Les Beatles à livre ouvert, avant le documentaire évènement

Cette photo prise le 29 juin 1966 montre des membres du groupe britannique The Beatles, tenant une conférence de presse à Tokyo au début de leur tournée (Photo, AFP)
Cette photo prise le 29 juin 1966 montre des membres du groupe britannique The Beatles, tenant une conférence de presse à Tokyo au début de leur tournée (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 13 octobre 2021

Les Beatles à livre ouvert, avant le documentaire évènement

Cette photo prise le 29 juin 1966 montre des membres du groupe britannique The Beatles, tenant une conférence de presse à Tokyo au début de leur tournée (Photo, AFP)
  • «Get Back», c'est le nom originel du projet pour lequel les Beatles rentrent en studio à Londres en janvier 1969
  • Les séances de travail pour l'album avorté «Get Back», entièrement enregistrées et filmées dans l'optique à l'époque d'un film-documentaire, fournissent aujourd'hui un matériel exceptionnel sur l'histoire du groupe mythique.   

PARIS: Un automne aux couleurs Beatles: « Get Back », livre tiré des conversations des Fab Four en studio début 1969, dernière vraie année d'existence du groupe, sort cette semaine en éclaireur d'un documentaire événement de Peter Jackson prévu fin novembre.  

Et pour compléter le tout, un coffret anniversaire de « Let It Be », prévu pour les 50 ans du disque l'année dernière mais décalé par la crise sanitaire, paraît ce vendredi.   

« Get Back », c'est le nom originel du projet pour lequel les Beatles rentrent en studio à Londres en janvier 1969. Mais les bandes de cet album sont remisées au placard. Ces sessions fourniront ensuite des munitions pour « Abbey Road » et, surtout, les pistes remaniées par le producteur Phil Spector (connu pour son fameux mur du son) donneront « Let It Be », ultime album paru (avec un morceau intitulé « Get Back »).   

Et les séances de travail pour l'album avorté « Get Back », entièrement enregistrées et filmées dans l'optique à l'époque d'un film-documentaire, fournissent aujourd'hui un matériel exceptionnel sur l'histoire du groupe mythique.   

Les conversations de Paul, John, George et Ringo décryptées d'après les bandes audio donnent d'abord « The Beatles: Get Back », paru simultanément en plusieurs langues mardi, dont en anglais aux éditions Callaway.   

« Il y a vraiment des choses dont on ne soupçonnait pas l'existence, c'est un trésor pour les passionnés », éclaire pour l'AFP Michka Assayas, critique-rock réputé qui a assuré la traduction française, qui sort jeudi aux éditions Seghers.   

« Toutes sortes de mythes »   

« J'étais le premier à souscrire à toutes sortes de mythes comme ‘Paul et John se détestaient, ne communiquaient pas trop, l'album avorté s'était très mal passé’. Mais quand on voit les conversations retranscrites, on entend une grande complicité entre les deux, ça marche du feu de dieu, les chansons fusent, comme les blagues », poursuit l'auteur d'un dictionnaire-référence du rock.  

Jusqu'ici, les images disponibles de cette époque, dans le film « Let It Be », montraient pourtant des nerfs à vif en studio.   

« On a monté en épingle une engueulade dans ‘Let It Be’, mais des engueulades comme ça existent dans tous les groupes en studio, ça a frappé les gens car personne ne les avait vu s'engueuler avant », nuance Michka Assayas.   

« On a dit que le groupe était moribond à l'époque, que l'issue était fatale: pas du tout, ça marchait bien début 1969 », insiste-t-il.  

Jusqu'alors, le grand public attribuait la paternité de la séparation à Paul McCartney, qui n'avait fait qu'officialiser les choses dans un communiqué en avril 1970. Mais dans un extrait récemment lâché, tiré d'une interview à venir sur la BBC le 23 octobre, on entend « Macca » dire: « Je n'ai pas provoqué la séparation. C'était notre Johnny (Lennon) ».  

« On a qu'à demander à Clapton »   

« Lennon s'est mis à l'écart du groupe dès le milieu de l'année 1969 », abonde Michka Assayas.   

Tout n'est pourtant pas rose en début d'année. « En plein milieu des séances, George est parti: il ne veut plus être le petit frère traité de manière condescendante (par Paul et John). La bande tourne et Ringo dit ‘si on joue à trois, il faut jouer plus fort quand même’ (rires) et John dit par provoc' 'on a qu'à demander à Clapton de venir', on sent que tout est possible en fait », confie encore l'exégète.  

Mais Harrison revient. Et Michka Assayas ne veut pas retenir que cet épisode: « ce que j'ai perçu, c'est la déconnade constante, ils sont comme une bande de mômes qui rigolent, ce n'est pas du tout morose ».   

Peter Jackson, réalisateur de la saga du « Seigneur Des Anneaux », met aussi l'accent sur la joie de vivre en studio pour annoncer sa série-documentaire à venir. « Je n'ai pas vu le film, mais on m'a dit qu'il y a beaucoup d'autres choses par rapport au livre », avance Michka Assayas.  

« The Beatles: Get Back », c'est donc aussi le titre de ce documentaire évènement - plus de six heures d'images inédites restaurées, divisées en trois épisodes - qui sera diffusé trois jours durant sur la plateforme de streaming Disney+, les 25, 26 et 27 novembre. Plus d'un demi-siècle après leur séparation, l'histoire des Beatles continue à s'écrire  


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.