Le Capitole sous haute sécurité avant une manifestation en soutien des pro-Trump

Vue du Capitole américain le 17 septembre 2021 alors que la sécurité est renforcée un jour avant un rassemblement prévu par les partisans des personnes arrêtées à la suite de l'assaut du 6 janvier, à Washington, DC (Photo, AFP)
Vue du Capitole américain le 17 septembre 2021 alors que la sécurité est renforcée un jour avant un rassemblement prévu par les partisans des personnes arrêtées à la suite de l'assaut du 6 janvier, à Washington, DC (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 18 septembre 2021

Le Capitole sous haute sécurité avant une manifestation en soutien des pro-Trump

  • Le Pentagone tient prêts 100 membres de la Garde nationale pour les déployer si les forces de police ne suffisent pas
  • «Concrètement, le +scénario le plus probable de violence+ réside dans la possibilité de heurts entre les manifestants et des contre-manifestants»

WASHINGTON : Le Capitole était l'objet vendredi à Washington de fortes mesures de sécurité, à la veille d'une manifestation en soutien des partisans de Donald Trump arrêtés pour avoir participé au violent assaut du siège du Congrès américain le 6 janvier.


"Il y a eu certaines menaces de violences liées aux événements de demain", a expliqué Tom Manger, le chef de la police du Capitole, lors d'une conférence de presse où les autorités ont toutefois insisté sur le fait qu'elles s'attendaient à un rassemblement pacifique.


A la différence du 6 janvier, le Congrès ne sera pas en séance et les parlementaires ne seront donc pas à l’intérieur lorsque les manifestants se retrouveront samedi à midi près de cette enceinte, sous le mot d'ordre "Justice for J6" (Justice pour le 6 janvier).


Une haute barrière a été érigée sur la place autour de l'imposant bâtiment surmonté d'un dôme blanc et la police a prévu de fermer les routes alentour dès vendredi soir. Le Pentagone tient prêts 100 membres de la Garde nationale pour les déployer si les forces de police ne suffisent pas. 


"Nos policiers sont prêts", a affirmé Sean Gallagher, un autre responsable de la police du Capitole. "Nous espérons et nous attendons à des événements pacifiques ce week-end mais (...) nous pourrons répondre à toute éventualité." 


Concrètement, le "scénario le plus probable de violence" réside dans la possibilité de heurts entre les manifestants et des contre-manifestants, a expliqué Tom Manger.


L'organisation "Look Ahead America" a demandé l'autorisation de rassembler jusqu'à 700 manifestants près du Capitole pour dénoncer "le traitement tyrannique et inhumain des prisonniers politiques du 6 janvier". 


Elle a demandé aux participants de ne pas porter de signes politiques et de rester pacifiques. 


"Nous condamnons toutes les violences", a martelé le directeur de "Look Ahead America" Matt Braynard, sur la chaîne CSPAN vendredi. 

«Un de moins»

Le 6 janvier, des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient rassemblés aux abords de la Maison Blanche pour écouter celui qui était encore président.


Puis plusieurs centaines d'entre eux, criant à la fraude lors de la présidentielle de novembre, remportée par Joe Biden, avaient forcé l'entrée du Capitole pendant que les parlementaires, en présence du vice-président Mike Pence, certifiaient la victoire du démocrate.¨


Plus de 600 personnes ont été arrêtées pour leur participation à l'attaque et la majorité ont été inculpées, pour des chefs plus ou moins lourds. Plus de 50 ont plaidé coupable et d'autre part, six ont été condamnées par des tribunaux fédéraux.


L'une des manifestantes, Ashli Babbitt, avait été tuée par balle par un policier alors qu'elle tentait par la force de rejoindre l'hémicycle de la Chambre des représentants. Les organisateurs veulent aussi réclamer "justice" pour cette ancienne militaire, samedi. 


Acquitté en février après un procès en destitution pour incitation à la violence, mené au Congrès après l'insurrection, Donald Trump affirme encore, sans aucune preuve, que l'élection a été "truquée" et défend les manifestants arrêtés. Des individus "persécutés (...) injustement", a-t-il affirmé jeudi.


Encore très influent au sein du parti républicain, Donald Trump a juré tout faire pour que les rares parlementaires de son camp --dix sur 211-- qui avaient voté pour sa mise en accusation à la Chambre ne soient pas réélus en 2022. 


L'un d'eux, Anthony Gonzalez, a été le premier jeudi à annoncer qu'il ne se représenterait pas. 


"Un de moins, plus que neuf", a commenté le milliardaire vendredi, dans un communiqué. 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.