Le sanctuaire animalier d'Islamabad lance un programme de capture et de libération de chiens errants

Des animaux au sanctuaire animalier du projet Benji du Comprehensive Disaster Response Services (CDRS) à Islamabad, au Pakistan, le 8 octobre 2021. (Photo AN)
Des animaux au sanctuaire animalier du projet Benji du Comprehensive Disaster Response Services (CDRS) à Islamabad, au Pakistan, le 8 octobre 2021. (Photo AN)
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Publié le Samedi 16 octobre 2021

Le sanctuaire animalier d'Islamabad lance un programme de capture et de libération de chiens errants

  • Le sanctuaire animalier du projet Benji des services d'intervention en cas de catastrophe dans la ville estime qu'il y a au moins 3 millions de chiens errants au Pakistan, dont plus de 50 000 abattus chaque année
  • L'Alliance mondiale pour le contrôle de la rage indique que plus de 80 500 cas de morsures de chien sont signalés par les unités de santé de base à travers le Pakistan chaque année

ISLAMABAD : Un sanctuaire animalier de la capitale pakistanaise affirme être le premier du pays à mettre en place un programme de piège-stérilisation-vaccination-libération pour faire face au problème des chiens errants.

L'initiative vise à utiliser des méthodes humaines pour gérer des milliers de chiens en liberté à Islamabad, souvent considérés par les autorités et le public comme une menace en raison de leur comportement agressif et porteurs de maladies telles que la rage.

Le sanctuaire animalier du projet Benji des services d'intervention en cas de catastrophe dans la ville estime qu'il y a au moins 3 millions de chiens errants au Pakistan, dont plus de 50 000 abattus chaque année.

L'Alliance mondiale pour le contrôle de la rage indique que plus de 80 500 cas de morsures de chien sont signalés par les unités de santé de base à travers le Pakistan chaque année, et l'Organisation mondiale de la santé estime que jusqu'à 5 000 personnes meurent de la rage dans le pays chaque année.

La solution adoptée par les autorités de la plupart des grandes villes pakistanaises consiste à tuer les animaux soit en les abattant, soit en les empoisonnant.

Mais les groupes de défense des droits des animaux ont préconisé la vaccination et les méthodes de stérilisation comme une alternative meilleure et plus humaine.

Le projet CDRS Benji teste cette solution avec le premier programme TNVR du Pakistan, qui vise à réduire à la fois le nombre de chiens errants et les souffrances qu'ils subissent depuis des décennies, tout en les rendant plus sûrs en les vaccinant et en les éduquant à être moins agressifs.

« Nous avons réalisé que TNVR est le seul moyen d'aider à réduire, sans cruauté, le nombre de chiens qui errent dans les rues », déclare la directrice du projet Quarina Hosain à Arab News.

« Nous n'avons aucune idée du type d'empoisonnement ou d’abattage qui ont lieu... mais on estime à plus de 50 000 le nombre de chiens tués chaque année. Et ce n'est pas la solution », dit-elle.

Elle souligne que les derniers arrivés au sanctuaire sont 15 chiots amenés de Rawalpindi dont les mères ont été empoisonnées.

« L'abattage est cruel et inhumain, car il ne fait pas de différence entre les mères allaitantes, les chiennes enceintes, et c'est terrible. Je crois que personne ne veut tuer des chiens, mais on ne veut pas que les chiens se multiplient sans cesse. Donc, TNVR est le seul moyen humain », ajoute Hosain.

Une seule chienne peut donner naissance à plus d'une douzaine de chiots par an, soit plus de 80 au cours de sa vie, selon l'ONG de défense des animaux Four Paws International. Sans foyer aimant pour fournir un abri, de la nourriture et des soins médicaux adéquats, les chiots et les chatons - au Pakistan et dans les pays du monde sans soins appropriés pour les animaux errants - sont souvent livrés à eux-mêmes.

Nés dans des conditions loin d'être idéales, la plupart des chiots ne survivent pas à leurs premières semaines de vie - pendant les mois d'hiver, beaucoup meurent de froid, de faim lorsque les mères sont tuées par la circulation, sont attaquées et mangées par d'autres animaux, et parfois délibérément tuées par l'homme.

CDRS veut changer cela, c'est pourquoi un établissement a été mis en place à quelques minutes en voiture du quartier Gulberg Greens d'Islamabad.

Son personnel déclare que les animaux errants font partie intégrante de l'écosystème plus large, en particulier pour leur rôle de charognard dans l'élimination des restes de nourriture tels que les carcasses et les déchets agricoles et urbains. Ils aident également à réduire les populations de rats.

Le projet n'est jusqu'à présent qu’à ses modestes débuts, mais les employés du sanctuaire espèrent davantage de soutien de la part des autorités et du public. Ils soulignent que la Turquie est un bon exemple à suivre.

Le vétérinaire du CDRS, le Dr Hasnain Raza, déclare : « La TNVR a été mise en œuvre en Turquie il y a environ 20 ans et elle a donné des résultats très positifs dans le pays, nous essayons donc de mettre en place ce modèle au Pakistan. Il s'agit d’un échantillon pour montrer aux gens que cela peut fonctionner et que cela vaut la peine d'essayer.

« Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. En collaboration avec le secteur public et le secteur privé, nous serons en mesure de garantir des soins aux animaux du Pakistan ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.