Asile: les Afghans de France, dans le brouillard après l'avènement des talibans

Une femme afghane tient son enfant devant sa tente dans un camp de fortune installé pendant la nuit par des bénévoles de l'association caritative Utopia 56 et hébergeant plus de 50 migrants, dont des réfugiés et des demandeurs d'asile, le long du bassin de la Villette à Paris le 27 mai 2020. (Photo, AFP)
Une femme afghane tient son enfant devant sa tente dans un camp de fortune installé pendant la nuit par des bénévoles de l'association caritative Utopia 56 et hébergeant plus de 50 migrants, dont des réfugiés et des demandeurs d'asile, le long du bassin de la Villette à Paris le 27 mai 2020. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 19 août 2021

Asile: les Afghans de France, dans le brouillard après l'avènement des talibans

  • Le retour au pouvoir des talibans à Kaboul réveille le souvenir des diktats imposés dans ce pays d'Asie centrale entre 1996 et 2001
  • Déboussolé, Khalil Rahimi fait partie de la minorité d'Afghans à qui la France refuse d'accorder sa protection. Mais pour lui, « rentrer en Afghanistan, c'est impensable »

PARIS : Le flou règne sur leur vie: depuis la France, les migrants afghans sont catastrophés par la prise de pouvoir des talibans, conscients qu'un retour à Kaboul est plus que jamais exclu, mais aussi que la procédure d'asile s'est complexifiée depuis la fin 2020 dans l'Hexagone.

Déboussolé, Khalil Rahimi fait partie de la minorité d'Afghans à qui la France refuse d'accorder sa protection. Mais pour lui, « rentrer en Afghanistan, c'est impensable ».

Musique interdite, lapidation des femmes soupçonnées d'adultère, longueur de barbe réglementaire pour les hommes... Le retour au pouvoir des talibans à Kaboul réveille le souvenir des diktats imposés dans ce pays d'Asie centrale entre 1996 et 2001.

« Là-bas, ils me prendraient pour un mécréant, ou pire pour un chrétien », craint le jeune homme de 24 ans, non pratiquant.

Khalil a été débouté de sa demande d'asile début 2021, quelques mois après que la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) a changé sa politique concernant les Afghans, premier contingent à réclamer une protection en France avec environ 10 000 demandes par an. 

Cette institution devant laquelle les migrants refusés par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) font appel, appliquait auparavant la « jurisprudence Kaboul ». 

A défaut du statut de réfugié, réservé aux cas de persécution individuelle, elle attribuait à l'immense majorité des Afghans une « protection subsidiaire », motivée par la violence aveugle générée par le conflit armé dans la capitale afghane, point de passage obligé en cas de rapatriement.

Mais depuis novembre 2020, la CNDA a officiellement changé de pratique. Elle raisonne désormais au cas par cas, en fonction du niveau de violence estimé région par région, avec un code couleur pour chaque province, du rouge au gris. 

C'est ce qui a motivé le refus opposé à Khalil: Daikundi, la province dont il est originaire dans le centre de l'Afghanistan, est jugée « pas assez dangereuse », explique le jeune homme, qui a demandé un réexamen. 

Polémique sur l'immigration

Ces nouvelles pratiques, validées en juillet par le Conseil d’État, au moment où les talibans avaient déjà entamé leur reconquête du pays, ont des conséquences très concrètes, selon Héloïse Cabot. L'avocate, qui défend « une dizaine d'Afghans par semaine » devant la CNDA, assure qu'elle "perd des dossiers qu'on ne perdait pas avant".

Contactée par l'AFP pour savoir si l'avènement des talibans change sa manière de juger, la CNDA n'a pas répondu.

Le gouvernement a lui suspendu depuis début juillet les expulsions de migrants afghans.

Mais professionnels et associations s'inquiètent des effets de la nouvelle jurisprudence et réclament son abandon, notamment après la polémique suscitée par Emmanuel Macron en début de semaine. 

Au moment où la chute de Kaboul réveille en Europe le spectre de la crise migratoire provoquée par le conflit syrien, le président a assuré que la France aiderait les Afghans « qui sont les plus menacés », tout en avertissant qu'elle devrait se "protéger contre les flux migratoires irréguliers importants".

Des propos « indignes de la tradition française de l'accueil et de l'asile », ont fustigé dans un communiqué plusieurs organisations, dont la Ligue des droits de l'homme et la Cimade, association de soutien aux migrants.

« La situation est dramatique. Nous devons prévoir des procédures simplifiées et rapides pour accueillir les Afghans », insiste le président de la Cimade, Henry Masson.

De son côté, l’Élysée rappelle que la France reste l'un des pays les plus accueillants d'Europe à leur égard. 

Selon la présidence, 64% des demandes d'asiles d'Afghans examinées par l'Ofpra depuis début 2021 ont débouché sur une protection. Après examen des recours devant la CNDA, ce chiffre grimpe à 89,9%, contre une moyenne de 63% sur l'ensemble de l'UE.

Mais ces statistiques ne suffisent pas à rassurer les associations. « La jurisprudence de la CNDA doit voler en éclats », reprend M. Masson à la Cimade. « On ne peut pas faire confiance aux propos lénifiants des talibans », qui promettent actuellement une amnistie générale et certains droits pour les femmes.

Les talibans « se montrent un peu modernes et modérés. Mais en réalité, ils n'ont pas du tout changé », abonde Reza Jafari, de l'association Enfants d'Afghanistan et d'ailleurs, en rappelant les témoignages qui émergent des zones rurales, où les combattants sont accusés de brutaliser la population. « Aujourd'hui, dit-il, tout l'Afghanistan est en zone rouge et tous les civils sont menacés. »

 


Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la «vérité triomphera»

Les avocats de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, dont Christophe Ingrain (au premier plan à gauche) et Jean-Michel Darrois (au second plan à droite), ainsi que ses conseillers en communication Guillaume Didier (au deuxième plan à gauche) et Véronique Wache (au second plan au centre), quittent le domicile de leur client à Paris, le 10 novembre 2025, après le retour de Sarkozy suite à sa libération de la prison de La Santé. (AFP)
Les avocats de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, dont Christophe Ingrain (au premier plan à gauche) et Jean-Michel Darrois (au second plan à droite), ainsi que ses conseillers en communication Guillaume Didier (au deuxième plan à gauche) et Véronique Wache (au second plan au centre), quittent le domicile de leur client à Paris, le 10 novembre 2025, après le retour de Sarkozy suite à sa libération de la prison de La Santé. (AFP)
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  • "Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n'est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C'est une évidence que la vie enseigne"
  • Dans l'attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d'appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l'ancien chef de l'État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre

PARIS: "La vérité triomphera", a lancé Nicolas Sarkozy quelques heures après sa libération de prison sous contrôle judiciaire par la cour d'appel de Paris, qui lui a interdit d'entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.

"Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n'est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C'est une évidence que la vie enseigne", a écrit sur X l'ex-chef de l'Etat, dans sa première prise de parole depuis sa libération par la justice à la mi-journée.

Dans l'attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d'appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l'ancien chef de l'État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.

Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d'une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La prison, "c'est dur, c'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu, je dirais même que c'est éreintant", avait-il témoigné lundi matin en visio-conférence à l'audience d'examen de sa requête, offrant la première image de l'histoire d'un ancien président de la République en prison.

Dans le cadre d'un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires.

La cour a estimé que "le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté" sur ses co-prévenus mais surtout sur "un certain nombre de témoins-clés", comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l'étranger.

De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une "interdiction de contact" élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa "capacité à actionner différents services de l'Etat" en tant qu'ex-président.

Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un "risque d'obstacle à la sérénité" et donc "d'atteinte à l'indépendance des magistrats" avant le procès en appel.

Contacté par l'AFP, l'entourage de M. Darmanin a assuré que "le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice".

"Un cauchemar" 

Lors de l'examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, jugeant que les "garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau".

Sur les trois personnes détenues à l'issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l'ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l'intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l'affaire.

Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Le tribunal l'a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.

Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d'un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s'agit aussi d'une première dans l'Union européenne, où aucun ancien chef d'Etat n'a connu l'emprisonnement.

"Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d'une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c'est un cauchemar, supportable", a déclaré à l'audience Nicolas Sarkozy, vêtu d'une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l'écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.

Cette libération "met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d'ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place", a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l'organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.

La famille politique de Nicolas Sarkozy s'est de son côté réjouie de sa libération. Le président des Républicains Bruno Retailleau a salué le "courage" et la "détermination" avec lesquelles il "a affronté cette épreuve", tandis que le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, s'est félicité d'une "décision juste et digne, à la hauteur de l'homme qui a tant donné à notre pays".

L'ancien chef de l'Etat ne se rendra pas mardi matin aux commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées et à l'Arc de triomphe, auxquelles il est protocolairement invité, a indiqué son entourage à l'AFP.


Déficit: LFI dénonce une «omission d'Etat» après la révélation d'une lettre de Le Maire à Macron

Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron. (AFP)
Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron. (AFP)
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  • Mettant en avant la chute des recettes fiscales, il y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9% en 2024 et proposait une loi de finances rectificative (LFR)
  • Ses recommandations n'avaient pas été suivies par Emmanuel Macron à l'époque. Le déficit public avait lui atteint 5,8% du PIB cette année-là

PARIS: Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron.

Dans cette missive, datée du 6 avril 2024 et portant la mention "secret", Bruno Le Maire alertait le président sur le dérapage des comptes publics, selon un reportage de l'émission C Dans L'Air diffusé dimanche sur France 5.

Mettant en avant la chute des recettes fiscales, il y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9% en 2024 et proposait une loi de finances rectificative (LFR).

Ses recommandations n'avaient pas été suivies par Emmanuel Macron à l'époque. Le déficit public avait lui atteint 5,8% du PIB cette année-là.

"Il y a une omission d'Etat", a réagi lundi Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, interrogé sur BFMTV.

"Rétrospectivement, ça veut dire que le budget qui était présenté était insincère", a-t-il ajouté.

L'Insoumis a jugé que le gouvernement avait reçu "des alertes en tout sens", y compris de Bruno Le Maire, sur la gravité de la situation des comptes publics, mais que "rien n'a été suivi d'effet".

Dans sa lettre de 2024 adressée deux mois avant les élections européennes à l'origine de la dissolution, Bruno Le Maire affirmait que sans loi de finances rectificative, le gouvernement ouvrirait "un contentieux avec toutes les oppositions" et pourrait être accusé d'"insincérité".

"Nous risquons de nous faire accuser de cacher notre copie", avait-il écrit, prévenant Emmanuel Macron que "toute stratégie d'évitement est vouée à l'échec".

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie jusqu'en 2024, avait ensuite été accusé d'être responsable des problèmes budgétaires de la France, étant même surnommé "l'homme aux 1.000 milliards" de dette.

L'actuel ministre de l'Economie Roland Lescure, questionné lundi sur France Info, a dit qu'il n'avait jusque-là pas connaissance de cette lettre d'alerte de son prédécesseur.

"Je me sens aussi responsable que lui et que tous les autres de la situation dans laquelle on est", a-t-il dit.


Emmanuel Macron reçoit mardi Mahmoud Abbas à Paris

Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer. (AFP)
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  • "Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance de l'État palestinien par la France et du travail engagé pour la mise en œuvre d'un plan de paix et de sécurité pour tous au Moyen-Orient", a déclaré l'Elysée
  • Les deux dirigeants "évoqueront les prochaines étapes du plan de paix, notamment dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et de la reconstruction, en lien avec les partenaires arabes et internationaux, afin de préparer le 'jour d'après'"

PARIS: Emmanuel Macron recevra mardi à Paris le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour discuter de la "pleine application" de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

Ce communiqué qualifie Mahmoud Abbas de "président de l'Etat de Palestine", la France ayant officiellement reconnu en septembre l'Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU.

"Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance de l'État palestinien par la France et du travail engagé pour la mise en œuvre d'un plan de paix et de sécurité pour tous au Moyen-Orient", a déclaré l'Elysée.

Les deux dirigeants "évoqueront les prochaines étapes du plan de paix, notamment dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et de la reconstruction, en lien avec les partenaires arabes et internationaux, afin de préparer le 'jour d'après'", ajoute le communiqué.

Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi dernier qu'une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir les efforts de paix.

Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer.

"Le président de la République et le président Abbas aborderont la question de la réforme de l'Autorité palestinienne, condition essentielle au retour durable de la stabilité et à l'émergence d'un État palestinien viable, démocratique et souverain, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël", a ajouté l'Elysée.

Le plan de paix de Donald Trump, qui a permis un cessez-le-feu depuis le 9 octobre entre Israël et le Hamas palestinien, ainsi que l'initiative de paix franco-saoudienne évoquent la possibilité que l'Autorité palestinienne, une fois réformée, prenne en charge la gouvernance de Gaza.