Vaccin obligatoire pour l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, courroux de Moscou

L'an dernier, la session annuelle de l'Assemblée s'était déroulée principalement de manière virtuelle sans venue à New York de dirigeants. Ceux qui ne viendront pas cette année prononceront leur discours dans un message vidéo pré-enregistré. (Photo, AFP)
L'an dernier, la session annuelle de l'Assemblée s'était déroulée principalement de manière virtuelle sans venue à New York de dirigeants. Ceux qui ne viendront pas cette année prononceront leur discours dans un message vidéo pré-enregistré. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 16 septembre 2021

Vaccin obligatoire pour l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, courroux de Moscou

  • Le siège de l'ONU doit accueillir aussi de multiples réunions bilatérales même si les Etats-Unis ont encouragé les participants à les tenir hors du siège onusien
  • Le courrier de la ville de New York rappelle aussi que le masque est obligatoire dans les transports publics et que la ville encourage «fortement» son port dans tous les espaces intérieurs

NEW YORK : Tous les dirigeants et diplomates participant à l'Assemblée générale de l'ONU, du 21 au 27 septembre à New York, devront montrer une preuve de vaccination contre le Covid-19, en vertu des règles en vigueur dans la ville, une obligation qui a suscité la colère de Moscou.


Dans une lettre du 9 septembre, la mairie démocrate de New York a fait savoir au président de l'Assemblée générale, Abdulla Shahid, que tous les délégués voulant entrer dans l'enceinte des Nations unies seraient susceptibles de se voir demander une preuve de vaccination. Le commissaire à la Santé de la ville, Dave Chokshi, met en avant le fait que l'amphithéâtre de l'Assemblée générale est "un centre de convention" soumis aux mêmes règles que la plupart des espaces intérieurs d'activité à New York.


Plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement - dont l'Américain Joe Biden, le Brésilien Jair Bolsonaro, le Turc Recep Tayyip Erdogan ou le Britannique Boris Johnson mais pas le Français Emmanuel Macron qui ne fera pas le déplacement - ont annoncé leur volonté de participer en personne à l'Assemblée générale de l'ONU.


Plusieurs dizaines, voire centaines de personnes, accompagnent en général les dirigeants dans leurs déplacements mais, en raison de la pandémie cette année, chaque délégation s'est vu imposer une limite de 7 personnes autorisées à entrer au siège de l'ONU, dont seulement 4 auront accès à l'amphithéâtre de l'Assemblée générale. Aucune accréditation de médias n'a été autorisée.


L'an dernier, la session annuelle de l'Assemblée s'était déroulée principalement de manière virtuelle sans venue à New York de dirigeants. Ceux qui ne viendront pas cette année prononceront leur discours dans un message vidéo pré-enregistré.


Le siège de l'ONU doit accueillir aussi de multiples réunions bilatérales même si les Etats-Unis ont encouragé les participants à les tenir hors du siège onusien.  


Le courrier de la ville de New York rappelle aussi que le masque est obligatoire dans les transports publics de l'Etat de New York et que la ville encourage "fortement" son port dans tous les espaces intérieurs.


D'après le courrier, les délégués devront aussi "présenter une preuve de vaccination avant de pouvoir manger, boire ou faire de l'exercice dans l'enceinte de l'ONU et pour participer à toutes les activités de divertissement, de restauration et de remise en forme de la ville de New York".


Cette obligation a entraîné une réaction courroucée de Moscou. Dans un courrier daté de mercredi et adressé au président de l'Assemblée générale, l'ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vassily Nebenzia, s'est dit "très surpris et déçu" qu'Abdulla Shahid ait donné son soutien à une telle mesure, qu'il considère comme "clairement discriminatoire".


"Empêcher les délégués de nations indépendantes d'accéder à la salle de l'Assemblée générale ou à d'autres espaces du siège des Nations unies représenterait une violation nette de la charte des Nations unies", ajoute-t-il dans cette lettre obtenue par l'AFP.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.