Ethiopie: Abiy Ahmed à la tête de la «contre-offensive» contre les rebelles

Le département d'Etat américain a dit "avoir connaissance" d'informations de presse rapportant que des "athlètes éthiopiens de haut niveau, des parlementaires, des dirigeants de partis et de régions ont annoncé qu'ils rejoindraient le Premier ministre sur les lignes de front". (AFP).
Le département d'Etat américain a dit "avoir connaissance" d'informations de presse rapportant que des "athlètes éthiopiens de haut niveau, des parlementaires, des dirigeants de partis et de régions ont annoncé qu'ils rejoindraient le Premier ministre sur les lignes de front". (AFP).
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Publié le Jeudi 25 novembre 2021

Ethiopie: Abiy Ahmed à la tête de la «contre-offensive» contre les rebelles

  • M. Abiy, prix Nobel de la paix 2019, "mène maintenant la contre-offensive" et "dirige le champ de bataille depuis hier", a rapporté Fana Broadcasting Corporate
  • De retour d'une nouvelle mission à Addis Abeba, l'émissaire américain pour la Corne de l'Afrique, Jeffrey Feltman, avait fait état mardi de "progrès naissants" en vue d'un règlement diplomatique du conflit

ADDIS ABEBA: Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s'est rendu mercredi au front où il dirige la "contre-offensive" contre les rebelles venus de la région du Tigré, selon un média d'Etat, suscitant des appels internationaux à un cessez-le-feu dans cette guerre qui s'intensifie.


M. Abiy, prix Nobel de la paix 2019, "mène maintenant la contre-offensive" et "dirige le champ de bataille depuis hier", a rapporté Fana Broadcasting Corporate, affirmant qu'à Addis Abeba le vice-Premier ministre Demeke Mekonnen gère désormais les "affaires courantes".


Il n'était pas possible de savoir exactement où se trouvait M. Abiy, un ancien opérateur radio de l'armée devenu lieutenant-colonel. Fana n'a pas diffusé d'images de lui sur le terrain. 


De retour d'une nouvelle mission à Addis Abeba, l'émissaire américain pour la Corne de l'Afrique, Jeffrey Feltman, avait fait état mardi de "progrès naissants" en vue d'un règlement diplomatique du conflit. Mais il a prévenu que "l'escalade" militaire risquait de les rendre vains.

Washington au Premier ministre éthiopien allé au front: "il n'y a pas de solution militaire"

Les Etats-Unis ont affirmé mercredi qu'il n'y avait pas de "solution militaire" en Ethiopie et appelé toutes les parties à la "retenue", au moment où le Premier ministre Abiy Ahmed s'est rendu sur le front face aux rebelles venus de la région du Tigré, selon un média officiel.


"Il n'y a pas de solution militaire au conflit en Ethiopie. Notre objectif est de soutenir la diplomatie comme première, dernière et unique option", a affirmé un porte-parole du département d'Etat américain.


"Nous exhortons toutes les parties à s'abstenir de toute rhétorique incendiaire et belliqueuse, à faire preuve de retenue, à respecter les droits humains, permettre l'accès humanitaire et protéger les civils", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en visite en Colombie, a lui lancé un "appel urgent" à un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel afin de sauver" le pays, après plus d'un an d'un conflit marqué par le spectre de la famine.


Le Premier ministre éthiopien était mercredi au front, où il dirige la "contre-offensive" des forces gouvernementales contre les rebelles venus de la région du Tigré et qui menacent de prendre la capitale Addis Abeba, a rapporté Fana Broadcasting Corporate.


Mercredi, des centaines de nouvelles recrues de l'armée, incitées par M. Abiy à "rejoindre la campagne de survie" selon Fana, ont participé à une cérémonie à Addis Abeba.


Parmi ceux qui ont promis de se battre figure le marathonien et médaillé olympique Feyisa Lilesa.


Le département d'Etat américain a dit "avoir connaissance" d'informations de presse rapportant que des "athlètes éthiopiens de haut niveau, des parlementaires, des dirigeants de partis et de régions ont annoncé qu'ils rejoindraient le Premier ministre sur les lignes de front".

La guerre a démarré au Tigré en novembre 2020 lorsque M. Abiy y a envoyé l'armée fédérale afin d'en destituer les autorités, issues du Front de libération du Tigré (TPLF), qui défiaient son autorité et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires.


M. Abiy avait proclamé la victoire trois semaines plus tard, après la prise de la capitale régionale Mekele. Mais, en juin, le TPLF a repris l'essentiel du Tigré et poursuivi son offensive dans les régions voisines de l'Amhara et de l'Afar.


Cette semaine, le TPLF a affirmé contrôler Shewa Robit, à 220 km au nord-est d'Addis Abeba.

Un médaillé olympique comme recrue 

Mercredi, des centaines de nouvelles recrues de l'armée, incitées par M. Abiy à "rejoindre la campagne de survie" selon Fana, ont participé à une cérémonie à Addis Abeba. 


"J'ai été ébahi quand j'ai entendu" que le Premier ministre voulait rejoindre les soldats sur le terrain, a dit à l'AFP Tesfaye Sherefa, un chauffeur de 42 ans qui faisait partie des conscrits. "Quand un dirigeant quitte (...) son trône c'est pour sauver son pays. Son objectif n'est pas de vivre mais de sauver son pays, et j'ai pleuré quand il a dit +suivez-moi+ et est allé sur la ligne de front."


Parmi ceux qui ont promis de se battre figure le marathonien et médaillé olympique Feyisa Lilesa, qui a déclaré que l'avancée des rebelles représentait une "grande opportunité" de défendre le pays. 


"Quand un pays est profané, c'est impossible pour moi de ne pas bouger et de juste regarder", a-t-il dit à un autre média officiel, Ethiopian BC.


Aux Jeux de Rio en 2016, M. Feyisa avait fait la Une en franchissant la ligne d'arrivée du marathon les bras levés et en croix - un geste de solidarité avec son peuple oromo, dont les manifestations contre le pouvoir, alors de longue date aux mains du TPLF, subissaient une forte répression. 

Exodes

Le gouvernement continue d'affirmer que la progression du TPLF est exagérée, dénonçant une couverture médiatique sensationnaliste et des recommandations sécuritaires d'ambassades jugées alarmistes. 


L'ONU a exprimé mercredi son inquiétude après des informations faisant état de déplacements de populations de grande ampleur dans l'ouest du Tigré, où Washington a déjà mis en garde contre un nettoyage ethnique. 


Ces déplacements se feraient depuis une zone frontalière du Soudan et de l'Erythrée, a indiqué le Haut Commissariat aux réfugiés. Les autorités zonales du Tigré ont fait état de 8.000 nouvelles arrivées, pouvant même aller jusqu'à 20.000, mais ces chiffres n'ont pu être confirmés dans l'immédiat.


Londres a appelé mercredi ses ressortissants à quitter "immédiatement" l'Ethiopie, faisant état d'une "détérioration" rapide de la situation. 


La France, l'Italie, l'Allemagne, l'Irlande et les Etats-Unis ont émis des appels similaires. Washington, Londres et l'Union européenne ont également retiré leur personnel non-essentiel tandis que l'ONU va évacuer d'ici à jeudi les familles de ses employés internationaux.


En Floride, Trump et Netanyahu mettent en garde le Hamas

 Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
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  • Le président américain a minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien
  • Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël"

PALM BEACH: Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza.

Depuis les pupitres d'une conférence de presse commune organisée dans la résidence Mar-à-Lago du milliardaire, ce dernier a fermement mis en garde Téhéran, ennemi juré d'Israël, six mois après les frappes américaines contre son programme nucléaire.

"J'espère qu'ils ne sont pas encore en train d'essayer de se réarmer, parce que s'ils le font, nous n'aurons pas d'autre choix que d'éliminer très rapidement ce réarmement", qu'il s'agisse d'installations nucléaires ou de missiles balistiques, a-t-il averti.

Un proche conseiller du guide suprême iranien a réagi dans la foulée, déclarant que "toute agression" envers son pays serait "immédiatement suivie d'une réponse très sévère".

"La capacité balistique et de défense de l'Iran ne peut être contenue" et ne nécessite "aucune autorisation", a écrit sur X Ali Shamkhani.

Le président américain a également minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien.

Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël".

Donald Trump a en revanche pointé du doigt le mouvement islamiste palestinien Hamas et répété que son désarmement - un des points de la deuxième phase du plan pour Gaza - était nécessaire.

"Prix fort" 

"S'ils ne se désarment pas comme ils s'y sont engagés" et "dans un délai relativement court", "ils paieront le prix fort", a-t-il menacé.

La branche armée du Hamas a toutefois réaffirmé lundi qu'elle "ne renoncerait pas" aux armes "tant que l'occupation perdurera".

Benjamin Netanyahu, qui a qualifié son entrevue avec le républicain de "très productive", a profité de sa visite pour remettre à Donald Trump la plus haute distinction civile du pays.

"Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche", a-t-il apprécié.

"Il peut être très difficile" mais Israël "n'existerait peut-être pas" sans le leadership dont Benjamin Netanyahu a fait preuve après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, a salué le président américain.

La rencontre entre les deux hommes était la cinquième aux Etats-Unis depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Washington souhaite accélérer la cadence du plan de cessez-le-feu, fragile, en vigueur depuis octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas - qui s'accusent mutuellement de fréquentes violations.

Avertissement envers l'Iran 

Le passage vers sa deuxième phase, qui prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien, piétine.

Le média américain Axios rapporte que Washington veut faire des annonces concernant un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza dès janvier.

Donald Trump s'est borné lundi à espérer que la "reconstruction" puisse commencer bientôt dans le territoire palestinien, dévasté par deux années d'une guerre déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023.

Un des objectifs du déplacement de Benjamin Netanyahu visait à insister sur le "danger que posent l'Iran" et son programme balistique, "non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour les Etats-Unis", selon une porte-parole de son gouvernement.

Il s'agit d'une "tentative de fabriquer un nouveau casus belli" contre l'Iran après "l'argument du nucléaire", analyse Sina Toossi, chercheur au Centre pour la politique internationale (CIP) à Washington.

L'Iran "se comporte peut-être mal" en cherchant à se réarmer mais reste intéressé par un accord avec Washington sur ses programmes nucléaires et balistiques, a estimé Donald Trump.

Donald Trump a également espéré que Benjamin Netanyahu pourrait "s'entendre" avec le nouveau président syrien et ancien jihadiste, Ahmad al-Chareh, après des frappes d'Israël à la frontière syrienne et contre le Hezbollah libanais.

 


Trump reçoit Netanyahu en Floride et veut avancer sur la trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
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  • Benjamin Netanyahu devrait chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse
  • Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an

PALM BEACH: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza.

Benjamin Netanyahu devrait lui chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse.

Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Cette deuxième étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.

Donald Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach, où il passe les fêtes et a déjà accueilli la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, ont indiqué des responsables des deux pays.

Dernier otage 

Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza, prévue par un plan supervisé par Donald Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Israël et le Hamas s'accusent néanmoins mutuellement de violations.

Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.

Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" chargé de superviser ce gouvernement transitoire en janvier lors du forum de Davos en Suisse.

Mais avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël veut insister sur l'importance de la restitution du corps du dernier otage retenu à Gaza, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre, Shosh Bedrosian. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.

Benjamin Netanyahu veut s'assurer que "le Hamas est désarmé, que Gaza est démilitarisé" dans cette phase suivante, a-t-elle ajouté.

Or la branche armée du mouvement islamiste palestinien a réaffirmé lundi qu'il "ne renoncera pas à ses armes tant que l'occupation perdurera".

 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.