L'Espagne et l'UE se félicitent de l'appel du roi du Maroc à de bonnes relations

Lors d'une conférence de presse à Torrejon de Ardoz (nord-est de Madrid) avec les principaux dirigeants de l'UE après avoir visité un centre abritant des réfugiés afghans exfiltrés de Kaboul, le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a indiqué qu'il voulait "remercier le roi du Maroc pour ses paroles" (Photo,AFP)
Lors d'une conférence de presse à Torrejon de Ardoz (nord-est de Madrid) avec les principaux dirigeants de l'UE après avoir visité un centre abritant des réfugiés afghans exfiltrés de Kaboul, le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a indiqué qu'il voulait "remercier le roi du Maroc pour ses paroles" (Photo,AFP)
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Publié le Samedi 21 août 2021

L'Espagne et l'UE se félicitent de l'appel du roi du Maroc à de bonnes relations

  • Le discours vendredi soir du roi Mohammed VI et la réaction de M. Sanchez confirment l'amélioration sensible des relations entre les deux pays et leur volonté de mettre fin à cette crise diplomatique
  • Durant les évènements de mai, l'UE avait apporté un soutien sans faille à Madrid en affirmant que la crise n'était pas entre l'Espagne et le Maroc, mais entre l'UE dans son ensemble et le royaume

TORREJON DE ARDOZ, ESPAGNE : L'Espagne et l'Union européenne ont réagi positivement samedi au souhait du roi du Maroc de renforcer les relations avec les pays voisins, appelant elles aussi à consolider les liens avec le royaume, trois mois après une crise migratoire qui semble en voie d'être surmontée.

Dans un discours vendredi soir, Mohammed VI avait souhaité "fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins", mentionnant l'Espagne et la France.

Lors d'une conférence de presse à Torrejon de Ardoz (nord-est de Madrid) avec les principaux dirigeants de l'UE après avoir visité un centre abritant des réfugiés afghans exfiltrés de Kaboul, le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a indiqué qu'il voulait "remercier le roi du Maroc pour ses paroles".

"Nous avons toujours considéré le Maroc comme un allié stratégique", a déclaré le chef de l'exécutif espagnol, dont le pays a besoin de la coopération de Rabat pour combattre l'immigration clandestine.

Les 17 et 18 mai, quelque 10 000 migrants africains, dans leur immense majorité des adolescents et des jeunes de nationalité marocaine, avaient mis à profit la levée des contrôles frontaliers par le Maroc pour pénétrer dans la petite ville de Ceuta, l'une des deux enclaves espagnoles sur la côte méditerranéenne du royaume.

Rabat entendait ainsi répliquer à l'accueil en Espagne, pour y être soigné du Covid, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, ennemi juré du Maroc.

Le discours vendredi soir du roi Mohammed VI et la réaction de M. Sanchez confirment l'amélioration sensible des relations entre les deux pays et leur volonté de mettre fin à cette crise diplomatique. 

"A partir de la confiance, du respect et de la collaboration, nous pouvons bâtir une relation beaucoup plus solide que celle que nous avons eue jusqu'à maintenant", a poursuivi M. Sanchez.

"Nous nous félicitons de ce qu'a dit le roi du Maroc", a renchéri le président du Conseil européen, Charles Michel, lors de cette même conférence de presse. "Le Maroc est un partenaire de l'Espagne, mais aussi de l'Union européenne", a-t-il dit.

Durant les évènements de mai, l'UE avait apporté un soutien sans faille à Madrid en affirmant que la crise n'était pas entre l'Espagne et le Maroc, mais entre l'UE dans son ensemble et le royaume.

Ceuta et Melilla, l'autre enclave espagnole en territoire marocain, constituent les seules frontières terrestres de l'UE avec le continent africain et sont, pour cette raison, soumises à une énorme pression migratoire.

La plupart des migrants qui étaient entrés à Ceuta en mai ont été renvoyés peu après au Maroc, mais selon les autorités locales, environ 2.500 d'entre eux se trouvent toujours sur place, dont un millier de mineurs.

Madrid a commencé le 13 août à les rapatrier vers le Maroc, mais les retours ont été suspendus sur décision judiciaire. 


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.