L’ONU préoccupée par la situation humanitaire à Marib et par la crise du carburant dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen

Le Conseil de sécurité des Nations unies tient une séance sur la situation au Yémen à New York, le lundi 23 août 2021. (Capture d’écran/UNTV)
Le Conseil de sécurité des Nations unies tient une séance sur la situation au Yémen à New York, le lundi 23 août 2021. (Capture d’écran/UNTV)
Short Url
Publié le Lundi 23 août 2021

L’ONU préoccupée par la situation humanitaire à Marib et par la crise du carburant dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen

  • Martin Griffiths a déclaré que les civils au Yémen, notamment les enfants, portent le fardeau de la guerre qui a causé un effondrement économique
  • M. Griffiths a appelé à une augmentation de l’aide des donateurs pour éviter la famine au Yémen, ajoutant que 5 millions de Yéménites sont à un pas de la famine

NEW YORK: Les Nations unies ont affirmé qu’elles cherchaient à ouvrir le port de Hodeïda et l’aéroport de Sanaa et que la mise en œuvre de l’accord de Riyad au Yémen était essentielle.

Lors d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU, Mohammed Khaled Khiari, sous-secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, a précisé que les combats au Yémen se poursuivaient sur plus d’un front.

Il a mentionné que l’ONU était préoccupée par la situation humanitaire à Marib et par la crise du carburant dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen.

Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a quant à lui déclaré que les civils au Yémen, notamment les enfants, portent le fardeau de la guerre qui a causé un effondrement économique.

Il a souligné que la monnaie du Yémen se dépréciait et avait un impact négatif sur la vie des Yéménites.

M. Griffiths a appelé à une augmentation de l’aide des donateurs pour éviter la famine au Yémen, ajoutant que 5 millions de Yéménites sont à un pas de la famine.

Selon l’ancien envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, un cessez-le-feu dans ce pays déchiré par la guerre permettrait de mettre en place un processus politique inclusif.

«La guerre a duré beaucoup trop longtemps et doit prendre fin maintenant», a-t-il ajouté.

La directrice générale de l’Unicef, Henrietta Fore, a indiqué au Conseil de sécurité qu’un enfant meurt toutes les dix minutes au Yémen.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Introduction d'un service sans rendez-vous pour les ressortissants saoudiens

À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam. (Fournie)
À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam. (Fournie)
Short Url

DUBAÏ : À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam.

Cent rendez-vous à Riyad et cinquante rendez-vous à Dammam seront disponibles chaque jour, pendant les heures d'ouverture des centres. Le service sera fourni selon le principe du premier arrivé, premier servi, dans la limite des quotas journaliers.

Les demandeurs doivent soumettre leur demande complète et payer les frais de visa habituels en plus des frais de VFS.

Ce service s'ajoute au service de prise de rendez-vous, qui continuera d'être disponible sur le site web du VFS.


Liban: HRW juge «illégale» une attaque israélienne contre des secouristes

Des personnes et des membres de l'ONG libanaise Emergency and Relief Corps portent le corps d'une des victimes tuées lors d'un bombardement israélien, pendant les funérailles dans le village de Habariyeh au sud du Liban, le 27 mars 2024 (AFP).
Des personnes et des membres de l'ONG libanaise Emergency and Relief Corps portent le corps d'une des victimes tuées lors d'un bombardement israélien, pendant les funérailles dans le village de Habariyeh au sud du Liban, le 27 mars 2024 (AFP).
Short Url
  • «Une frappe israélienne contre un centre d'urgence et de secours» à Habariyé, dans le sud du Liban, le 27 mars, «a tué sept secouristes» et «constituait une attaque illégale contre des civils», a déclaré HRW dans un communiqué
  • «Les forces israéliennes ont utilisé une arme américaine pour mener une frappe qui a tué sept travailleurs humanitaires civils au Liban», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW

BEYROUTH, Liban : L'ONG Human Rights Watch (HRW) a considéré mardi comme «illégale» une frappe israélienne qui avait tué selon elle sept secouristes en mars dans le sud du Liban, exhortant Washington à suspendre ses ventes d'armes à Israël.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste libanais Hezbollah, un allié du Hamas palestinien, échange quotidiennement des tirs avec Israël à la frontière libano-israélienne.

«Une frappe israélienne contre un centre d'urgence et de secours» à Habariyé, dans le sud du Liban, le 27 mars, «a tué sept secouristes» et «constituait une attaque illégale contre des civils», a déclaré HRW dans un communiqué.

«Si l'attaque contre des civils a été menée intentionnellement ou de manière imprudente, elle devrait faire l'objet d'une enquête pour ce qui semble être un crime de guerre», a ajouté HRW.

L'armée israélienne avait déclaré à l'époque que la cible était «un complexe militaire» et que la frappe avait tué un «terroriste important» de la Jamaa Islamiya, groupe islamiste libanais proche du Hamas, ainsi que d'autres «terroristes».

HRW a déclaré dans le communiqué n'avoir trouvé «aucune preuve d'une cible militaire sur le site», et a déclaré que la frappe avait ciblé un bâtiment «qui abritait l'association +Emergency And Relief Corps - Lebanese Succour Association+».

La Jamaa Islamiya a par la suite nié tout lien avec les secouristes, et l'association de secouristes a déclaré à l'AFP n'avoir aucune affiliation politique au Liban.

HRW a déclaré que les personnes tuées étaient des bénévoles.

Les familles des victimes et l'association pour laquelle les sept hommes travaillaient ont déclaré qu'ils étaient tous des civils et n'étaient «affiliés à aucun groupe armé», ajoute le communiqué.

HRW précise toutefois que, selon des publications sur les réseaux sociaux, au moins deux des victimes «pourraient être des partisans» de la Jamaa Islamiya.

L'ONG a déclaré que des photos prises sur le site visé montraient les restes d'une bombe israélienne et les restes d'un «kit de guidage produit par la société Boeing basée aux Etats-Unis».

«Les forces israéliennes ont utilisé une arme américaine pour mener une frappe qui a tué sept travailleurs humanitaires civils au Liban», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW.

L'ONG a exhorté Washington à «suspendre immédiatement les ventes d'armes et l'aide militaire à Israël étant donné la preuve que l'armée israélienne utilise illégalement les armes américaines».

 


Israël dit avoir pris le contrôle du côté gazaoui du point de passage de Rafah avec l'Egypte

Une file de camions attend sur une route égyptienne le long de la frontière avec Israël, près du poste frontière de Rafah avec la bande de Gaza. (Fichier/Reuters)
Une file de camions attend sur une route égyptienne le long de la frontière avec Israël, près du poste frontière de Rafah avec la bande de Gaza. (Fichier/Reuters)
Short Url
  • «Nous avons le contrôle opérationnel de la zone», a affirmé l'armée israélienne lors d'un point de presse

JÉRUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mardi avoir pris le contrôle de la partie palestinienne du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Une unité de blindés «a manoeuvré dans la zone. A l'instant présent, des forces spéciales inspectent le point de passage» de Rafah, «nous avons le contrôle opérationnel de la zone», a affirmé l'armée israélienne lors d'un point de presse, précisant parler «uniquement du côté gazaoui du point de passage».

L’armée israélienne a indiqué que les forces opéraient depuis hier soir dans une zone spécifique de l'est de Rafah, dont la plupart des habitants et certaines organisations internationales avaient été évacués.