De grands projets japonais pour ce spécialiste français de l’animation

Benjamin Faure commence à travailler il y a dix ans en tant qu’animateur 3D dans les bandes-annonces de jeux vidéo et le cinéma. Photo fournie.
Benjamin Faure commence à travailler il y a dix ans en tant qu’animateur 3D dans les bandes-annonces de jeux vidéo et le cinéma. Photo fournie.
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Publié le Mercredi 13 octobre 2021

De grands projets japonais pour ce spécialiste français de l’animation

  • Benjamin Faure commence à travailler il y a dix ans en tant qu’animateur 3D dans les bandes-annonces de jeux vidéo et le cinéma
  • Pour ses projets à venir, il sera l’animateur principal sur le prochain film Super Mario Bros d’Illumination Mac Guff

Benjamin Faure est un spécialiste français de l’animation 2D/3D qui travaille sur de grands films et séries d’animation japonais. Il évoque ses sources d’inspiration et souligne les différences entre les styles d’animation japonais et français.

Dans un entretien exclusif accordé à Arab News Japan, M. Faure partage sa passion pour l’anime et les mangas.

«Comme de nombreuses autres personnes dans les années 1990, mon premier contact avec l’animation japonaise est Dragon Ball Z. Je tombe immédiatement amoureux du design, des histoires et, évidemment, des scènes de combat! Je préfère l’anime aux mangas, parce que j’ai toujours été sensible à l’animation et à la façon dont des scènes sensationnelles sont créées avec des effets sonores remarquables», ajoutant que son anime préféré est Fullmetal Alchemist.

En ce qui concerne son séjour au Japon, M. Faure précise qu’il s’est déjà rendu dans le pays avant d’entamer sa carrière dans l’animation japonaise. Il visite alors les principaux sites touristiques au cours de son voyage de trois semaines et apprécie particulièrement Miyajima en raison de la nature qui lui rappelle le travail de Ghibli.

M. Faure admire de nombreux aspects de la culture japonaise, notamment «la façon dont le travail est organisé. C’est très méthodique; cela pousse à faire preuve de rigueur dans le dessin et l’animation.»

Il commence à travailler il y a dix ans en tant qu’animateur 3D dans les bandes-annonces de jeux vidéo et le cinéma et il a entamé sa carrière d’animateur 2D il y a près de deux ans.

«Pour moi, la 3D et la 2D ont les mêmes critère de base. Il ne s’agit pas seulement de déplacer des objets mais de rendre votre animation crédible. Bien sûr, vous pouvez faire quelque chose qui n'est pas réaliste, mais lorsque cela semble cohérent et que vous donnez de l'émotion au public, vous avez réussi votre animation!» Il ajoute que «parfois une animation simple et douce sera plus efficace que les gros mouvements. L’animation consiste à trouver le bon équilibre entre trop peu et trop; c’est pour cette raison que l’animation est parfois assez difficile. C’est un peu comme faire de la pâtisserie. Il faut bien doser les ingrédients pour obtenir un délicieux gâteau!»

Le premier projet de M. Faure en tant qu’animateur 3D est le film Sing d’Illumination Mac Guff, alors que sa première animation 2D est My Hero Academia.

En travaillant comme animateur, il fait face à de nombreux défis, notamment la manière d’animer des personnages uniques à l’aide de la 3D car, explique-t-il, «il y a beaucoup de personnages, avec leur propre personnalité. Il faut savoir comment les animer. Certains sont un peu timides, d’autres plus excentriques, etc. Mais heureusement, comme dans chaque studio, nous sommes entourés de gens formidables comme les animateurs et les réalisateurs, entre autres. Ils sont inspirants et nous poussent à donner le meilleur de nous-mêmes!»

Il souligne également les différences entre la 2D et la 3D, expliquant que «la 2D est un support différent. Je devais donc tout apprendre et expérimenter, en essayant de comprendre comment fonctionne l’animation japonaise».

Benjamin Faure précise que lors de son expérience au sein de My Hero Academia, il pensait uniquement travailler sur l’animation des personnages et certains effets, mais en réalité il «devait dessiner les arrière-plans, car au Japon, lorsque vous travaillez sur les plans, vous devez vraiment tout faire», y compris gérer l’animation une fois qu’elle est prête. En effet, «vous devez créer votre relevé de temps avec chaque couche, noter le mouvement de la caméra, certains effets s’il y en a, etc. Il m’a fallu un certain temps pour bien comprendre tout cela! Heureusement pour moi, à l’époque, d’autres personnes m’ont aidé à mener à bien cette tâche!»

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Le premier projet de M. Faure en tant qu’animateur 3D est le film Sing d’Illumination Mac Guff, alors que sa première animation 2D est My Hero Academia. Photo fournie.

Concernant les différences de style d’animation entre la 2D au Japon et la 3D en Europe, il déclare: «La principale différence pour moi entre ces deux mondes est que dans l’animation japonaise en 2D, on va se concentrer sur le dessin pour s’adapter à la conception des personnages, alors qu’en 3D, on se concentre beaucoup plus sur l’animation puisque le modèle est déjà conçu, comme une marionnette.»

Pour ses projets à venir, M. Faure travaillera en tant qu’animateur principal sur le prochain film Super Mario Bros d’Illumination Mac Guff, et continuera à travailler avec le studio MAPPA et Production I.G.

À tous ceux qui veulent créer des animations ou travailler sur des projets d’animation au Japon, Benjamin recommande «de travailler sur des projets japonais; ce ne sera pas évident au début, mais ce n’est pas non plus impossible!», de garder cette passion qui les anime, et «d’aimer toujours ce que vous faites. C’est un conseil basique mais c’est tellement vrai», ajoute-t-il.

Les animateurs en herbe doivent également faire preuve d’ouverture d’esprit et tenter d’aborder différents styles d’animation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com