Les Palestiniens manifestent contre la violation israélienne du site patrimonial d’Hébron

Les forces de sécurité israéliennes s’opposent aux fidèles palestiniens lors d’une manifestation organisée à Hébron, après la prière du vendredi, à la mosquée d’Ibrahim. (AFP)
Les forces de sécurité israéliennes s’opposent aux fidèles palestiniens lors d’une manifestation organisée à Hébron, après la prière du vendredi, à la mosquée d’Ibrahim. (AFP)
Des fidèles palestiniens tentent d’échapper aux gaz lacrymogènes lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes dans la ville divisée d’Hébron, en Cisjordanie occupée, le 13 août 2021. (AFP)
Des fidèles palestiniens tentent d’échapper aux gaz lacrymogènes lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes dans la ville divisée d’Hébron, en Cisjordanie occupée, le 13 août 2021. (AFP)
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Publié le Lundi 16 août 2021

Les Palestiniens manifestent contre la violation israélienne du site patrimonial d’Hébron

  • Des membres palestiniens de la Knesset se sont rendus à Hébron samedi dernier afin de soutenir les démarches qui visent à préserver ce site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco
  • L’Unesco a déclaré que la vieille et contestée ville d’Hébron, située en Cisjordanie occupée, était en danger, bien que les États-Unis et Israël aient mené une action diplomatique concertée dans le but de modifier la décision

AMMAN: Les manifestations contre les tentatives qu’entreprend Israël pour réaliser des travaux de construction près de la mosquée d’Ibrahim, à Hébron, se sont intensifiées après que des entrepreneurs, protégés par l’armée israélienne, ont commencé à mettre en œuvre un projet qui comprend notamment l’installation d’un ascenseur électrique à proximité du lieu de culte.

Des membres palestiniens de la Knesset se sont rendus à Hébron samedi dernier afin de soutenir les démarches qui visent à préserver ce site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

L’Unesco a déclaré que la vieille et contestée ville d’Hébron, située en Cisjordanie occupée, était en danger, bien que les États-Unis et Israël aient mené une action diplomatique concertée dans le but de modifier la décision.

Sami Abu Shehadeh, un membre de la Knesset, a révélé à Arab News qu’une délégation de la Liste arabe unie avait été reçue par le maire de la ville, des responsables du waqf (ce mot désigne, dans le droit islamique, une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, NDLR) et la Chambre de commerce.

«Les changements que les Israéliens tentent de mettre en place dans l’enceinte de la mosquée sont illégaux et racistes», estime-t-il. Selon lui, si les Israéliens prétendent aider les personnes handicapées en opérant ces changements, «même cet acte prétendument bienveillant ne concerne pas les Palestiniens handicapés, puisque la zone est strictement réservée aux colons juifs».

M. Abu Shehadeh, comme d’autres personnes, a été lui-même témoin des difficultés auxquelles font face les fidèles palestiniens pour accéder à leur propre mosquée. «En tant que membres de la Knesset, nous ne pouvons être réprimés par l’armée, et nous avons pourtant eu du mal à franchir de nombreux postes de contrôle. Inutile de vous dire ce que vivent les Palestiniens ordinaires», s’indigne-t-il.

 

«En tant que membres de la Knesset, nous ne pouvons être réprimés par l’armée, et nous avons pourtant eu du mal à franchir de nombreux postes de contrôle. Inutile de vous dire ce que vivent les Palestiniens ordinaires.»

Sami Abu Shehadeh

M. Abu Shehadeh ajoute que ce qu’il a vu sur un seul kilomètre carré constitue «le terrain le plus laid de la colonisation israélienne raciste».

La délégation de la Liste arabe unie a été arrêtée dans la rue Shuhada à Hébron. La fermeture de cette artère, en 1994, avait provoqué des pertes commerciales d’1,2 milliard de dollars (soit plus d’un milliard d’euros) pour les boutiques palestiniennes situées au cœur de la vieille ville.

M. Abu Shehadeh a toutefois fait part d’une remarque positive: il a expliqué que la délégation était «agréablement surprise» de constater que de nombreux citoyens palestiniens d’Umm al-Fahm et de Jaffa, en Israël, étaient venus exprimer leur solidarité.

Dana Mills, directrice du développement et des relations extérieures du mouvement Peace Now, explique à Arab News que le problème de la mosquée n’est pas «une question d’accessibilité» mais relève plutôt d’«un exercice de souveraineté».

En prétextant l’accessibilité, Israël construit un ascenseur et un pont sur l’un des sites les plus sacrés de l’islam et du judaïsme, souligne-t-elle. Elle signale que l’amélioration des exigences d’accessibilité «devait se faire avec le consentement du waqf musulman».

«Il n’est pas trop tard pour suspendre ce projet et nous appelons le gouvernement israélien à mettre immédiatement fin aux travaux», fait-elle savoir.

Vendredi dernier, les Palestiniens ont fermé unilatéralement toutes les mosquées d’Hébron, encourageant les fidèles à visiter la mosquée d’Ibrahim en signe de protestation pacifique.

De nombreuses personnes qui se sont rendues sur le Lieu saint déclarent avoir été victimes de la violence israélienne.

Tarik Salmi, porte-parole du mouvement Djihad islamique, explique que ces actes israéliens visent à «prendre le contrôle de la mosquée». «Le nouveau projet de l’activité coloniale est de construire un couloir séparé et un ascenseur électrique pour permettre aux colons d’atteindre le toit de la mosquée. Ce projet a pour objectif de modifier le site islamique historique, qui fait partie du patrimoine arabe et islamique de la ville d’Hébron», affirme-t-il.

Selon lui, lors de la 44e session du Comité du patrimoine mondial, qui s’est tenue au mois de juillet dernier à Fuzhou, en Chine, il a été décidé que «la vieille ville d’Hébron conserverait son statut de “patrimoine en péril”».

L’Unesco déplore que «les fouilles israéliennes», «illégales en vertu du droit international», «nuisent à l’authenticité et à l’intégrité du lieu».

L’organisation a également «pris note des rapports relatifs aux nouveaux projets prévus, y compris celui de l’installation d’un ascenseur électrique».

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Un émissaire américain «satisfait» par la réponse du Liban à sa demande de désarmer le Hezbollah

"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun. (AFP)
"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun. (AFP)
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  • "C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire", a-t-il dit, qualifiant de "très responsable" la position du Liban
  • Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain "des idées pour une solution globale" lors de leur réunion

BEYROUTH: Un émissaire américain s'est déclaré lundi "satisfait" par la réponse de Beyrouth à sa demande de désarmer le Hezbollah, qui sort affaibli d'une guerre avec Israël, et a exhorté le Liban à suivre l'exemple de la Syrie qui a entamé le dialogue avec Israël.

"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun.

"C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire", a-t-il dit, qualifiant de "très responsable" la position du Liban.

Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain "des idées pour une solution globale" lors de leur réunion.

Un responsable libanais qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que la partie libanaise avait soumis une réponse initiale il y a deux jours aux Etats-Unis, qui avaient demandé des modifications.

Les responsables libanais "se sont réunis tout le weekend pour élaborer la version finale", a-t-il ajouté.

Lors d'une visite précédente à Beyrouth le 19 juin, M. Barrack, ambassadeur des Etats-Unis en Turquie et émissaire pour la Syrie, avait demandé aux autorités libanaises de s'engager formellement à désarmer le Hezbollah pro-iranien.

Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre avec Israël, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement islamiste refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l'armée israélienne ne s'est pas totalement retirée du Liban.

Dimanche, son chef, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n'allait pas "capituler" ou rendre ses armes sous la menace. Il a ajouté que Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre les deux parties en novembre 2024, en se retirant notamment des territoires qu'il occupe encore au Liban et en arrêtant ses frappes contre le Liban.

"Perle de la Méditerranée" 

L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, mais il repose sur une résolution de l'ONU prévoyant le désarmement des milices sur l'ensemble du territoire libanais.

L'émissaire américain a souligné que le Hezbollah était aussi "un parti politique". "Le Hezbollah doit voir qu'il y a un avenir pour eux, que cette voie n'est pas uniquement dirigée contre eux", a-t-il dit, faisant miroiter "la paix et la prospérité".

M. Barrack a par ailleurs averti le Liban qu'il serait "laissé de côté" s'il ne rejoignait le camp du changement dans la région, prenant l'exemple de la Syrie voisine qui a engagé selon lui un "dialogue" avec Israël.

"Le dialogue a commencé entre la Syrie et Israël, tout comme le dialogue doit être réinventé par le Liban", a-t-il dit.

Il a souligné que le président Donald Trump était convaincu que "le Liban reste la clé de la région, il peut être la perle de la Méditerranée".

La Syrie, où des islamistes ont pris le pouvoir en décembre, renversant Bachar al-Assad, s'est déclarée vendredi prête à coopérer avec les Etats-Unis pour revenir à un accord de sécurité datant de 1974 avec Israël, qui mène des incursions et des attaques sur son territoire.


Israël attaque des cibles houthies au Yémen

Israël attaque des cibles houthies au Yémen
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  • L'armée israélienne a affirmé que les ports visés sont utilisés par les Houthis "pour transférer des armes provenant du régime iranien, qui sont utilisées pour mener des opérations terroristes contre l'Etat d'Israël et ses alliés"
  • Dans le port de Ras Issa, Israël a dit avoir frappé le cargo Galaxy Leader, capturé par les Houthis en novembre 2023, et sur lequel, toujours selon l'armée israélienne, les rebelles ont installé un système radar pour suivre les navires en mer

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé avoir frappé tôt lundi des infrastructures de rebelles Houthis au Yémen, dans le port de Hodeida et d'autres zones contrôlées par ces insurgés soutenus par l'Iran.

Quelques heures plus tard, l'armée a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans plusieurs endroits. Elle n'a pas précisé dans l'immédiat si ces missiles avaient été interceptés ou non.

Les attaques menées par l'aviation et la marine israéliennes ont visé les ports yéménites de Hodeida, Ras Issa et Salif, ainsi que la centrale électrique de Ras Al-Kathib, a annoncé l'armée dans un communiqué.

"L'ennemi israélien cible le port de Hodeida", avait indiqué plus tôt la chaîne de télévision Al-Masirah contrôlée par les Houthis, rapportant également des frappes sur les autres lieux mentionnés par Israël.

L'armée israélienne a affirmé que les ports visés sont utilisés par les Houthis "pour transférer des armes provenant du régime iranien, qui sont utilisées pour mener des opérations terroristes contre l'Etat d'Israël et ses alliés".

Dans le port de Ras Issa, Israël a dit avoir frappé le cargo Galaxy Leader, capturé par les Houthis en novembre 2023, et sur lequel, toujours selon l'armée israélienne, les rebelles ont installé un système radar pour suivre les navires en mer.

Depuis fin 2023, les insurgés yéménites ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de bombardements américains.

Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Dimanche, un navire marchand a été attaqué en mer Rouge au large de Hodeida, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques, l'une faisant état de l'abandon par l'équipage du bateau endommagé.

Ces attaques à répétition ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12% du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).

Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

 


Gaza: Netanyahu à Washington, Trump espère un accord Israël-Hamas «cette semaine»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • Donald Trump a estimé dimanche qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord
  • "Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine", a-t-il déclaré à des journalistes

WASHINGTON: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza.

Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé dimanche soir à Doha en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages et de prisonniers.

"Les discussions portent sur les mécanismes de mise en oeuvre" de l'accord et un "échange" d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des pourparlers, qui se font par l'intermédiaire de médiateurs.

Donald Trump a estimé dimanche qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord.

"Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine", a-t-il déclaré à des journalistes.

Avant de s'envoler pour les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait "contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous".

La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n'est pas prévue avant 18H30 locales (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.

Le président américain pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique après 21 mois de guerre.

Benjamin Netanyahu a indiqué avoir donné à ses négociateurs des "instructions claires": parvenir à un accord "aux conditions que nous avons acceptées".

Le dirigeant israélien avait jugé "inacceptables" samedi les "changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition" initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.

"Mission importante" 

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

M. Netanyahu a une "mission importante" à Washington, a déclaré le président israélien Isaac Herzog après l'avoir rencontré dimanche matin: "faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison".

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Le 18 mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.

26 Palestiniens tués 

Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

Interrogée par l'AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l'armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l'immédiat.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

Vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a recensé au moins 613 personnes tuées lors de distributions d'aide à Gaza entre le 26 mai et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Au moins 57.418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.