La Saudi Investment Recycling Company vise une «économie circulaire» à zéro déchet, d'ici 2035

Des sacs en plastique, des contenants de restauration rapide et des canettes vides jetés dans la nature. (Photo, Getty images)
Des sacs en plastique, des contenants de restauration rapide et des canettes vides jetés dans la nature. (Photo, Getty images)
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Publié le Jeudi 21 octobre 2021

La Saudi Investment Recycling Company vise une «économie circulaire» à zéro déchet, d'ici 2035

  • L'Arabie saoudite produit 50 millions de tonnes de déchets par an, et presque tous finissent dans des décharges
  • Les objectifs de la SIRC sont extrêmement ambitieux et impliquent tous les secteurs de la société saoudienne : chaque ministère, chaque municipalité, chaque école et, finalement, chaque individu

Un long été d'inondations, d'incendies de forêt et de vagues de chaleur extrêmes à travers la planète a engendré la dure prise de conscience que le gaspillage et la pollution perpétrés par les humains ont un impact désastreux sur le climat et l'environnement. Un consensus se développe parmi les politiciens et les décideurs sur le fait qu'un tout nouveau mode de vie doit être adopté, non seulement pour le bien de la planète, mais pour la survie même de la race humaine.

C'est dans ce contexte sinistre que se tiendra le prochain Forum de l'Initiative verte saoudienne (SGI) à Riyad, durant la dernière semaine de novembre. Sous le parrainage du prince héritier Mohammed ben Salmane, le forum «dévoilera la feuille de route de la SGI pour l’exécution… mettra en lumière les efforts écologiques du Royaume… [et] incitera à l'action tout en suscitant des solutions innovantes pour aider à lutter contre le changement climatique».

L'Arabie saoudite produit pas moins de 50 millions de tonnes de déchets par an, dont 95% finissent dans des décharges, contaminant la terre et libérant des gaz à effet de serre dans l'atmosphère pour les décennies à venir. Ce qui n'est pas enfoui se retrouve dans les rues, sous forme de sacs en plastique jetés, de contenants de restauration rapide et de canettes de soda vides.

Le gouvernement saoudien est désormais déterminé à inverser ce scénario négatif, en faveur d'une «économie circulaire» fondée sur le principe de zéro déchet – le concept moteur étant que toute forme de débris constitue la matière première d'un nouveau produit ou d'une source d'énergie.

L’agent principal de changement à cet égard est la Saudi Investment Recycling Company (SIRC), qui a été créée par décret royal en 2017, en tant que filiale à part entière du Fonds d'investissement public (PIF).

«Nous sommes l’organe exécutif derrière l'économie circulaire», a déclaré le PDG de la SIRC, Ziyad al-Shiha à Arab News. «Nous travaillons avec le secteur privé local et mondial, en améliorant la technologie locale, en introduisant les meilleures pratiques et en créant des emplois. Cela fait partie de l'initiative verte de l’Arabie saoudite, de l'initiative verte du Moyen-Orient, et même de l'initiative verte du monde entier.»

L'objectif déclaré de la SIRC est de réduire la mise en décharge des déchets de 100% aujourd’hui à effectivement 0% d'ici 2035. «Il s’agira d’une approche intégrée», affirme Al-Shiha, «contrairement à l'approche fragmentée du passé».

La stratégie globale de recyclage de la SIRC vise douze éléments distincts de déchets, notamment les eaux usées brutes, les débris de construction/démolition, les déchets municipaux solides (c'est-à-dire les ordures) et les boues agricoles. Le reste est un cocktail toxique d'effluents industriels, de véhicules et de batteries en fin de vie, de vieux pneus, de lubrifiants automobiles, d'équipements électroniques hors d’usage et d'huile de cuisson.

Les seuls déchets qui ne relèvent pas de la compétence de la SIRC sont ceux provenant de l'armée et de l'énergie nucléaire, tous deux traités par des organismes plus spécialisés.

L'économie circulaire offre de vastes possibilités en termes de produits, de création d'énergie et de services – autant d’éléments qui contribueront sans doute fortement à la diversification de l'économie saoudienne hors du pétrole et de ses dérivés, conformément à la Vision 2030.

L’une des formes de valeur ajoutée est la «valorisation énergétique des déchets», qui permet de sécher et d’incinérer les ordures, les eaux usées brutes ou les boues industrielles, afin d’alimenter des turbines à vapeur, par exemple. La SIRC a récemment signé un protocole d'entente avec la National Water Company (Société nationale des eaux) pour traiter les eaux usées brutes à cette seule fin. Le modèle ici est le plus grand programme de traitement des boues et de récupération d’énergie au monde, construit par Veolia à Hong Kong.

L'incinération des déchets libère effectivement du CO2, mais étonnamment, laisser les déchets se décomposer dans une décharge crée en fin de compte 20 à 40 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre sous forme de méthane, sur une période de plusieurs années.

Des opportunités commerciales existent également dans la conversion des débris de construction en nouveaux produits attrayants. La SIRC a construit une immense usine de traitement des déchets de construction dans le nord de Riyad, où les gravats sont triés et recyclés en ballast pour le remblayage et l'aménagement paysager, en briques de granulats pour les nouvelles constructions et en acier brut qui peut être fondu pour fabriquer de nouvelles poutres et de nouveaux tuyaux. L'usine est déjà opérationnelle, avec une capacité de traitement potentielle de 12 000 tonnes (400 chargements de camion) par jour.

Ces deux projets sont dirigés par la SIRC, mais l'économie circulaire ne se fera pas sans la participation active des entrepreneurs et des entreprises. «Nous disposons d’un cadre réglementaire qui nous permet d'évoluer avec le secteur privé de manière très rentable», explique Al-Shiha. «La SIRC achètera et investira dans des entreprises, et établira des co-entreprises. Nous invitons les entreprises locales, régionales et mondiales à nous contacter pour explorer toutes les options permettant de faire avancer l'économie circulaire.»

La SIRC offre une participation au capital de 20 à 30% avec une structure de dette de 70 à 80% aux entreprises saoudiennes et non saoudiennes intéressées par le recyclage et la gestion des déchets. Selon Al-Shiha, 120 milliards de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,23 euro) seront investis dans l'économie circulaire en Arabie saoudite d'ici 2035.

Les projets tels que la valorisation énergétique des déchets sont à grande échelle, impliquant des milliards de riyals. Mais il y a aussi beaucoup de place pour les PME qui fournissent des services plus spécialisés, tels que le désassemblage et le tri des équipements électriques hors d’usage, ou qui offrent une large gamme de services de conseil requis pour une gestion «intelligente» des déchets.

Le chemin vers une économie entièrement circulaire est long et difficile. L'Arabie saoudite vise à dépasser en 15 ans ce que la plupart des économies du G20 ont mis 30 à 40 ans à réaliser. Aujourd'hui encore, des pays très développés comme le Japon, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont loin d'être des économies entièrement circulaires, même s'ils ont tous considérablement intensifié le recyclage et réduit leurs décharges au cours des dernières décennies.

Il reste beaucoup à faire dans le Royaume. Le tri des «déchets à la source», c'est-à-dire la séparation des déchets des maisons, des supermarchés et des usines, n’existe pas. À l’heure actuelle, seul un grand bac à ordures se tient à l'extérieur des maisons et des bâtiments. Bientôt, il y aura trois bacs: un pour les matières organiques (à transformer en compost ou à sécher et brûler pour produire de l'énergie); un pour les matières recyclables sèches (métal, canettes, plastique, verre et papier); et un troisième pour les matières «sales et humides», par exemple les couches pour bébés, qui peuvent aussi être incinérées afin de produire de l’énergie.

Les pratiques illégales, telles que le marché noir du plastique et du papier recyclés et le déversement négligeant de débris de construction constituent un autre problème pertinent. De nouvelles réglementations ont été introduites au cours des deux derniers mois, pour incriminer et sanctionner ceux qui polluent l'environnement.

La bonne nouvelle est que l'Arabie saoudite peut tirer parti de l'expérience et des connaissances d'autres pays. «Nous pouvons commencer là où les autres sont arrivés», assure Al-Shiha. «Nous devons investir dans les infrastructures, mais nous devons également assurer une éducation adéquate et créer des programmes de sensibilisation dans ce domaine.

«Une fois que nous aurons atteint 25 à 35% de recyclage, nous pourrons dire au public: “Regardez, c'est votre effort. Et voici le résultat que nous vous rapportons”» Cela, on l'espère, fera du recyclage un mode de vie.

Les objectifs de la SIRC sont extrêmement ambitieux et impliqueront tous les secteurs de la société saoudienne: chaque ministère, chaque municipalité, chaque école et collège et, finalement, chaque individu.

Mais Al-Shiha reste optimiste. «La jeunesse d'aujourd'hui est très progressiste», témoigne-il. «Ils aiment l'environnement et veulent améliorer la qualité de vie. Nous sommes maintenant à un tournant. La première étape consiste à reconnaître et à admettre que vous avez un problème, puis à mettre en œuvre tous les systèmes et réglementations, et à inviter les gens à participer. En tant qu'êtres humains, nous devons jouer un rôle très positif, nous devons être passionnés et contribuer à l'économie circulaire.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com