cours des quatre à six prochaines semaines.

L’UNICEF craint que si le système public d'approvisionnement en eau s'effondre, les coûts pourraient augmenter de 200 % par mois pour obtenir de l'eau auprès d’éventuels fournisseurs privés.

L'avertissement de l'UNICEF arrive à un moment où les approvisionnements en diesel ont atteint un niveau record.

Les manifestants ont bloqué les routes publiques en raison des pénuries de diesel, qui pourraient menacer même les services de santé et l'approvisionnement alimentaire.

Les pénuries pourraient entraîner des manifestations dans des secteurs vitaux qui dépendent du diesel pour produire de l'électricité.

Les propriétaires de groupes électrogènes réunis dans le Grand Beyrouth ont annoncé qu'«ils arrêteront leurs générateurs jusqu'à ce qu'ils puissent obtenir du diesel au prix officiel».

Les gens ont été soumis à l'obscurité récemment lorsque les propriétaires des générateurs ont commencé à rationner la consommation de carburant, ce qui a provoqué des coupures d’électricité.

La vie au Liban «est revenue à l'âge de pierre», ont plaisanté des militants sur les réseaux sociaux.

Depuis la fin de 2019, le Liban est confronté à un effondrement économique sans précédent, que la Banque mondiale classe comme «parmi les pires au monde depuis le milieu du XIXe siècle». Plus de la moitié de la population libanaise vit en dessous du seuil de pauvreté.

Le Liban connaît une pénurie de carburant car les réserves en dollars de la Banque du Liban sont épuisées, malgré que celle-ci a levé les subventions sur des dizaines de produits. La banque a également retardé l'ouverture des crédits à l'importation.

Depuis près d'un an, les partis politiques n'ont pas réussi à s'entendre sur la formation d'un gouvernement capable de sauver le pays en appliquant les réformes exigées par la communauté internationale dans le but d’aider le pays.

La Direction générale du pétrole affiliée au ministère de l'Énergie a exhorté vendredi les compagnies pétrolières à «allouer des quantités de leurs stocks de diesel pour répondre aux besoins des hôpitaux afin d'éviter toute catastrophe humanitaire».

La Direction générale du pétrole a de plus appelé la banque centrale à accélérer l'ouverture des crédits de gazole alors que les stocks d'essence et de diesel ont atteint des niveaux alarmants.

La semaine dernière, l'armée libanaise a offert aux hôpitaux une partie de ses réserves en diesel.

«La crise du diesel est considérable et l'ouverture de crédits ne suffit plus pour répondre aux besoins du marché», a affirmé Georges Brax, membre du Syndicat des propriétaires de stations-service.

Il a souligné que la solution serait de supprimer une fois pour toutes les subventions, comme cela s'est produit pour certains médicaments et produits industriels.

Brax craignait d'atteindre un stade où «nous ne pourrons plus importer de carburant».

Des habitants d'immeubles situés dans des quartiers chics de Beyrouth ont déclaré à Arab News qu'ils avaient eu recours à l'achat de diesel au marché noir pour pouvoir éclairer leurs maisons et faire fonctionner leurs réfrigérateurs, même si cela coûtait très cher.

Cependant, certaines familles ont décidé de réduire la consommation d'énergie afin que les stocks de diesel puissent durer plus longtemps.

Le syndicat des propriétaires de supermarchés a mis en garde contre «les pénuries de diesel car de nombreux produits alimentaires ont besoin de réfrigérateurs et de températures relativement basses. Les pannes de courant nuiront inévitablement à la sécurité alimentaire».

Hani Bohsali, chef du Syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, craignait que «les gens n'aient recours à la consommation de céréales et de conserves uniquement parce que nous avons déjà atteint le fond».

Le Syndicat des propriétaires de boulangeries a averti que le recours au marché noir pour l'approvisionnement en diesel augmentera sans aucun doute le prix du pain.

Il a appelé la Direction générale du pétrole à éviter la crise et à assurer l’approvisionnement en diesel pour les boulangeries avant lundi. Sinon, les boulangeries seront contraintes de fermer leurs portes, a alerté le syndicat.

Le marché noir en pleine croissance, sans aucune sanction officielle effective, s'est également étendu aux médicaments, les pharmacies faisant grève par intermittence pour protester contre l’arrêt des importations.

Les importateurs attendent à leur tour que la banque centrale règle les factures précédentes avec les sociétés pharmaceutiques à l'étranger.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com