Le ministre libanais des AE «optimiste» sur l’issue de la crise diplomatique provoquée par le ministre de l’Information

Des Libanais manifestent en signe de solidarité avec l'Arabie saoudite devant l'ambassade du Royaume à Beyrouth, samedi. AP
Des Libanais manifestent en signe de solidarité avec l'Arabie saoudite devant l'ambassade du Royaume à Beyrouth, samedi. AP
Des personnes lisent les titres des journaux devant un kiosque à Beyrouth, samedi. (Reuters)
Des personnes lisent les titres des journaux devant un kiosque à Beyrouth, samedi. (Reuters)
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Publié le Dimanche 31 octobre 2021

Le ministre libanais des AE «optimiste» sur l’issue de la crise diplomatique provoquée par le ministre de l’Information

  • Le courant des Marada, ainsi que le Hezbollah et le mouvement Amal, s'opposent à la démission de George Cordahi sur fond de propos tenus lors d'une interview
  • Vendredi soir, le Premier ministre libanais a demandé à Cordahi de démissionner, une proposition que le chef du courant des Marada, Sleiman Frangié, a refusée

BEYROUTH : Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a exprimé samedi son optimisme quant à un règlement imminent de la crise diplomatique provoquée par le ministre libanais de l'Information.

Les propos de George Cordahi – selon lesquels les Houthis ne font que se défendre au Yémen – ont été mal accueillis par l'Arabie saoudite, par le gouvernement légitime du Yémen ainsi que par leurs alliés, qui combattent depuis 2015 cette milice soutenue par l'Iran.

C'est en 2014 que la milice houthie s'est emparée de Sanaa, capitale du Yémen, ainsi que d'autres provinces qui étaient toutes gérées par le gouvernement reconnu par les Nations unies. Ces événements ont amené l'Arabie saoudite et d'autres pays arabes à se rassembler au sein d'une coalition pour endiguer la menace que représentait la milice houthie.  Depuis lors, celle-ci ne cesse de lancer missiles balistiques, roquettes et drones armés contre des cibles civiles dans le Royaume.

En effet, le Hezbollah, soutenu par l'Iran, défend Cordahi, ce qui a donné un coup d'accélérateur à la crise ce samedi. Le Koweït, le Bahreïn et les Émirats arabes unis (EAU) ont rappelé leurs ambassadeurs au Liban en signe de solidarité avec l'Arabie saoudite. Ils ont en outre ordonné aux ambassadeurs du Liban de quitter leur territoire sous 48 heures.

Le Premier ministre Nagib Mikati a confié la résolution de cette crise à un comité dirigé par M. Habib. Ce comité a tenu samedi une réunion à huis clos sans toutefois parvenir à dénouer le scandale. Cet échec est imputable, semble-t-il, à l'opposition du courant des Marada, auquel M. Cordahi est affilié.

A la demande du ministre libanais des Affaires étrangères, Richard Michaels, chef adjoint de la mission diplomatique américaine au Liban, s'est joint à la réunion avant de se retirer une demi-heure plus tard.

Vendredi soir, le Premier ministre libanais a demandé à Cordahi de démissionner, une proposition que le chef du courant des Marada, Sleiman Frangié, a refusée.

« Mon intérêt personnel et politique est d'encourager Cordahi à démissionner, comme il l'a proposé depuis le siège patriarcal maronite de Bkerké ou le palais présidentiel de Baabda. Mais j'ai refusé, car ma conscience ne me permet pas de demander une telle chose à un ministre qui n'a pas commis d'erreur ; il a plutôt exprimé son opinion dans un pays libre avant sa nomination au poste de ministre », explique-t-il.

M. Frangié a également précisé : « Nous tenons à entretenir les meilleures relations avec les pays arabes. Notre position à l'égard de l'Arabie saoudite, des EAU et des autres pays du Golfe est évidente ».

Il a refusé de « sacrifier » Cordahi au profit de quiconque, affirmant que si ce dernier devait démissionner ou être limogé, le courant des Marada ne lui désignerait pas de successeur.

M. Habib a néanmoins fait état d'une éventuelle percée dans les heures à venir. Il a par ailleurs affirmé que les États-Unis participaient au règlement de la polémique.

« J'ai personnellement invité le chef de la diplomatie américaine à se joindre à la réunion, car les Américains sont capables de résoudre cette crise et d'intervenir dans ce sens auprès de l'Arabie saoudite», dit-il.

Dénonçant les propos de Frangié, M. Habib les a qualifiés « d'opinions politiques sans aucun rapport avec notre réunion, et nous œuvrons pour résoudre cette crise de manière constructive ».

Dans un entretien avec la chaîne de télévision libanaise Al-Jadeed, le porte-parole du département d'État américain, Samuel Warberg, a indiqué que « les États-Unis exhortent les pays arabes, en particulier l'Arabie saoudite et les EAU, ainsi que les pays de la région, à dialoguer avec le gouvernement libanais.

M. Warberg a également précisé que le gouvernement américain, de concert avec la communauté internationale, s'efforçait de mobiliser le soutien nécessaire au gouvernement libanais. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement fasse preuve de transparence et de prise de responsabilité », ajoute-t-il.

«De l'huile sur le feu»

De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Aboul Gheit, a exprimé sa profonde inquiétude concernant la détérioration rapide des relations entre le Liban et les pays du Golfe, au moment où tout a été fait pour rétablir des liens constructifs permettant au Liban de surmonter les épreuves auxquelles il est confronté ».

Selon lui, les autorités libanaises auraient dû aborder la crise provoquée par les propos de Cordahi « avec une plus grande prudence, au lieu de jeter de l'huile sur le feu ».

Au moment où les responsables libanais tentent de contenir la crise diplomatique, le Hezbollah s'oppose à la démission de Cordahi sous couvert de « préserver la souveraineté et la dignité nationale du Liban », selon un communiqué du groupe. Plusieurs députés du Hezbollah ont réitéré cette position samedi.

« Le Hezbollah et le mouvement Amal envisagent de retirer leurs ministres du gouvernement au cas où Cordahi présenterait sa démission », a rapporté l'agence de presse Al Markazia.

Les anciens Premiers ministres libanais Fouad Siniora, Saad Hariri et Tammam Salam ont fustigé « la prise de position de Cordahi qui transgresse les principes et les normes qui prévalent dans le monde arabe au niveau de la diplomatie et des valeurs morales ».

Ils l’ont appelé à présenter sa démission sans tarder, étant donné que « le maintien de Cordahi au gouvernement est devenu un danger pour les relations libano-arabes et pour les intérêts du pays ».

Ils ont appelé à poursuivre une politique de dissociation et à se garder de « s'associer à l'axe dirigé par l'Iran dans la région ».

Les anciens chefs de gouvernement ont affirmé que le Hezbollah s'ingère dans le processus politique et joue un rôle destructeur depuis qu'il s'est impliqué dans les crises et les guerres arabes, sans oublier son implication dans la guerre du Yémen livrée par l'Iran contre l'Arabie saoudite et les pays du Golfe.

Saad Hariri, de son côté, a condamné « les conceptions irréfléchies formulées au nom de la souveraineté qui isolent le Liban du reste du monde arabe comme jamais auparavant et dont le peuple libanais paie le prix ».

D'après lui : « La responsabilité incombe avant tout au Hezbollah, et à son attitude hostile envers les Arabes et les pays arabes du Golfe ».

Il a ajouté : « Pour que notre État conserve sa souveraineté et sa dignité nationale, supprimez le bras de l'Iran au Liban, renoncez aux politiques arrogantes et ne menacez plus les Libanais avec une « armée » qui surpasse en nombre l'armée libanaise,  les services de sécurité et les institutions militaires de l'État ».

La domination du Hezbollah

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, estime que les propos de Cordahi prouvent que les forces politiques du pays ont « succombé » au Hezbollah et lui ont confié le contrôle de la présidence, du gouvernement et du parlement.

La crise diplomatique qui secoue aujourd'hui les relations entre le Liban et les États arabes du Golfe se conjugue à une crise relative aux exportations du Liban vers le Golfe. En effet, le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé que le Royaume allait désormais interdire les importations en provenance du Liban.

Les statistiques de l'Association libanaise de l'agriculture révèlent que l'Arabie saoudite et les pays du Golfe importent du Liban 173 300 tonnes de légumes et de fruits, ce qui correspond à 55,4 % du volume total de ces exportations du pays.

Cette interdiction privera donc le Liban de 92 millions de dollars par an, soit l'équivalent de 250 000 dollars par jour.

Les organes économiques libanais ont déploré « les malheurs qui s'abattent sur le Liban sans crier gare, alors même que les Libanais pâtissent dans plusieurs aspects de leur vie et espèrent que le gouvernement prendra une initiative susceptible de sortir le Liban du pétrin. Ils ne s'attendaient pas en revanche à ce que les relations du Liban avec les pays du Golfe soient ruinées, ces pays ayant offert pendant des années un levier économique stratégique au Liban ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


L'offensive israélienne contre l'Iran est une menace pour tous, déclare le roi de Jordanie devant le Parlement européen

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  • Vendredi, Israël a déclaré avoir ciblé les installations nucléaires, les usines de missiles balistiques et les commandants militaires de l'Iran au début de ce qu'il a prévenu être une opération prolongée
  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que l'opération militaire contre l'Iran "se poursuivrait pendant autant de jours qu'il le faudra" pour "faire reculer la menace iranienne qui pèse sur la survie même d'Israël"

AMMAN : L'offensive élargie d'Israël contre l'Iran est une menace pour tous, a déclaré mardi le roi de Jordanie Abduallah II devant le Parlement européen à Strasbourg.

"Les attaques contre l'Iran menacent d'une dangereuse escalade dans notre région et au-delà", a-t-il déclaré.  

"Si notre communauté mondiale n'agit pas de manière décisive, nous nous rendons complices de la réécriture de ce que signifie être humain. Si les bulldozers israéliens continuent de démolir illégalement les maisons, les oliviers et les infrastructures palestiniennes, ils détruiront également les rails qui défient les principes moraux", a-t-il ajouté.

Il a réaffirmé la nécessité de créer un État palestinien souverain et l'importance d'accorder aux Palestiniens le droit à la liberté et au statut d'État.

"La sécurité mondiale ne sera pas assurée tant que la communauté internationale n'agira pas pour mettre fin à la guerre de trois ans en Ukraine et au conflit israélo-palestinien, le plus long et le plus destructeur du monde", a déclaré M. Al-Hussein.

Le roi a évoqué l'échec du droit international et de l'intervention à Gaza et a déclaré que ce qui était considéré comme une atrocité il y a 20 mois est désormais devenu une routine.

"L'armement de la famine contre les enfants, le ciblage des travailleurs de la santé, des journalistes et des enfants sont tous devenus normaux après l'échec de la communauté internationale", a-t-il déclaré.

Le leadership de l'Europe sera essentiel pour choisir le bon cours de l'histoire, a déclaré le roi, qui a assuré la Jordanie de son soutien à l'UE.

"Ce conflit doit cesser et la solution est ancrée dans le droit international. Le chemin de la paix a déjà été emprunté, et il peut l'être à nouveau si nous avons le courage de le choisir et la volonté de le parcourir ensemble", a-t-il conclu.

Mardi matin, Israël a demandé à des centaines de milliers de personnes d'évacuer le centre de la capitale iranienne, alors que la campagne aérienne israélienne sur Téhéran semblait s'étendre au cinquième jour d'un conflit qui s'intensifie.

Vendredi, Israël a déclaré avoir ciblé les installations nucléaires, les usines de missiles balistiques et les commandants militaires de l'Iran au début de ce qu'il a prévenu être une opération prolongée visant à empêcher Téhéran de fabriquer une arme atomique.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que l'opération militaire contre l'Iran "se poursuivrait pendant autant de jours qu'il le faudra" pour "faire reculer la menace iranienne qui pèse sur la survie même d'Israël".

Depuis lors, l'Iran a lancé des attaques de représailles sur Tel-Aviv, certains missiles ayant été interceptés avant l'impact et d'autres ayant frappé des bâtiments en Israël.

Les autorités sanitaires ont indiqué que 1 277 personnes avaient été blessées en Iran. Les Iraniens ont également fait état d'un rationnement du carburant.

Le conflit a également contraint la plupart des pays du Moyen-Orient, dont l'Irak, la Jordanie et le Liban, à fermer leur espace aérien. Des dizaines d'aéroports ont interrompu tous les vols ou réduit considérablement leurs activités, laissant des dizaines de milliers de passagers bloqués et d'autres incapables de fuir le conflit ou de rentrer chez eux.


L'UE estime que la diplomatie est le seul moyen de résoudre le conflit israélo-iranien

La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, tient une conférence de presse à l'issue d'une vidéoconférence informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE consacrée à la situation au Moyen-Orient, à Bruxelles, le 17 juin 2025. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, tient une conférence de presse à l'issue d'une vidéoconférence informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE consacrée à la situation au Moyen-Orient, à Bruxelles, le 17 juin 2025. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
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  • L'Iran ne doit pas disposer d'une arme nucléaire et la diplomatie est le seul moyen de l'en empêcher », a martelé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas,
  • « L'Europe est prête à jouer son rôle » dans la recherche d'une solution diplomatique, a-t-elle ajouté.

BRUXELLES : L'Iran ne doit pas disposer d'une arme nucléaire et la diplomatie est le seul moyen de l'en empêcher », a martelé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

« Nous sommes tous convenus de la nécessité urgente d'éviter l'escalade. L'Iran ne peut pas avoir de bombe nucléaire et la diplomatie est la solution pour y parvenir », a-t-elle souligné devant la presse, à l'issue de cette réunion qui s'est tenue par visioconférence entre les 27.

« L'Europe est prête à jouer son rôle » dans la recherche d'une solution diplomatique, a-t-elle ajouté, précisant par ailleurs que l'UE avait décidé d'aider les États membres à évacuer leurs ressortissants « s'ils le désirent ».

L'armée israélienne mène depuis vendredi des frappes sans précédent sur l'Iran, avec pour objectif affiché d'empêcher Téhéran d'obtenir la bombe atomique.

En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche. Selon le bureau de Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l'Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.

Les ministres des Affaires étrangères des 27 doivent se retrouver lundi pour une réunion à Bruxelles. 


Gaza: la Défense civile annonce au moins 50 morts dans des tirs israéliens près d'un centre d'aide

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a lui indiqué qu'après les tirs "51 martyrs et plus de 200 blessés" étaient arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, "dont 20 dans un état critique". (AFP)
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a lui indiqué qu'après les tirs "51 martyrs et plus de 200 blessés" étaient arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, "dont 20 dans un état critique". (AFP)
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  • Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a lui indiqué qu'après les tirs "51 martyrs et plus de 200 blessés" étaient arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, "dont 20 dans un état critique"
  • La veille, la Défense civile avait fait état de 20 personnes tuées dans des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire à Rafah (sud)

JERUSALEM: La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi que les forces israéliennes avaient tué au moins 50 personnes qui s'étaient rassemblées près d'un centre de distribution d'aide dans le sud du territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan.

Le porte-parole de cet organisme de premiers secours, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP qu'au moins 50 personnes avaient été tuées et plus de 200 blessées alors que des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés dans la matinée pour recevoir de l'aide à Khan Younès.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations annoncés par la Défense civile.

"Des drones israéliens ont tiré sur les gens. Quelques minutes plus tard, des chars israéliens ont tiré plusieurs obus (...), ce qui a entraîné un grand nombre de martyrs et de blessés", a encore affirmé M. Bassal, accusé par l'armée israélienne de répandre de fausse information sur sur ses opération à Gaza.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit "examiner" les faits.

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a lui indiqué qu'après les tirs "51 martyrs et plus de 200 blessés" étaient arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, "dont 20 dans un état critique".

La veille, la Défense civile avait fait état de 20 personnes tuées dans des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire à Rafah (sud).

Le territoire palestinien est ravagé par plus de 20 mois de guerre entre Israël et le Hamas, et la situation continue de se détériorer sur le terrain.

Elle a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré lundi que 5.139 personnes avaient été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes sur le territoire le 18 mars, après une courte trêve.

Le bilan total à Gaza depuis le début de la guerre s'élève à 55.432 morts, selon le ministère de la Santé.