Les dirigeants mondiaux font assaut d'amabilités au G20 de Rome

Le président français Emmanuel Macron (à gauche), la chancelière allemande Angela Merkel (au centre) et le ministre allemand des Finances et vice-chancelier Olaf Scholz posent avant une réunion avec les dirigeants de l'Union africaine et de l'Union européenne au Palais Farnese, à Rome, en marge du sommet des dirigeants du G20, le 30 octobre 2021. (Ludovic Marin /AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche), la chancelière allemande Angela Merkel (au centre) et le ministre allemand des Finances et vice-chancelier Olaf Scholz posent avant une réunion avec les dirigeants de l'Union africaine et de l'Union européenne au Palais Farnese, à Rome, en marge du sommet des dirigeants du G20, le 30 octobre 2021. (Ludovic Marin /AFP)
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Publié le Samedi 30 octobre 2021

Les dirigeants mondiaux font assaut d'amabilités au G20 de Rome

  • Pour la première fois, la photo de famille du G20 a été ouverte à des médecins et pompiers, en première ligne lors de la pandémie, une initiative qualifiée d"idée merveilleuse" par la chancelière allemande Angela Merkel
  • Samedi soir, tous les chefs d'État et de gouvernement présents sont invités à dîner par le président de la République italienne Sergio Mattarella dans le cadre somptueux du palais du Quirinal

ROME : Les grands de ce monde, réunis au G20 à Rome pour affronter la pandémie et le réchauffement climatique, n'en ont pas pour autant perdu le sens de l'humour et l'amour de la bonne chère.

A l'occasion de ce sommet entouré de mesures de sécurité paralysant la capitale italienne, les caméras étaient notamment braquées sur le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden, qui se sont retrouvés vendredi pour la première fois en tête à tête depuis l'affaire des sous-marins australiens.

M. Macron a aussi eu maille à partir ces dernières semaines avec Boris Johnson sur les droits de pêche post-Brexit. Le Premier ministre britannique, arrivé en retard pour la photo de famille, a fait mine de bousculer le président français, mais ils ne sont pas adressé la parole.

M. Johnson s'est montré plus aimable avec le président américain, auquel il a lancé familièrement "Hey, Joe!" en prenant sa place.

M. Macron a chaleureusement serré des deux mains celle tendue de M. Biden, avant de lui donner une tape familière sur le bras. Selon un responsable de la Maison Blanche, Paris et Washington se sont réconciliés et les discussions à venir entre Paris et Washington s'annoncent "enthousiasmantes".

Sur une photo prise vendredi, on voit M. Biden assis et penché vers M. Macron, serrant négligemment sa main posée sur sa cuisse. A défaut de calumet de la paix, les deux présidents, accompagnés de leurs épouses Jill et Brigitte, ont dîné vendredi dans un petit restaurant près du Tibre.

Pour la première fois, la photo de famille du G20 a été ouverte à des médecins et pompiers, en première ligne lors de la pandémie, une initiative qualifiée d"idée merveilleuse" par la chancelière allemande Angela Merkel.

Du côté latino-américain aussi, l'heure était à l'apaisement. Les présidents argentin et brésilien, Alberto Fernandez et Jair Bolsonaro, ennemis jurés sur le terrain politique, ont échangé quelques piques footballistiques.

"Vous ne m'avez pas encore félicité pour le triomphe de l'Argentine à la coupe des Amériques", a lancé Fernandez à Bolsonaro, qui avait publiquement prédit que le Brésil battrait l'Argentine 5-0 en finale.

- Risotto de citrouille -

Samedi soir, tous les chefs d'État et de gouvernement présents sont invités à dîner par le président de la République italienne Sergio Mattarella dans le cadre somptueux du palais du Quirinal, ancienne résidence des papes et des rois d'Italie dotée d'une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.

Au menu: saumon, risotto de citrouille et artichauts farcis. Avant ce dîner de gala, les épouses et époux des dirigeants devaient avoir le privilège d'une visite privée de la chapelle Sixtine au Vatican pour admirer les fresques de Michel-Ange.

Jusqu'ici, pas d'accroc à la sécurité du gratin mondial, si ce n'est un accident mineur causé vendredi par l'une des 84 voitures transportant la délégation américaine. "Pas de blessés graves", a aussitôt rassuré la Maison Blanche.

Le centre historique de Rome est paralysé par les mesures drastiques de sécurité mises en place pour ce G20, notamment dans le quartier périphérique de l'Eur, où se tiennent les réunions des dirigeants à l'intérieur d'un bâtiment ultra-moderne baptisé "Le nuage" et signé de l'archistar Massimiliano Fuksas.

La zone centrale de ce quartier à l'architecture grandiose, voulu par le dictateur Benito Mussolini pour glorifier le fascisme, est complètement bouclée et ses grandes avenues sont quasiment désertes.

De l'autre côté de la ville, une manifestation animée par un groupe reprenant des chansons du groupe ABBA réclamait aux dirigeants du G20 de l'argent pour aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement climatique. Reste à savoir si leurs chants sont arrivés jusqu'aux oreilles de leurs destinataires.

Au G20, Xi et Poutine demandent une reconnaissance mutuelle des vaccins

Xi Jinping et Vladimir Poutine ont plaidé samedi au sommet du G20 pour une reconnaissance mutuelle des différents vaccins anti-Covid disponibles, en particulier entre pays membres du groupe des 20 grands pays industrialisés dont font partie la Chine et la Russie.

Les présidents chinois et russe sont les deux grands absents du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20, réunis ce week-end à Rome. Leurs discours ont été diffusés par visioconférence.

"Malgré les décisions du G20, tous les pays qui en ont besoin ne peuvent pas avoir accès aux vaccins" anti-Covid, a relevé Vladimir Poutine, dont la déclaration a été retransmise par la télévision publique russe.

"Cela est notamment dû à la concurrence déloyale, au protectionnisme" et au fait "que certains Etats, notamment ceux du G20, ne sont pas prêts à une reconnaissance mutuelle des vaccins et des certificats de vaccination", a-t-il fustigé.

La Russie, a-t-il fait valoir, "a été le premier pays du monde à homologuer un vaccin contre le Covid-19, le Spoutnik V", déjà approuvé dans 70 pays, et "il fait preuve d'un haut niveau de sécurité et d'efficacité".

Depuis Pékin, le président Xi a lui aussi demandé "la reconnaissance mutuelle des vaccins", selon ses propos rapportés par la télévision d'Etat CCTV.

Les vaccins chinois Sinopharm et Sinovac sont utilisés respectivement dans 70 et 37 pays et territoires, dont plusieurs pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie, selon un décompte de l'AFP.

- Des disparités abyssales -

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a homologué Sinopharm et Sinovac (le vaccin russe est toujours sous examen), mais ni les Etats-Unis ni l'Agence européenne des médicaments n'ont homologué les vaccins chinois, pas plus que le russe.

Au sein du G20, le dernier pays en date à avoir rejeté le vaccin russe est l'Afrique du Sud, dont l'agence du médicament a invoqué mi-octobre un risque accru pour les hommes vaccinés de contracter le VIH, ce que conteste le centre russe Gamaleya, qui a développé le Spoutnik V.

De leur côté la Russie et la Chine ne reconnaissent aucun vaccin étranger.

MM. Xi et Poutine ont été retenus dans leurs pays en raison de la situation sanitaire qui, bien que très différentes, préoccupent les autorités.

Pays d'Europe le plus endeuillé par le virus avec 8.472.797 cas de coronavirus et 237.380 décès, la Russie a enregistré jeudi 1.159 décès et 40.096 infections, son bilan quotidien le plus lourd depuis le début de la pandémie.

Seuls 32,5% des quelques 144 millions de Russes sont totalement vaccinés, d'après les chiffres officiels.

Quant à la Chine, à moins de 100 jours des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, elle a déployé les grands moyens pour éradiquer une flambée épidémique très limitée ces derniers jours dans le nord du pays.

Mardi, la grande ville de Lanzhou, située à 1.700 km à l'ouest de Pékin, a placé en quarantaine ses 4 millions d'habitants, invités à rester chez eux sauf nécessité impérieuse, à la suite de la découverte de quelques dizaines de cas.

A l'ouverture du sommet du G20, le chef du gouvernement italien Mario Draghi a indiqué que l'objectif de l'OMS de vacciner 40% de la population mondiale en 2021 était "très proche".

"Maintenant nous devons faire ce que nous pouvons pour atteindre les 70% d'ici la mi-2022", a-t-il dit.

Les disparités de vaccination restent abyssales, selon lui: 70% des populations des pays développés sont vaccinées, contre 3% dans les plus pauvres. "Ces différences sont moralement inacceptables et nuisent à la relance économique", a-t-il déploré.


La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien

Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
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  • Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place
  • Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser"

BIZERTE: Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire.

"Nous essayons d'envoyer un message à la population de Gaza, (de lui dire) que le monde ne l'a pas oubliée", a dit à l'AFP la militante écologiste suédoise Greta Thunberg avant d'embarquer dans le port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie.

"Lorsque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre les choses en main", a-t-elle ajouté.

Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place.

Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser", "nous partons par solidarité, dignité et pour la justice".

Les embarcations arrivées d'Espagne s'étaient transférées à Bizerte après un séjour mouvementé à Sidi Bou Saïd, près de Tunis.

La "Global Sumud Flotilla", accueillie par des rassemblements de soutien, a indiqué que deux de ses bateaux avaient été visés par des attaques de drones deux nuits de suite la semaine passée, publiant des vidéos à l'appui. Après la deuxième annonce, les autorités tunisiennes ont dénoncé "une agression préméditée" et dit mener une enquête.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan qui, comme Greta Thunberg, avait été détenue à bord du "Madleen" lors d'une précédente traversée vers Gaza, a dit à l'AFP redouter "bien entendu" de nouvelles attaques, ajoutant: "on se prépare aux différents scénarios".

Selon elle, les personnalités les plus en vue - dont l'actrice française Adèle Haenel - ont été réparties entre les deux plus gros bateaux de coordination "de manière à équilibrer et (ne) pas concentrer toutes les personnalités visibles dans un seul et même bateau".

Le départ de Tunisie a été repoussé à plusieurs reprises en raison de motifs de sécurité, de retard dans les préparatifs pour certains bateaux et de la météo.

La Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe), qui comprend aussi des embarcations parties ces derniers jours de Corse (France), Sicile (Italie) et Grèce, avait initialement prévu d'atteindre le territoire palestinien à la mi-septembre, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.

 


Les ministres du Groupe E3 condamnent les frappes israéliennes à Doha

Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
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  • Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza
  • Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas

PARIS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont condamné, dans une déclaration conjointe, les frappes israéliennes ayant visé Doha le 9 septembre. Ils estiment que ces attaques constituent une violation de la souveraineté du Qatar et représentent un risque d’escalade supplémentaire dans la région.

Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Nous appelons toutes les parties à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », ont-ils insisté.

Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Ils appellent les parties à « faire preuve de retenue » et à saisir l’opportunité de rétablir la paix.

Les ministres ont réaffirmé que la priorité devait rester la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et l’acheminement massif d’aide humanitaire à Gaza pour enrayer la famine. Ils demandent l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, dénonçant les déplacements massifs de civils, les pertes humaines et la destruction d’infrastructures vitales.

Ils exhortent par ailleurs à garantir aux Nations unies et aux ONG humanitaires un accès sûr et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris dans le Nord.

Enfin, le Groupe E3 a rappelé sa condamnation « sans équivoque » des crimes commis par le Hamas, qualifié de mouvement terroriste, qui doit, selon eux, « libérer immédiatement et sans condition les otages, être désarmé et écarté définitivement de la gouvernance de la bande de Gaza ».


L’ONU adopte une résolution franco-saoudienne pour la paix israélo-palestinienne sans le Hamas

L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères et présidente de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale pour voter sur la solution de deux États à la question palestinienne au siège des Nations Unies (ONU), le 12 septembre 2025 à New York. (AFP)
L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères et présidente de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale pour voter sur la solution de deux États à la question palestinienne au siège des Nations Unies (ONU), le 12 septembre 2025 à New York. (AFP)
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  • Résolution adoptée par 142 voix pour, 10 contre — dont Israël et les États-Unis
  • Le vote précède un sommet de haut niveau co-présidé par Riyad et Paris le 22 septembre

​​​​​​NEW YORK : L’Assemblée générale des Nations unies a voté massivement vendredi en faveur de l’adoption de la « Déclaration de New York », une résolution visant à relancer la solution à deux États entre Israël et la Palestine, sans impliquer le Hamas.

Le texte a été approuvé par 142 pays, contre 10 votes négatifs — dont Israël et les États-Unis — et 12 abstentions. Il condamne fermement les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, exige le désarmement du groupe, la libération de tous les otages, et appelle à une action internationale collective pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Intitulée officiellement « Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États », la résolution a été présentée conjointement par l’Arabie saoudite et la France, avec le soutien préalable de la Ligue arabe et de 17 États membres de l’ONU.

Le texte souligne la nécessité de mettre fin à l’autorité du Hamas à Gaza, avec un transfert des armes à l’Autorité palestinienne, sous supervision internationale, dans le cadre d’une feuille de route vers une paix durable. Celle-ci inclut un cessez-le-feu, la création d’un État palestinien, le désarmement du Hamas, et une normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

L’ambassadeur de France, Jérôme Bonnafont, qui a présenté la résolution, l’a qualifiée de « feuille de route unique pour concrétiser la solution à deux États », soulignant l’engagement de l’Autorité palestinienne et des pays arabes en faveur de la paix et de la sécurité. Il a aussi insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages.

Ce vote intervient à quelques jours d’un sommet de haut niveau de l’ONU, co-présidé par Riyad et Paris le 22 septembre, où le président Emmanuel Macron s’est engagé à reconnaître officiellement un État palestinien.

La représentante américaine, Morgan Ortagus, s’est vivement opposée à la résolution, la qualifiant de « coup de communication malvenu et malavisé » qui récompenserait le Hamas et nuirait aux efforts diplomatiques authentiques.

Elle a dénoncé la mention du « droit au retour » dans le texte, estimant qu’il menace le caractère juif de l’État d’Israël.

« Cette résolution est un cadeau au Hamas,» a déclaré Mme Ortagus, ajoutant que le désarmement du Hamas et la libération des otages étaient la clé de la fin de la guerre. Elle a exhorté les autres nations à se joindre aux États-Unis pour s'opposer à la déclaration.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com