Covid-19: les tests antigéniques rapides mis en place en Israël

Pays de neuf millions d'habitants, Israël a été l'un des premiers à lancer, en décembre, une vaste campagne de vaccination, à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer (Photo, AFP).
Pays de neuf millions d'habitants, Israël a été l'un des premiers à lancer, en décembre, une vaste campagne de vaccination, à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 08 août 2021

Covid-19: les tests antigéniques rapides mis en place en Israël

  • Le test rapide, destiné notamment aux personnes n'étant pas vaccinées et ayant besoin d'un pass sanitaire ou celles guéries de la Covid, offre des résultats en 15 minutes
  • Le dépistage dans ces stations coûte 52 shekels (environ 17 euros) et permet l'obtention du pass sanitaire du ministère de la Santé, valable 24h

JERUSALEM: Israël a mis en place dimanche des stations de test antigénique rapide à travers le pays, face à une augmentation des cas de coronavirus ces dernières semaines, a annoncé le service d'urgence Magen David Adom.

"A la demande du ministère de la Santé, Magen David Adom (MDA) a ouvert dimanche 120 stations de détection rapide du coronavirus", selon un communiqué de cet équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Le test rapide, destiné notamment aux personnes n'étant pas vaccinées et ayant besoin d'un pass sanitaire ou celles guéries de la Covid, offre des résultats en 15 minutes.

Le dépistage dans ces stations coûte 52 shekels (environ 17 euros) et permet l'obtention du pass sanitaire du ministère de la Santé, valable 24h.

Depuis dimanche matin, les personnes non vaccinées doivent présenter un test de moins de 24 heures alors que le ministère a également annoncé élargir le pass sanitaire aux enfants de moins de 12 ans dès le 20 août.

Israël essaie d'éviter un nouveau confinement alors que le pays a connu ces dernière semaines une hausse des contaminations.

"Le confinement sera imposé en dernier recours", a assuré le ministre de la Santé Nitzan Horowitz dans un communiqué, saluant le lancement du test rapide.

Pays de neuf millions d'habitants, Israël a été l'un des premiers à lancer, en décembre, une vaste campagne de vaccination, à la faveur d'un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer. Cet accord donnait à l'Etat hébreu un accès rapide à des millions de doses payantes en échange de données biomédicales sur les effets du vaccin.

La campagne a permis de faire chuter le nombre de cas, mais ces dernières semaines les contaminations sont reparties à la hausse avec la propagation du variant plus contagieux Delta, chez des adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes vaccinées il y a plus de six mois.

Le 29 juillet, Israël a lancé une nouvelle campagne pour fournir une troisième dose de rappel aux personnes âgées et réinstauré le pass sanitaire. 

Seules les personnes complètement vaccinées, guéries du Covid-19 ou munies d'un test négatif sont ainsi autorisées à entrer dans un lieu, intérieur ou extérieur, accueillant plus de 100 personnes.

Au cours des 24 dernières heures, Israël a recensé 2.886 nouveaux cas. Selon le dernier bilan officiel, le pays a enregistré au total 898.433 infections et 6.535 décès depuis le début de la pandémie.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.