Une semaine déterminante pour l’avenir des négociations sur le nucléaire iranien

Le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, et des membres de la délégation iranienne attendant le début d'une réunion de la commission mixte du PAGC à Vienne. (Fichier/Reuters)
Le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, et des membres de la délégation iranienne attendant le début d'une réunion de la commission mixte du PAGC à Vienne. (Fichier/Reuters)
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

Une semaine déterminante pour l’avenir des négociations sur le nucléaire iranien

Le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, et des membres de la délégation iranienne attendant le début d'une réunion de la commission mixte du PAGC à Vienne. (Fichier/Reuters)
  • Des diplomates de l'E3 ont déclaré que cette semaine sera décisive pour déterminer si l'Iran est sérieux quant à la relance de l’accord
  • La question clé est de savoir si l'Iran accepterait de reprendre les pourparlers là où ils s'étaient arrêtés au mois de juin

VIENNE: L'Iran doit faire preuve de sérieux cette semaine quant à la relance de l’accord nucléaire de 2015 avec les grandes puissances, ont soutenu mardi des diplomates européens, affirmant qu'autrement cela leur posera un «problème» et qu'il n'était pas clair si Téhéran reprendrait les négociations là où elles s'étaient arrêtées au mois de juin. 

Après une interruption de cinq mois, les diplomates ont repris lundi les pourparlers sur la réactivation de l’accord que le président américain alors en fonction, Donald Trump, avait abandonné en 2018, imposant à nouveau de sévères sanctions économiques américaines. Les mesures de Trump avaient profondément irrité l'Iran et déconcerté les autres puissances impliquées – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie. 

De hauts diplomates britanniques, français et allemands, formant un groupe connu sous le nom d'E3, ont déclaré aux journalistes que cette semaine sera décisive pour déterminer si l'Iran est sérieux quant à la relance de l’accord, bien qu'ils ne veuillent pas imposer d’échéances arbitraires.    

En vertu de l'accord, l'Iran a limité son programme d'enrichissement d'uranium, un processus pouvant produire des matières fissiles pour les bombes, en échange d'un allégement des sanctions économiques de la part des États-Unis, de l'UE et de l'ONU. L'Iran affirme que son programme nucléaire est uniquement destiné à des fins pacifiques. 

Que l'Iran accepte de reprendre les pourparlers là où ils s'étaient arrêtés en juin, à la suite de l'élection à la présidence d'Ebrahim Raïssi, partisan de la ligne dure antioccidentale, est essentiel, car s'ils retournaient à la case départ, les pourparlers prendraient probablement plus de temps. 

«Nous attendons toujours une confirmation ferme de la volonté de l’Iran de commencer à travailler là où nous nous sommes arrêtés en juin», a déclaré un haut diplomate européen, estimant que 70 à 80% d'un projet d'accord avaient été accompli en juin. 

«Les prochaines quarante-huit heures seront déterminantes pour savoir si – nous l’espérons – nous allons reprendre les négociations là où elles s’étaient arrêtées et entrer dans une phase de travail très intensive», a-t-il ajouté. «S'ils ne font pas preuve de sérieux cette semaine, nous aurons alors un problème.» 

Le diplomate a mis l’accent sur le fait que certaines des questions les plus difficiles figuraient parmi les 20 à 30% qui restent en suspens, notamment ce qu'il faut faire au sujet des centrifugeuses avancées que l'Iran utilise pour enrichir de l'uranium au mépris de l'accord initial. 

Le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Bagheri Kani, a adopté une position ambiguë, laissant entendre que tout ce qui avait été négocié au cours des six séries de pourparlers entre avril et juin était sujet à discussion. 

«Ce qui a été discuté lors des six précédentes séries de pourparlers à Vienne a abouti à un projet et non à un accord. Et un projet est soumis à des négociations», a déclaré Bagheri Kani aux journalistes. 

«Rien n'est approuvé tant que tout n'est pas approuvé. Ainsi, toutes les questions conclues lors des précédentes séries de pourparlers peuvent être négociées, cela ayant été convenu par toutes les parties à l'accord.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."