Retour de la plus ancienne maison d’édition pour servir les objectifs éducatifs de Vision 2030

Logo du plan de modernisation "Vision 2030", qui prévoit la diversification de l'économie du pays. (Photo, AFP)
Logo du plan de modernisation "Vision 2030", qui prévoit la diversification de l'économie du pays. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 09 octobre 2021

Retour de la plus ancienne maison d’édition pour servir les objectifs éducatifs de Vision 2030

  • Cambridge University Press, dont la première publication remonte à 1534, est la plus ancienne maison d’édition du monde
  • L’édition saoudienne du cours «Power Up» est actuellement à sa première année et est déjà enseignée dans 20 écoles

RIYAD : Cambridge University Press (CUP), la plus ancienne maison d’édition au monde, a fait une apparition à la Foire internationale du livre de Riyad cette semaine, afin de concrétiser les accords signés avec le ministère saoudien de l’Éducation.

«C’est une opportunité vraiment intéressante pour Cambridge au Moyen-Orient», a déclaré Joshua O’Neil, coordinateur régional de CUP Middle East. «L’Arabie saoudite est un marché très important pour Cambridge.»

CUP, dont la première publication remonte à 1534, est la plus ancienne maison d’édition du monde.

«Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère saoudien de l’Éducation pour élaborer un cours qui réponde spécifiquement aux besoins des élèves saoudiens», a indiqué Walid Shawky, consultant pédagogique de CUP. «C'est sur cette base que nous avons créé l’édition saoudienne de “Power Up”.»

L’édition saoudienne du cours «Power Up», qui a reçu l’approbation du ministère saoudien de l’Éducation, en est actuellement à sa première année et est déjà enseignée dans 20 écoles. Il est prévu de l’intégrer, aux côtés d’autres programmes personnalisés par les Saoudiens, dans d’autres écoles du Royaume.

«Les commentaires que nous recevons des écoles qui ont commencé à l’enseigner sont parfaits, car il s’agit d’un cours basé sur l’apprentissage par projet et prépare également les élèves aux examens de Cambridge.»

«La Vision (2030) vise à fournir aux élèves du primaire les dernières méthodes d’enseignement, des possibilités de formation aux enseignants et des ressources qui développent les compétences linguistiques des élèves ainsi que leurs compétences émotionnelles», a précisé M. Shawky.

«C’est dans le cadre de cette vision que nous avons créé ce cours», a-t-il ajouté.

Des chercheurs du CUP se sont rendus en Arabie saoudite pour étudier le marché. Pour ce faire, ils se sont entretenus avec les parents, les élèves, les enseignants et les directeurs de nombreuses écoles du Royaume afin de créer un produit spécifiquement adapté au marché saoudien.

Les recueils de poésie, les livres politiques et religieux, les articles, les recherches et les programmes scientifiques font partie des publications que CUP fournit aux universités et aux écoles du monde entier.

«Vous avez probablement entendu la formidable nouvelle de la fusion entre Cambridge University Press et Cambridge Assessment English. Cette fusion a donné naissance à une nouvelle société, Cambridge University Press and Assessment», a déclaré M. O'Neil.

La fusion a abouti à la création d’un nouveau produit éducatif qui utilise des ressources et des évaluations «de pointe» dans le monde entier dans un paquet complet, désormais proposé à tous les établissements d’enseignement et aux entreprises de la région.

«Nous sommes très heureux d’être ici pour présenter notre projet à la foire du livre de Riyad», a lancé M. O'Neil, ajoutant que c’était une nouvelle expérience de voir ce que la capitale avait à offrir également.

«Nous sommes vraiment agréablement surpris par l’engagement des clients; il s’agit évidemment du premier événement en personne auquel Cambridge participe depuis le début de la pandémie de Covid-19», a-t-il confié.

La maison d’édition a une équipe basée en Arabie saoudite et des employés basés dans toute la région. Elle possède également un bureau en Arabie saoudite.

«Nous venons très souvent pour soutenir nos collègues sur le terrain et nous assurer que nous présentons des propositions sur mesure, qui vont vraiment apporter une valeur ajoutée à toutes les institutions éducatives du Royaume», a déclaré le coordinateur du CUP pour la région.

L’édition spéciale Evolve a été lancée en mars de cette année. Adaptée de la série internationale de CUP, qui connaît un grand succès, elle est conçue pour répondre aux besoins spécifiques des personnes dont la langue maternelle est l’arabe et qui tentent d’apprendre l’anglais.

«Ce qui est vraiment unique, c’est que nous avons inclus de vrais élèves du royaume d’Arabie saoudite, du Koweït et d’Oman dans le manuel de cours, et ce dans le cadre de notre programme de rencontre avec nos élèves», a expliqué M. O'Neil.

Les élèves peuvent y accéder en scannant les codes QR à l’intérieur des manuels, et on voit apparaître l’étudiant réel qui a atteint les résultats d’apprentissage du cours.

«Nous avons également inclus et gardé des élèves du Brésil et d’Europe, car le slogan du cours est «Succès mondial d’inspiration régionale», a-t-il précisé.

Evolve propose des leçons spécialement conçues pour aider les personnes dont la langue maternelle est l’arabe et qui tentent d’apprendre l’anglais à surmonter les difficultés.

«Nous avons créé cette ressource pour faire en sorte qu’elle soit culturellement appropriée et pertinente pour les élèves de langue maternelle arabe. Nous voulons qu’ils ne se contentent pas de réussir dans la région, mais qu’ils réussissent à l’échelle internationale», a-t-il souligné.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée libanaise affirme avoir arrêté le chef de l'EI au Liban

(Photo AFP)
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  • la Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée.
  • L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays

BEYROUTH : L’armée libanaise a annoncé mardi l’arrestation d'une personne présentée comme le chef du groupe jihadiste État islamique (EI) au Liban.

« À la suite d'une série d'opérations de surveillance (...), la Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée, utilisant l’acronyme arabe pour désigner l’EI.

L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays et qu'il avait pris la tête de la branche locale du groupe après l'arrestation de plusieurs hauts responsables en décembre.

Cette annonce intervient quelques jours après un attentat suicide en Syrie voisine, qui a fait au moins 25 morts dans une église, les autorités syriennes accusant l’EI.

Bien que moins présents qu’en Syrie ou en Irak, le groupe Etat islamique et d'autres mouvements jihadistes ont affronté l'armée libanaise et le Hezbollah, soutenu par l’Iran, au cours de la dernière décennie, principalement dans le nord et l'est du pays.

Il a été largement vaincu dans le pays en 2017.


Les Brics appellent à « rompre le cycle de la violence » au Moyen-Orient

Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
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  • « Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays
  • « Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés afin de protéger les populations et l'environnement »

BRASILIA, BRESIL : Le groupe des Brics a appelé  mardi à « rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient » après les attaques israélo-américaines contre l'Iran, pays membre de cette organisation qui regroupe dix pays émergents.

« Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Éthiopie, Indonésie, Iran, Émirats arabes unis) dans une déclaration commune publiée par le Brésil, qui préside actuellement le groupe.

Les dix pays ont également exprimé leur « vive inquiétude face à toute attaque contre des installations nucléaires pacifiques menée en violation du droit international et des résolutions pertinentes de l'Agence internationale de l'énergie atomique » (AIEA).

« Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés, afin de protéger les populations et l'environnement », ont-ils ajouté, affirmant « la nécessité de créer une zone libre d'armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive au Moyen-Orient ».


Nucléaire iranien : la France toujours prête à réactiver les sanctions

Jerome Bonnafont, Permanent Representative of France to the UN speaks during the United Nations Security Council, following U.S attack on Iran's nuclear sites, at U.N. headquarters in New York City, U.S., June 24, 2025. (REUTERS)
Jerome Bonnafont, Permanent Representative of France to the UN speaks during the United Nations Security Council, following U.S attack on Iran's nuclear sites, at U.N. headquarters in New York City, U.S., June 24, 2025. (REUTERS)
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  • À quelques mois de l'expiration de la résolution du Conseil de sécurité approuvant l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, « le temps est compté », a noté Jérôme Bonnafont lors d'une réunion du Conseil sur ce dossier.
  • « La France et ses partenaires E3 demeurent prêts à mobiliser le levier établi par la résolution 2231, celui du “snapback”, si un accord satisfaisant n'était pas trouvé d'ici l'été », a-t-il mis en garde.

NATIONS-UNIES : La France et ses partenaires européens sont toujours prêts à réactiver les sanctions contre Téhéran si un accord sur le nucléaire iranien n'est pas trouvé prochainement, a déclaré mardi l'ambassadeur français à l'ONU.

À quelques mois de l'expiration de la résolution du Conseil de sécurité approuvant l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, « le temps est compté », a noté Jérôme Bonnafont lors d'une réunion du Conseil sur ce dossier.

« Nous attendons de l'Iran qu'il reprenne sans délai la voie du dialogue afin d'aboutir à une solution diplomatique robuste, vérifiable et durable », a-t-il ajouté.

Seule une solution diplomatique peut « garantir l'impossibilité d'un programme nucléaire militaire iranien », a-t-il insisté après les frappes israéliennes et américaines sur des sites nucléaires en Iran.

« La France, aux côtés des E3 (France, Allemagne et Royaume-Uni), de l'Union européenne, et en étroite coordination avec les États-Unis, restera mobilisée à cette fin. Nous sommes déterminés à conclure un accord qui prendra en compte le régime de non-prolifération, la stabilité régionale et nos intérêts en matière de sécurité européenne », a insisté l'ambassadeur français.

« La France et ses partenaires E3 demeurent prêts à mobiliser le levier établi par la résolution 2231, celui du “snapback”, si un accord satisfaisant n'était pas trouvé d'ici l'été », a-t-il mis en garde.

« Nous utiliserons tous les leviers diplomatiques à notre disposition pour soutenir une solution négociée et assurer que l'Iran ne développe pas d'arme nucléaire », a de son côté déclaré son homologue britannique Barbara Woodward, sans directement mentionner le « snapback » permettant de réimposer les sanctions. 

La résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui approuvait l'accord de 2015, prévoyait la possibilité de rétablir les sanctions (mécanisme appelé « snapback »). Cependant, ce texte arrive à échéance le 18 octobre 2025, dix ans après l'entrée en vigueur de l'accord. 

En 2018, Donald Trump, lors de son premier mandat, avait retiré unilatéralement son pays de l'accord