Port de Beyrouth, an I : blocage, faillite et délitement

Dans cette photo d'archives prise le 5 août 2020, une vue aérienne montre les dégâts massifs subis par les silos à grains du port de Beyrouth (C) et les environs, un jour après qu'une explosion massive a frappé le port au cœur de la capitale libanaise. AFP
Dans cette photo d'archives prise le 5 août 2020, une vue aérienne montre les dégâts massifs subis par les silos à grains du port de Beyrouth (C) et les environs, un jour après qu'une explosion massive a frappé le port au cœur de la capitale libanaise. AFP
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Publié le Mercredi 04 août 2021

Port de Beyrouth, an I : blocage, faillite et délitement

  • Officiellement, on a promis aux Libanais que la vérité sur l’explosion serait faite le plus rapidement possible
  • L’explosion du port de Beyrouth aurait dû faire l'objet d'une enquête sérieuse et minutieuse

PARIS: La période post-4 août 2020 est à la fois marquée par l’érosion économique et par une impasse politique. Les répercussions de la catastrophe survenue dans le port de Beyrouth n’ont fait qu’aggraver la crise multidimensionnelle qui frappe le pays. Cette dernière semble ne jamais devoir finir en raison de la conjonction de facteurs internes et externes de déchirements et d’instabilité. Dans ce contexte qui pèse sur le proche avenir du Liban, la menace qui pèse sur le pays du Cèdre est d’ordre existentiel.

Un an après l'explosion de Beyrouth, le spectre de l’impunité est dans tous les esprits, à la fois à cause de précédents dans l’histoire du pays et des comportements habituels de ses hommes politiques. Pour l’heure, personne n'est tenu pour responsable. Après l’éviction du magistrat Fadi Sawan, les menaces proférées contre ce dernier et la non-coopération de la classe politique, les Libanais attendent des réponses du juge actuellement chargé de l’enquête, Tarek Bitar.

Camoufler les faits

Officiellement, on a promis aux Libanais que la vérité sur l’explosion serait faite le plus rapidement possible. L’impatience des proches des victimes est donc à la mesure des espérances déçues, et beaucoup dénoncent les défaillances de l’enquête judiciaire. Une liste impressionnante de personnes à interroger, parmi lesquelles des responsables politiques et des directeurs de la sécurité de l’époque, a bien été établie; mais cette initiative fut sans suite en raison de l’immunité des parlementaires concernés. D’autres prérogatives et de nouveaux obstacles ont fait leur apparition, comme si l’on avait voulu camoufler les faits et empêcher l’enquête de suivre son cours.

Si l’intégralité du nitrate avait explosé, toute la capitale aurait été détruite

Quoi qu’il en soit, la question de l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth est très grave. Elle aurait dû faire l'objet d'une enquête sérieuse et minutieuse. En effet, le hangar no12 contenait 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium déposé depuis 2013. Cette explosion, assimilée à un séisme de magnitude 3,3 et qui a littéralement dévasté la moitié de la ville de Beyrouth, constitue une effroyable «négligence», à en croire les autorités libanaises. Elle pourrait tout aussi bien avoir été préméditée.

Si l’intégralité du nitrate avait explosé, toute la capitale aurait été détruite. Or, quand la détonation s’est produite, le hangar no12 en contenait 500 à 600 tonnes. Dès lors, la question qui se pose est la suivante: où est passé le reste? En Syrie, au Liban, ailleurs?

Parmi les autres interrogations cruciales figurent celles-ci: a-t-on délibérément fait entrer ce nitrate d’ammonium au Liban pour le stocker? Et qui l’a apporté?

beyrouth
Sur cette photo d'archive prise le 4 août 2020, des hommes font un geste sur les lieux d'une explosion au port de Beyrouth. STR / AFP

Qui, à l'intérieur et à l'extérieur du port, a facilité les choses et tiré toutes les ficelles dans cette affaire? La corruption qui prospère, dans le port ou au sein de l’ensemble des institutions étatiques, a-t-elle joué un rôle dans cette négligence présumée – ou peut-être a-t-on fermé les yeux? Comment expliquer l’attitude du courant prosyrien lié au Hezbollah, qui n’a pas voulu pousser plus avant les enquêtes?

Des éléments concordants soulignent que le nitrate venait de Russie et le plus probable est que cette quantité était destinée au régime syrien pour qu’il l’utilise dans la fabrication de munitions contre les rebelles et la population. Le Hezbollah et une partie du pouvoir libanais auraient visiblement été impliqués dans ce stratagème.

Ces interrogations, parmi d’autres, doivent recevoir une réponse rapide et précise – à moins qu'il ne soit trop tard. En effet, les développements liés à la crise subie par la population et l’acharnement des tenants du «système» à protéger les supposés coupables menacent sérieusement les suites de l’enquête.

Intensifier la mobilisation

Tout cela devrait inciter les parents de victimes et les groupes issus de la révolution du 17 octobre 2019 à intensifier la mobilisation afin d’empêcher toute mascarade. Le 1er anniversaire de la catastrophe du port de Beyrouth pourrait être à l’origine d’une escalade de violence si les efforts hâtifs pour former un nouveau gouvernement, après le renoncement de Saad Hariri, n’aboutissent pas. Un prolongement de l’impasse politique risquerait d’accentuer l’obstruction de l’enquête.

Les Beyrouthins qui ont été témoins de la tragédie du 4 août 2020 ont l’impression que «la planète Saturne» (symbole du pessimisme) n’a jamais quitté le ciel du Liban

Les Beyrouthins qui ont été témoins de la tragédie du 4 août 2020 ont l’impression que «la planète Saturne» (symbole du pessimisme) n’a jamais quitté le ciel du Liban, comme si la souffrance devait être le lot d’une ville secouée par les tremblements de terre tout au long de son histoire et qui, à chaque fois, est condamnée, tel le phénix, à renaître de ses cendres. C'est un peu comme si la tristesse était inscrite dans l’agenda du peuple libanais, qui désormais fait face à une crise structurelle et multidimensionnelle.

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Sur cette photo d'archive prise le 17 août 2020, Karlen pleure lors du cortège funèbre de son mari Charbel Karam, de son frère Najib Hitti et de son cousin Charbel Hitti dans leur ville natale de Qartaba, au nord de la capitale libanaise Beyrouth. JOSEPH EID / AFP

Tragédie grecque

En effet, depuis 1968 et jusqu’à ce jour, les défis s’accumulent pour ce petit pays malmené par une série de crises, de guerres, d'occupations extérieures et de déséquilibres internes. Alors que les citoyens peinent à gagner leur vie, la classe moyenne, qui a vu son argent englouti par les banques, est en train de disparaître. En outre, le Liban continue d'être pris en otage par l’axe iranien. L’explosion meurtrière du port de Beyrouth, qui a fait plus de deux cents morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés, a transformé cette histoire libanaise déjà douloureuse en une véritable tragédie grecque.

L'horreur de la catastrophe, que l’on a comparée aux drames de Hiroshima et de Tchernobyl, a marqué les esprits

L'horreur de la catastrophe, que l’on a comparée aux drames de Hiroshima et de Tchernobyl, a marqué les esprits. Elle a détruit d’authentiques joyaux historiques de Beyrouth comme les quartiers huppés du centre de la capitale, de Gemmayzé et d’Achrafieh.

Face aux conséquences terribles de cet événement, il est légitime de s’interroger. Pourquoi cette haine à l’encontre de Beyrouth, et pourquoi chercher constamment à détruire son infrastructure, son patrimoine et sa vocation? Si les répercussions directes de ce drame concernent le port de Beyrouth, considéré depuis longtemps comme le «port de la région», le centre culturel, financier et hospitalier de la capitale a été également gravement affecté par l’explosion.

Avec cet «attentat» mené contre le port de Beyrouth, on continue à détériorer le rôle du Liban et sa place dans le système régional, à l’heure des recompositions géopolitiques en Méditerranée et au Moyen-Orient.

L’autre aspect de la période post-4 août 2020 réside dans la crainte que le port beyrouthin perde son statut de principal port de l’Orient

Même si le Liban se trouve aujourd’hui dans un état lamentable, plusieurs acteurs extérieurs se sont lancés dans une compétition dans le but reconstruire le port de Beyrouth ou de faire de cette initiative un levier pour rallier d’autres objectifs. Parmi ces acteurs figurent la France, l’Allemagne, la Russie, la Chine et la Turquie – tout cela sous l’œil vigilant des États-Unis.

L’autre aspect de la période post-4 août 2020 réside dans la crainte que le port beyrouthin perde son statut de principal port de l’Orient et que Beyrouth ne représente plus la porte du Levant, abandonnant ainsi le rôle historique qu’il a joué depuis la seconde moitié du XIXe siècle.

On évoque d’ailleurs les ports de Haïfa et d’Izmir comme des alternatives et certains font un lien avec les développements relatifs à l’actuelle normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes ou avec le projet chinois de la «nouvelle Route de la soie». Il est toutefois prématuré de prédire le pire pour le pays du Cèdre. Malgré l’étiolement de son état et le pourrissement causé tant par ses propres fils que par les guerres entreprises avec les autres, sa côte méditerranéenne (Beyrouth, Tripoli et Saïda) lui offre toujours un avantage géopolitique important.


L’Arabie saoudite condamne l’attaque contre un convoi humanitaire au Soudan

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  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères « rejette catégoriquement » tout acte menaçant la sécurité des civils et des travailleurs humanitaires
  • La Ligue musulmane mondiale condamne également fermement l’attaque contre le convoi d’aide

​​​​​​RIYAD: L’Arabie saoudite a condamné jeudi une attaque survenue la veille contre un convoi d’aide du Programme alimentaire mondial dans la région du Darfour-Nord, au Soudan.

Trois camions ont pris feu lorsque le convoi, composé de 16 véhicules, a été ciblé mercredi alors qu’il tentait de livrer de l’aide dans une zone frappée par la famine au nord d’El-Fasher.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré que le Royaume rejetait catégoriquement « tout ce qui menace la sécurité et la sûreté des civils, ainsi que des travailleurs humanitaires et de secours ».

Il a ajouté : « Le Royaume appelle toutes les parties soudanaises à respecter les engagements pris dans la Déclaration de Djeddah du 11 mai 2023, notamment la protection des civils et la sécurisation des corridors humanitaires. »

La Ligue musulmane mondiale (LMM) a également fermement condamné l’attaque, la qualifiant de « violation grave des valeurs religieuses et du droit international, alors que le peuple soudanais subit les ravages de la guerre », selon l’agence de presse saoudienne SPA.

Dans un communiqué, la LMM a exhorté les parties en conflit à se conformer aux dispositions de la Déclaration de Djeddah, signée en mai 2023, et à accorder la priorité à « un dialogue sérieux et constructif » en vue d’une solution politique au conflit.

La Déclaration de Djeddah, parrainée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, a été signée en mai 2023 par les deux principaux belligérants de la guerre civile : les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide.

Elle engageait les deux camps à garantir la libre circulation de l’aide humanitaire à travers le pays.

Le conflit, déclenché en avril 2023, est à l’origine de l’une des pires crises humanitaires mondiales. Le Darfour-Nord est le théâtre des combats les plus violents, mettant plus d’un million de personnes au bord de la famine. À l’échelle nationale, 25 millions de Soudanais souffrent de la faim aiguë.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l'armée pilonne Gaza-ville

De la fumée s'élève après une frappe israélienne dans la ville de Gaza, jeudi, dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire sur le territoire dévasté. (Reuters)
De la fumée s'élève après une frappe israélienne dans la ville de Gaza, jeudi, dans le cadre d'une nouvelle campagne militaire sur le territoire dévasté. (Reuters)
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  • Benjamin Netanyahu a ordonné l’ouverture de négociations pour la libération de tous les otages détenus à Gaza, dans le cadre d’une proposition de trêve de 60 jours soutenue par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis
  • Malgré cette ouverture diplomatique, l’armée israélienne poursuit ses préparatifs pour une offensive massive sur Gaza-ville, dernier bastion stratégique du Hamas, aggravant la crise humanitaire sur place

Jérusalem: Benjamin Netanyahu a ordonné jeudi l'ouverture de négociations pour libérer "tous" les otages à Gaza, en réponse à une nouvelle proposition de trêve dans le territoire palestinien, où l'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza en vue d'une offensive annoncée.

"J'ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël", a déclaré le Premier ministre.

Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs - Egypte, Qatar et Etats Unis - en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts.

Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être liberés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée.

M. Netanyahu a en parallèle affirmé être sur le point d' "approuver les plans" militaires "visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza", la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à "vaincre" ce dernier.

- "Evacuation complète" -

Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l'armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de Gaza-ville pour les prévenir d'une prochaine "évacuation complète" et leur enjoindre de "préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud".

L'armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu'elle leur fournirait "un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital".

Le ministère de la Santé de Gaza, sous l'autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela "affaiblirait ce qui reste du système de santé", et "priverait plus d'un million de personnes de leur droit aux soins médicaux".

Cinq divisions doivent, selon l'armée, participer à l'assaut contre Gaza-ville et ses environs. L'armée va aussi rappeler pour début septembre 60.000 réservistes supplémentaires.

Le ministre de la Défense Israël Katz a approuvé mercredi l'opération, l'armée disant être désormais positionnée "en périphérie" de Gaza-ville.

- 48 morts selon la Défense civile -

Sur le terrain, les bombardements ont continué à Gaza-ville, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (nord-ouest) et de Sabra, un quartier oriental déja pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins.

Une journaliste de l'AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi de très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire.

Des panaches de fumée étaient visibles s'élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s'est accéléré en début de soirée.

Débarqués par camions, près d'une centaine de soldats ont pris place à bord d'un convoi d'une trentaine d'engins blindés stationnés sur la frontière, où l'activité militaire semblait néanmoins relativement normale.

La Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l'armée a rejeté ce bilan.

Le cabinet de sécurité présidé par M. Netanyahu a approuvé début août un plan de conquête de Gaza-ville et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages.

Israël contrôle aujourd'hui environ 75% du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d'habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe humanitaire.

- "Sauver les otages" -

La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée de plus d'aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Jihad islamique, son allié.

Les captifs restants seraient libérés lors d'une deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent.

Les proches d'otages plaident pour qu'Israël accepte cette proposition, "qui peut sauver des otages" souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. son rejet par Israël "condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l'oubli", a-t-elle mis en garde.

Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.


Le ministère saoudien des affaires étrangères accuse Israël de "génocide" à Gaza

Une femme palestinienne est assise à côté de ses affaires sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de tentes abritant des personnes déplacées, à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 21 août 2025. (Reuters)
Une femme palestinienne est assise à côté de ses affaires sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de tentes abritant des personnes déplacées, à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 21 août 2025. (Reuters)
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  • Le ministère condamne les "crimes" de Tel-Aviv concernant l'expansion des colonies et le déplacement des Palestiniens

RIYAD : Le ministère saoudien des Affaires étrangères a accusé Israël d'actes équivalant à un "génocide" à Gaza, dans un communiqué publié sur X jeudi.

Le Royaume "condamne avec la plus grande fermeté la persistance des autorités d'occupation israéliennes dans leurs crimes contre le peuple palestinien et sa terre occupée".

Tel-Aviv continue de "déplacer" les Palestiniens sur leurs terres et de les empêcher de créer un État indépendant.

"Cela inclut l'expansion continue de la construction de colonies autour de Jérusalem occupée, ainsi que l'expansion de leurs opérations et de leurs agressions, qui s'apparentent à des crimes de génocide contre des civils sans défense dans la bande de Gaza", a déclaré le ministère.

Le ministère a condamné ce qu'il a qualifié de "graves violations du droit international" et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

La "mise en œuvre de ces plans israéliens dangereux ... sans dissuasion" menace la "sécurité et la stabilité" régionales et la "légitimité de l'ordre international", a déclaré le ministère.

Israël est actuellement accusé de crimes de guerre et de génocide par la Cour internationale de justice. En outre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la défense Yoav Gallant.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com