«Liberté, liberté»: des milliers de personnes contre le pass sanitaire à Marseille

Dans le cortège, d’autre manifestants brandissaient des panneaux mettant en cause la sûreté des vaccins: «Ni cobaye, ni paria», «Le corps de nos enfants livré aux labos, vous dites oui ?». (AFP)
Dans le cortège, d’autre manifestants brandissaient des panneaux mettant en cause la sûreté des vaccins: «Ni cobaye, ni paria», «Le corps de nos enfants livré aux labos, vous dites oui ?». (AFP)
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Publié le Samedi 24 juillet 2021

«Liberté, liberté»: des milliers de personnes contre le pass sanitaire à Marseille

  • Des «Marseillaises» ont été entonnées sous des banderoles appelant au respect de la liberté de conscience
  • «Je suis libre de ce que je faire de mon corps. On ne connait pas ces vaccins, on n’a pas assez de recul»

MARSEILLE: La manifestation contre le pass sanitaire a fait le plein samedi à Marseille, où des milliers de personnes, toute générations confondues, ont défilé dans une ambiance bon enfant aux cris de "Liberté, Liberté" ou "Macron, ton pass, on n'en veut pas".


Sifflets, applaudissements, poings levés, tambours et danses, cris de joie de se compter si nombreux, dans le cortège qui a défilé du vieux-port à la préfecture et où flottaient des drapeaux tricolores, des "Marseillaises" ont été entonnées sous des banderoles appelant au respect de la liberté de conscience.


"La liberté ne s’injecte pas", disait l’un,  "Nous ne sommes pas mûrs pour l’esclavage", affirmait un autre , "La liberté est immunisée contre vos idées", proclamait un troisième, "Pas de variant dictatorial", ajoutait un dernier. 


"J’ai 18 ans, je viens de passer mon bac et j’ai pas eu le temps de me faire vacciner. Je n’ai pas pu vivre mes 17 ans à cause de la Covid et aujourd’hui, je me sens à nouveau exclu", témoigne Moevai Barati. 


"On veut obliger les gens à prendre un vaccin qui est toujours en test », dénonce de son côté Sylvain, un imprimeur de 27 ans. "Je ne ferai pas l’injection", explique aussi Sandra, une infirmière de 49 ans qui refuse de donner son nom: "Alors, je vais devoir chercher un autre travail. Il faudra bien que je mange. Mon projet de vie est changé mais j’irai jusqu’au bout".


"Notre pays devient totalitaire", juge pour sa part Jean-Claude Dib, 71 ans, chauffeur routier à la retraite qui se dit "prêt à rendre coup pour coup". "Je n’ai rien à perdre, je me battrai jusqu’au bout", dit-il.


Dans le cortège, d’autre manifestants brandissaient des panneaux mettant en cause la sûreté des vaccins: "Ni cobaye, ni paria", "Le corps de nos enfants livré aux labos, vous dites oui ?".


"Je suis libre de ce que je faire de mon corps. On ne connait pas ces vaccins, on n’a pas assez de recul",  explique Josy Leusard, 68 ans, comptable à la retraite.


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.