Will Smith en père protecteur de Venus et Serena dans «La Méthode Williams»

"La Méthode Williams" suit l'incroyable ascension des championnes Serena et Venus Williams, depuis les courts de tennis d'une banlieue défavorisée de Los Angeles jusqu'aux victoires dans les plus grands tournois mondiaux (AFP)
"La Méthode Williams" suit l'incroyable ascension des championnes Serena et Venus Williams, depuis les courts de tennis d'une banlieue défavorisée de Los Angeles jusqu'aux victoires dans les plus grands tournois mondiaux (AFP)
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Publié le Mardi 16 novembre 2021

Will Smith en père protecteur de Venus et Serena dans «La Méthode Williams»

  • Entraîneur autodidacte, Richard Williams avait rédigé, avant même la naissance de ses filles, un plan en 78 pages posant les jalons pour que Venus et Serena deviennent les meilleures joueuses mondiales
  • «J'ai su que je voulais montrer au monde un père en train de protéger sa fille comme ça», explique Will Smith, qui est également producteur de ce long-métrage des studios Warner Bros

LOS ANGELES: "La Méthode Williams" suit l'incroyable ascension des championnes Serena et Venus Williams, depuis les courts de tennis d'une banlieue défavorisée de Los Angeles jusqu'aux victoires dans les plus grands tournois mondiaux.


Outre les deux soeurs, un troisième personnage est le pilier de ce film qui sort cette semaine aux Etats-Unis (le 1er décembre en France): leur père, entraîneur et manager, Richard Williams, campé par Will Smith dont certains disent déjà qu'il pourrait décrocher son premier Oscar grâce à cette performance.


Will Smith est "tombé amoureux de Richard Williams" voici bien longtemps, lorsqu'il avait vu cet homme voler au secours de Venus, alors seulement âgée de 14 ans, aux prises avec un journaliste trop insistant lors d'une interview.


"Cette expression sur le visage de Venus... l'image est gravée dans mon coeur", a déclaré l'acteur lors d'une conférence de presse via internet.  
"J'ai su que je voulais montrer au monde un père en train de protéger sa fille comme ça", explique Will Smith, qui est également producteur de ce long-métrage des studios Warner Bros.


Plus que les exploits sportifs des soeurs Williams, le film s'attache à montrer comment cette famille unie et peu commune a réussi à s'extraire d'un quartier pauvre, majoritairement afro-américain, pour accéder à la gloire.


Entraîneur autodidacte, Richard Williams avait par exemple rédigé, avant même la naissance de ses filles, un plan en 78 pages posant les jalons pour que Venus et Serena deviennent les meilleures joueuses mondiales. L'idée lui était venue après avoir découvert les montants des prix donnés aux vainqueurs des tournois de tennis.


Venus - dont les sept titres en Grand Chelem seront éclipsés par les 23 remportés par Serena - occupe davantage l'écran dans cette histoire: elle a ouvert la voie pour sa petite soeur en remportant une série de victoires dans des tournois junior.


"J'aime le fait que Venus ait ouvert des portes et que sa soeur s'y soit précipitée", a déclaré à l'AFP Saniyya Sidney, qui joue l'aînée dans "La Méthode Williams".


Grandir en voyant "des filles qui me ressemblent dans un sport qui est principalement un sport de blancs signifie énormément pour moi", ajoute l'actrice.

«Révolutionnaires»
Le film montre les efforts déployés par Richard Williams pour trouver à ses filles un entraîneur professionnel dans des clubs de tennis huppés de Californie, où il a été accueilli par les moqueries et des préjugés racistes.


La famille Williams a d'ailleurs boycotté pendant quatorze ans le très select tournoi d'Indian Wells, en Californie, après des huées que Richard Williams a considéré comme racistes et que Serena comparera plus tard à un "lynchage de luxe".


Serena a un caractère ombrageux qui a souvent abouti à des prises de bec avec les autorités sportives. Au tournoi de Roland Garros, on lui avait ainsi interdit de porter une tenue toute noire, directement inspirée du film "Black Panther".


"A chaque fois qu'elles viennent sur le court, ce sont des révolutionnaires en marche", estime Aunjanue Ellis, qui joue dans le film la mère des soeurs Williams.


"L'industrie du tennis cherche encore à ce jour à réglementer leur créativité, elle tente de faire la police avec leur génie et n'y est pas parvenue", a-t-elle dit à l'AFP.


Will Smith, lui-même père de trois enfants, a puisé pour son rôle dans la façon dont Richard Williams a protégé ses filles durant toute leur carrière.


"C'est comme si (Venus) avait un lion dont elle savait qu'il n'allait jamais rien laisser lui arriver", dit-il.


Venus, Serena et deux demi-soeurs ont pris part à la production, à l'inverse de Richard, présenté sous un jour positif par le film mais avec des allusions à des infidélités conjugales.


Initialement, les cinéastes avaient envisagé de maquiller Will Smith pour lui donner le visage du père Williams mais ils ont finalement décidé de lui laisser le soin de convaincre le spectateur grâce à ses talents d'acteur.


"Il se glissait dans la peau de Richard Williams, qui a toute cette exubérance de Will Smith mais aussi cette facette très différente, c'était surprenant à voir", a déclaré son partenaire à l'écran Tony Goldwyn.


Candidat malheureux aux Oscars avec "Ali" et "A la recherche du bonheur", Will Smith est actuellement favori des pronostics dans la course à la statuette du meilleur acteur en février prochain.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com