Élections 2021: Les Marocains affluent aux urnes

Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). (Photo fournie)
Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). (Photo fournie)
Aziz Akhannouch, secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI). (Photo fournie)
Aziz Akhannouch, secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI). (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 08 septembre 2021

Élections 2021: Les Marocains affluent aux urnes

  • Selon des témoignages recueillis par Arab News en français ce matin à Casablanca, un certain nombre d’électeurs ont opté pour des votes sanctions contre le parti islamiste (PJD) qui aurait, selon eux, failli à sa mission et à ses promesses électorales
  • Au quartier Maârif, à Casablanca, à 9 heures, nous avons observé une file d’attente de Marocains, dont beaucoup de jeunes qui se sont déplacés aux urnes en cette journée importante pour la démocratie du pays

CASABLANCA: C’est parti pour les élections législatives, communales et régionales au Maroc. Prévues ce mercredi 8 septembre 2021, ces élections tiennent en haleine les Marocains avec pour ambition un renouvellement politique du pays. Après une décennie au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (PJD), joue son avenir politique lors de ces élections.

Selon des témoignages recueillis par Arab News en français ce matin à Casablanca, un certain nombre d’électeurs ont opté pour des votes sanctions contre le PJD qui aurait, selon eux, failli à sa mission et à ses promesses électorales de 2011 et de 2016.

Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et ancien secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD)
Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et ancien secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). (Photo fournie)

De plus, la crise de la Covid-19, qui a eu des répercussions néfastes pour les familles à revenu modeste et la classe moyenne, n’a pas joué en faveur de ce parti. La cherté des prix des matières premières, la hausse de la facture énergétique des ménages, la baisse du pouvoir d’achat, le chômage, la corruption et les affaires de dilapidation de deniers publics… Les deux mandats du parti islamiste à la tête de l’exécutif ont déçu de nombreux Marocains sondés par Arab News en français.

Les dix-huit millions d’électeurs marocains veulent du renouveau et un changement pour le Maroc de demain. Un Maroc qui fait face à plusieurs défis post-crise de la Covid-19 et qui a entamé l’opérationnalisation d’un nouveau modèle de développement.

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS)
Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). (Photo fournie)

Au quartier Maârif, à Casablanca, à 9 heures, nous avons observé une file d’attente de Marocains, dont beaucoup de jeunes qui se sont déplacés aux urnes en cette journée importante pour la démocratie du pays. Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures et fermeront à 19 heures (heure marocaine). «Selon les informations parvenues des préfectures, provinces et préfectures d'arrondissements du Royaume, l'ouverture des bureaux de vote s'est déroulée dans des conditions normales», a précisé le ministère de l’Intérieur marocain dans un communiqué.

Cet afflux de Marocains vers les urnes a surpris certains observateurs qui avaient prévu un très faible taux de participation, à cause notamment d’une baisse de confiance continue envers la classe politique. Ce taux de participation a atteint 12 % à 12 heures (heure marocaine) au niveau national, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Un taux qui devrait augmenter de manière sensible en fin de journée.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".