ONG palestiniennes «terroristes»: Projet de résolution contre Israël au Congrès

La membre du Congrès, Betty McCollum, présidente de la sous-commission des crédits de défense de la Chambre des représentants des États-Unis. (Photo, AFP/Archives)
La membre du Congrès, Betty McCollum, présidente de la sous-commission des crédits de défense de la Chambre des représentants des États-Unis. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

ONG palestiniennes «terroristes»: Projet de résolution contre Israël au Congrès

  • Elle a déclaré que la désignation de six organisations palestiniennes «est un signe d'une incroyable faiblesse, plus conforme à un régime autoritaire qu’à une démocratie saine»
  • Le gouvernement israélien utilise cette désignation afin d’imposer davantage son régime autoritaire à un peuple déjà opprimé par ses lois

CHICAGO: La représentante américaine Betty McCollum, présidente de la sous-commission des crédits de défense de la Chambre des représentants des États-Unis, a présenté jeudi une résolution condamnant les autorités israéliennes pour avoir qualifié six organisations de défense des droits humains de «groupes terroristes».

Le ministre de la Défense, Benny Gantz, qui a accepté un accord de partage du pouvoir pour succéder au président sortant, Naftali Bennett, dans deux ans, a annoncé la désignation des groupes la semaine dernière. Cela donne aux autorités israéliennes le pouvoir de fermer des bureaux, de saisir des biens et d'arrêter et d'emprisonner le personnel sans procès judicaire ni procédure publique formelle.

«Quand un gouvernement utilise l'étiquette de terroriste comme une arme pour taire le travail d'organisations et de défenseurs des droits de l'homme qui représentent courageusement des personnes vulnérables vivant sous occupation militaire, c'est un signe de faiblesse incroyable, plus conforme à un régime autoritaire qu’à une démocratie saine», a affirmé McCollum dans une déclaration préparée publiée avec la résolution.

«La décision d'Israël de qualifier ces importants groupes de la société civile palestinienne d'organisations terroristes révèle la vérité selon laquelle l'occupation israélienne est violente, immorale et injuste, et que les efforts pacifiques pour défendre les droits des enfants, des femmes, des agriculteurs ou des prisonniers palestiniens doivent être déclarés illégaux.»

Les six organisations visées par le gouvernement israélien sont Al-Haq, Addameer, Defence for Children Palestine, l'Union des comités de travail agricole, le Centre Bisan pour la recherche et le développement et l'Union des comités des femmes palestiniennes.

Al-Haq, une organisation non gouvernementale indépendante de défense des droits humains, a été fondée en 1979 pour protéger l'État de droit dans les territoires occupés. Addameer, dont le nom signifie «conscience» en arabe, se concentre sur les abus commis contre des civils arrêtés, détenus et emprisonnés pour des raisons politiques. Actuellement, 4 650 dissidents politiques palestiniens sont emprisonnés par Israël.

McCollum, dont la sous-commission a une influence significative sur le financement de l'aide étrangère, a déclaré: «Les États-Unis investissent des milliards de dollars de nos contribuables dans le but de soutenir la sécurité d'Israël, et non le système israélien d'occupation et de répression des Palestiniens. Il incombe aux démocrates de la Chambre des représentants et à l'administration Biden de condamner cette décision israélienne et d'établir clairement que la répression antidémocratique de la société civile palestinienne n'est pas tolérée.»

La résolution de McCollum est coparrainée par la représentante du Michigan, Rachida Tlaib, la représentante de New York, Alexandria Ocasio-Cortez, le représentant de l'Arizona, Raul Grijalva, le représentant de l'Indiana, Andre Carson, la représentante du Minnesota, Ilhan Omar, la représentante de l'Illinois, Marie Newman, la représentante du Massachusetts Ayanna Pressley et la représentante du Missouri Cori Bush.

L'attaque d'Israël contre les organisations de défense des droits humains a été largement condamnée au niveau international. Les critiques aux États-Unis incluent l'American Arab Anti-Discrimination Committee (ADC).

«Il s'agit d'une nouvelle tentative flagrante d'Israël de freiner le soutien croissant aux Palestiniens vivant sous occupation, qui s’inscrit dans le cadre d'un modèle et d'une pratique du gouvernement israélien pour faire taire les voix qui contestent son régime d'apartheid», a écrit le président de l'ADC, Samer Khalaf, dans une lettre adressée au secrétaire d'État américain Antony Blinken.

«Israël a continuellement attaqué les droits humains des Palestiniens, que ce soit en limitant l'approvisionnement en eau, en utilisant des points de contrôle pour entraver les déplacements pour le travail et l'école, en arrêtant illégalement des individus ou en démolissant des tombes palestiniennes pour construire des parcs d'attractions, etc.»

«Le gouvernement israélien utilise cette désignation afin d’imposer davantage son régime autoritaire à un peuple qui est déjà opprimé par ses lois. Il faut noter qu'Israël a été désigné par Amnesty International et Human Rights Watch comme un État d'apartheid qui a violé plusieurs lois internationales.»

La classification des organisations de défense des droits de l'homme comme groupes terroristes a suscité des appels de la part de certains en Israël pour que cette étiquette soit appliquée aux groupes israéliens propalestiniens.

Jeudi, Avigdor Maoz, membre de droite à la Knesset, a écrit au procureur général, Avichai Mandelblit, pour demander que les Combattants pour la paix, une organisation d'anciens soldats israéliens qui défendent la paix, et B'Tselem, un groupe israélien de défense des droits humains, soient également désignés comme organisations terroristes parce qu'ils condamnent la désignation de Gantz et soutiennent les six organisations palestiniennes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com