Un photographe syrien montre les réfugiés sous un nouveau jour lors d’une exposition à Bruxelles

Jusqu'au 29 septembre, une sélection de photographies récentes de Dukhan sur les réfugiés en Belgique est actuellement présentée dans une exposition gratuite. (Fourni)
Jusqu'au 29 septembre, une sélection de photographies récentes de Dukhan sur les réfugiés en Belgique est actuellement présentée dans une exposition gratuite. (Fourni)
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Publié le Jeudi 16 septembre 2021

Un photographe syrien montre les réfugiés sous un nouveau jour lors d’une exposition à Bruxelles

  • «Il n'y a pas beaucoup de couverture neutre de la crise des réfugiés»
  • Les photographies sont simples et poignantes

DUBAΪ: Abdelazez Dukhan n'avait que 13 ans lorsque sa vie a basculé lors du soulèvement politique dans sa Syrie natale il y a dix ans. Les troubles croissants l'ont amené à s'installer en Turquie, en Grèce et enfin à Bruxelles, où il étudie actuellement l'informatique à l'université et participe à une nouvelle exposition, intitulée 50 Humans.

«Nous avons quitté la Syrie, mais je ne considère pas cela comme un problème parce que nous avons tous dû partir à un moment donné», déclare M. Dukhan, désormais âgé de 22 ans, à Arab News. «C'était difficile, c'est sûr, car il faut tout reconstruire.»

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Abdelazez Dukhan. (Fourni)

Le séjour dans un camp de réfugiés grec fut dur pour M. Dukhan, originaire de Homs, car il a dû braver le froid et faire la queue pour de la nourriture, mais cela lui a également permis  de découvrir un intérêt pour une activité inattendue: la photographie. Sans aucune compétence professionnelle préalable en photographie, il commence à utiliser un appareil photo manuel, donné par un volontaire du camp, pour faire un portrait humain des réfugiés.

Une petite fille joue avec un ballon, un garçon porte un nez rouge et un homme âgé avec des yeux pétillants sourit doucement à la caméra. «J'ai vu comment nous étions représentés par les médias occidentaux. Il n'y avait pas beaucoup de couverture neutre de la crise des réfugiés», explique-t-il. «C'était toujours les problèmes, les combats, alors qu'ils ne parlent pas vraiment des gens concernés par cette situation.»

Il a parcouru un long chemin depuis cette époque en 2016, mais pratique toujours la photographie, qu'il considère comme une «arme» pour le changement social et la compréhension. «Je me rends compte que la photographie est plus forte que l'art. C'est plus réel. Vous transmettez au public une réalité dure», affirme-t-il. Toutefois, raconter des histoires plus optimistes et positives de réfugiés est ce sur quoi Abdelazez Dukhan s'est concentré.

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Jusqu'au 29 septembre, une sélection de photographies récentes de Dukhan sur les réfugiés en Belgique est actuellement présentée dans une exposition gratuite. (Fourni)

«La première chose qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez aux réfugiés, c'est la misère», souligne-t-il. «C’est toujours une question de misère. Ce n'est pas nécessairement vrai: citons l’exemple d’un réfugié, qui a ouvert son entreprise il y a cinq ans, et qui se débrouille très bien.»

Jusqu'au 29 septembre, une sélection de photographies récentes de Dukhan sur les réfugiés en Belgique est actuellement à découvrir dans une exposition gratuite, intitulée 50 Humans, à l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours à Bruxelles. L'été dernier, il s'est rendu dans quinze villes belges, à la rencontre d'une cinquantaine d'hommes et de femmes fuyant la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan, le Maroc et la Palestine, qui ont partagé leurs histoires et ont été photographiés pour le projet de M. Dukhan. Certains ont ouvert leur propre entreprise, créé des écoles et poursuivi leurs études de doctorat.

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Le photographe s'est rendu dans quinze villes belges, à la rencontre de cinquante hommes et femmes. (Fourni)

Les photographies sont simples et poignantes. Chaque modèle accueille le spectateur avec un regard direct, d'une manière silencieuse mais aimable. «Le but est de montrer les gens tels qu'ils sont», ajoute M. Dukhan. Il espère collecter des fonds pour ce projet, l'exposer dans d'autres villes et petites villes d'Europe et photographier plus de personnes, soit cent personnes au total. «Nous voulons continuer à nous déplacer dans les pays», dit-il, «jusqu'à ce que nous soyons vraiment entendus.»

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Chaque modèle accueille le spectateur avec un regard direct, silencieux mais affable. (Fourni)

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.