À Téhéran, le chef de l'AIEA déclare vouloir approfondir la coopération avec l’Iran

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, rencontrant le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammed Eslami, à Téhéran, le 23 novembre 2021. (Isna/Wana via Reuters)
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, rencontrant le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammed Eslami, à Téhéran, le 23 novembre 2021. (Isna/Wana via Reuters)
Short Url
Publié le Mardi 23 novembre 2021

À Téhéran, le chef de l'AIEA déclare vouloir approfondir la coopération avec l’Iran

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, rencontrant le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammed Eslami, à Téhéran, le 23 novembre 2021. (Isna/Wana via Reuters)
  • Téhéran et Washington reprendront les négociations indirectes le 29 novembre à Vienne, suspendues depuis juin
  • L'échec de la diplomatie ferait courir le risque d'une nouvelle guerre régionale. Le Premier ministre israélien s'est dit prêt mardi à intensifier la confrontation avec l'Iran

DUBAÏ: Mardi, le directeur de l’organisme de surveillance nucléaire de l'ONU, Rafael Grossi, a déclaré qu'il souhaitait approfondir la coopération avec l'Iran, lors de discussions à Téhéran, quelques jours avant la reprise des négociations sur l’accord nucléaire iranien. 

«L'agence cherche à poursuivre et à approfondir le dialogue avec le gouvernement iranien… Nous sommes convenus de poursuivre notre travail commun sur la transparence et cela continuera», a déclaré Grossi, arrivé lundi à Téhéran, lors d'une conférence de presse télévisée. 

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a publié la semaine dernière des rapports détaillant ses désaccords avec l'Iran, du mauvais traitement réservé à ses inspecteurs à la réinstallation des caméras qu'elle juge «essentielles» pour la relance de l'accord nucléaire. 

Téhéran et Washington reprendront les négociations indirectes le 29 novembre à Vienne, suspendues depuis juin, pour négocier un retour à l'accord nucléaire que Donald Trump avait abandonné il y a trois ans, tout en imposant à nouveau de sévères sanctions à l'Iran. 

Les autorités iraniennes ont réagi en enfreignant les limites fondamentales de l'activité nucléaire fixées par l'accord, notamment en reconstituant des stocks d'uranium enrichi, en le raffinant à une pureté fissile plus élevée, et en installant des centrifugeuses avancées pour accélérer la production. 

L'échec de la diplomatie  ferait courir le risque d'une nouvelle guerre régionale. Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, s'est dit prêt mardi à intensifier la confrontation  avec l'Iran, et a affirmé à nouveau que son pays ne serait lié par aucun nouvel accord nucléaire iranien avec les puissances mondiales. 

En septembre, les puissances occidentales présentes au Conseil des gouverneurs de l'AIEA, composé de 35 pays, ont abandonné leur projet de résolution contre l'Iran après que Téhéran a accepté de prolonger la surveillance de certaines activités nucléaires. 

Mais elles exigent toujours une réponse iranienne sur deux questions centrales: l’origine des traces d'uranium trouvées sur trois sites non déclarés, et l’impossibilité pour des inspecteurs de l'AIEA d’accéder à l'atelier de fabrication de composants de centrifugeuses Tesa, situé à Karaj, pour y remplacer les caméras de surveillance de l'agence. 

L'atelier a fait l’objet d'un supposé sabotage en juin au cours duquel l'une des quatre caméras de l'AIEA a été détruite. L'Iran n'a pas restitué le «support de stockage de données» de cette caméra, et l'agence onusienne a déclaré qu'elle avait demandé à l'Iran de le localiser et de s'expliquer. 

«Certaines questions ont été soulevées par des documents publiés par nos ennemis. Une réponse a maintenant été trouvée à ces questions», a déclaré le chef du nucléaire iranien, Mohammed Eslami, après sa rencontre avec Grossi. «Téhéran est déterminé à résoudre les problèmes techniques avec l'agence sans politiser la question.» 

Par crainte de nuire aux pourparlers nucléaires entre l'Iran et les puissances mondiales, les diplomates affirment qu'aucune mesure n'est susceptible d'être prise contre l'Iran lorsque le Conseil des gouverneurs se réunira le 24 novembre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Short Url
  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Short Url
  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Short Url
  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com