Libye: le président du Parlement officiellement candidat à la présidentielle

Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, considéré comme un proche de l'homme fort de l'Est Khalifa Haftar, a déposé samedi son dossier de candidature à la présidentielle au siège de la commission électorale à Benghazi. (AFP)
Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, considéré comme un proche de l'homme fort de l'Est Khalifa Haftar, a déposé samedi son dossier de candidature à la présidentielle au siège de la commission électorale à Benghazi. (AFP)
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Publié le Samedi 20 novembre 2021

Libye: le président du Parlement officiellement candidat à la présidentielle

  • M. Saleh a appelé ses compatriotes à participer massivement au scrutin, selon des images transmises en direct par la chaîne de télévision dédiée aux élections
  • Selon Mme Gazzini, «à la base de tous ces problèmes, il y a une loi électorale peu claire, avec beaucoup de contradictions»

TRIPOLI: Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, considéré comme un proche de l'homme fort de l'Est Khalifa Haftar, a déposé samedi son dossier de candidature à la présidentielle au siège de la commission électorale à Benghazi.


"Je suis venu au bureau de la Haute commission électorale (HNEC) à Benghazi (est) pour déposer les documents nécessaires à ma candidature", a déclaré M. Saleh, 77 ans. Il a appelé ses compatriotes à participer massivement au scrutin, selon des images transmises en direct par la chaîne de télévision dédiée aux élections, Libya Tantakheb.


A deux jours de la fin du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle, 29 candidats à l'élection présidentielle ont déjà déposé leur dossier, en plus de M. Saleh, a indiqué la HNEC sur son site.


Prévue le 24 décembre, cette élection - la première d'un chef d'Etat au suffrage universel en Libye - est l'aboutissement d'un processus politique laborieux parrainé par l'ONU. Plus de 2,83 millions de Libyens sur environ 7 millions d'habitants se sont inscrits pour voter.


Pour la communauté internationale, la tenue des élections - la présidentielle suivie un mois plus tard de législatives - est essentielle pour pacifier le pays, qui compte les réserves pétrolières les plus abondantes d'Afrique. 


Mais dans un contexte sécuritaire fragile et de divergences politiques persistantes, en particulier sur le calendrier électoral, la tenue des scrutins reste incertaine.

Report «prévisible»
M. Saleh a ratifié unilatéralement en septembre le texte encadrant la présidentielle, qui semble taillé sur mesure pour le maréchal Haftar, une décision contestée par les autorités basées à Tripoli (ouest) qui a provoqué une brusque montée des tensions.


"Il y a une polémique qui n'a pas lieu d'être" autour de l'article 12 de la loi électorale, a réagi M. Saleh dans des déclarations aux médias locaux.


L'article 12 dispose que tout candidat à la présidentielle doit se suspendre de ses fonctions trois mois avant le scrutin "pour qu'il n'utilise pas l'argent public à des fins de propagande électorale", a argué M. Saleh.


Les règles juridiques sont "générales et abstraites" et ne sont "en aucun cas taillées sur mesure" pour quiconque. "La preuve est que la communauté internationale les a acceptées", a dit M. Saleh. 


M. Saleh a rejeté des spéculations circulant à Tripoli sur de possibles changements qui pourraient être apportés à la loi électorale afin de permettre à des personnalités en fonction de se présenter. De telles modifications pourraient ouvrir la voie à une candidature du Premier ministre Abdelhamid Dbeibah.


"Il ne peut pas y avoir d'amendements", a assuré M. Saleh, qui s'est mis en retrait du Parlement en septembre, quelques jours après que Haftar s'est auto-suspendu de ses fonctions militaires.


Vendredi, des manifestants à Tripoli et Misrata (ouest), et samedi à Tarhouna, ville tristement connue pour les dizaines de charniers mis au jour depuis l'été 2020, ont dénoncé cette loi et la participation à l'élection présidentielle de "criminels de guerre", allusion à Seif al-Islam Kadhafi, fils cadet de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, et au maréchal Haftar.


Interrogée samedi par l'AFP, Claudia Gazzini, experte de la Libye au sein de l'International Crisis Group, a jugé "prévisible" un report des élections, "pas à cause des manifestations, mais de cette situation compliquée autour des candidatures pour la présidentielle.


Selon Mme Gazzini, "à la base de tous ces problèmes, il y a une loi électorale peu claire, avec beaucoup de contradictions". 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com