Selon le ministre libanais de l’Économie, les discussions sur les pertes économiques du pays sont «en harmonie»

Le gouvernement du Premier ministre, Najib Mikati, s’est engagé à y remédier en cherchant à relancer les pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI). (AFP)
Le gouvernement du Premier ministre, Najib Mikati, s’est engagé à y remédier en cherchant à relancer les pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI). (AFP)
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Publié le Mercredi 29 septembre 2021

Selon le ministre libanais de l’Économie, les discussions sur les pertes économiques du pays sont «en harmonie»

  • Selon les économistes, se mettre d’accord sur les pertes est une condition préalable à la reprise des négociations avec le FMI
  • Des réunions entre les représentants du secteur bancaire, de la Banque du Liban et du secteur des assurances sont actuellement en cours pour évaluer les pertes

BEYROUTH: Le secteur bancaire libanais, la Banque du Liban et d’autres acteurs du système financier local travaillent «en harmonie» pour s’entendre sur le volume et la répartition des pertes essuyées à la lumière de l’effondrement économique du pays, déclare aujourd’hui le ministre de l’Économie.

Le Liban est en proie à une crise économique dévastatrice. Le gouvernement du Premier ministre, Najib Mikati, s’est engagé à y remédier en cherchant à relancer les pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI).

Les pourparlers entre le gouvernement précédent et le FMI se sont soldés par un échec l’année dernière, en grande partie à cause du désaccord sur l’ampleur des pertes et la manière dont elles devraient être réparties.

Selon les économistes, se mettre d’accord sur les pertes est une condition préalable à la reprise des négociations avec le FMI.

Les banques, la Banque du Liban et les principaux partis politiques ont contesté l’ampleur des pertes évoquées dans le plan du gouvernement qui évalue la dette publique à 90 milliards de dollars américains, soit 77 milliards d’euros.

Le ministre de l’Économie, Amin Salam, a déclaré sur la chaîne de télévision Al-Jadeed que des réunions concernant les pertes sont en cours. Elles regroupent les représentants du secteur bancaire, de la Banque du Liban et du secteur des assurances, entre autres.

«Je peux vous dire qu’il y a une harmonie et une coordination totales entre toutes les parties pour que ces pertes soient réparties de manière logique et équitable», indique-t-il.

«Les prochains jours nous permettront de mieux savoir – en termes de chiffres et de détails – comment le mécanisme de répartition des pertes sera appliqué», précise-t-il.

Lundi, Najib Mikati a déclaré qu’il rencontrerait bientôt les représentants du cabinet de conseil Lazard, qui a élaboré le plan financier, afin de le transformer en une «vision plus réaliste» pour sortir le pays de la crise.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.