Un tissu égyptien de 4 000 ans pour concevoir des matériaux composites

De couleur beige, l'étoffe mortuaire, datée entre 2140 et 1976 ans avant notre ère, repose depuis 1929 dans les collections du musée du Louvre (Photo, AFP)
De couleur beige, l'étoffe mortuaire, datée entre 2140 et 1976 ans avant notre ère, repose depuis 1929 dans les collections du musée du Louvre (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 13 septembre 2021

Un tissu égyptien de 4 000 ans pour concevoir des matériaux composites

De couleur beige, l'étoffe mortuaire, datée entre 2140 et 1976 ans avant notre ère, repose depuis 1929 dans les collections du musée du Louvre (Photo, AFP)
  • Un tissu de lin de l'ancienne Egypte a conservé après 4 000 ans des qualités mécaniques remarquables, qui plaident pour l'utilisation croissante de cette fibre dans les matériaux composites
  • Avec un argument de poids en faveur de son utilisation: la fibre de lin a des performances équivalentes à la fibre de verre, très utilisée dans l'industrie

PARIS: Un tissu de lin de l'ancienne Egypte a conservé après 4 000 ans des qualités mécaniques remarquables, qui plaident pour l'utilisation croissante de cette fibre dans les matériaux composites, selon une étude dans Nature Plants lundi.   

De couleur beige, l'étoffe mortuaire, datée entre 2140 et 1976 ans avant notre ère, repose depuis 1929 dans les collections du musée du Louvre.   

Une équipe de scientifiques de l'Institut de recherche Dupuy de Lôme (IRDL), à l'Université Bretagne Sud, l'a soumise à toute une batterie de tests pour comparer sa résistance et la conservation de sa structure à celles d'un tissu de lin moderne.  

Ils ont été « très surpris d'observer des propriétés similaires de la fibre après quatre mille ans de vieillissement, et quasiment pas de différence pour ses performances mécaniques », a dit Alain Bourmaud, ingénieur de recherche à l'IRDL, principal auteur de l'étude.  

L'observation des fibres par les moyens les plus modernes, du microscope électronique à la tomographie (technique d'examen des tissus) par rayons-X en passant par la résonance magnétique nucléaire, a confirmé le savoir-faire des anciens Egyptiens. Ils savaient extraire la fibre de lin d'une façon permettant d'obtenir des fils « d'une grande finesse, qu'on a beaucoup de mal à reproduire même avec les moyens d'aujourd'hui », selon le chercheur.  

Mais malgré sa durabilité, des industriels « frileux » craignent toujours que la fibre subisse l'outrage des ans.   

« A travers l'étude du vieillissement de ces fibres anciennes, on veut tirer des enseignements pour développer des matériaux plus performants », explique M. Bourmaud.  

On trouve déjà la fibre de lin dans un grand nombre de matériaux composites pour les secteurs automobile, nautique ou aérospatial. « Dans votre voiture, vous avez probablement des fibres de lin, mêlées à des polymères, dans le coffre et les portières, mais aussi dans des pièces injectées », selon M. Bourmaud.  

Avec un argument de poids en faveur de son utilisation: la fibre de lin a des performances équivalentes à la fibre de verre, très utilisée dans l'industrie, mais elle est beaucoup plus légère. C'est un « argument fort qui intéresse les utilisateurs de matériaux composites », remarque M. Bourmaud, tout comme sa capacité d'amortissement plus grande que les fibres de verre ou de carbone.   

L'étude du tissu mortuaire égyptien a aussi révélé des points de fragilité, que l'équipe de l'IRDL entend explorer plus avant, avec des tests de rupture notamment. Pour cela elle a récupéré de minuscules échantillons d'autres tissus dont les plus anciens ont 5 000 ans. Et attend d'en étudier encore d'autres avec la collaboration de l'Institut français d'archéologie orientale, au Caire.  


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com