Les souvenirs des gens s'estompent avec le temps. C'est évident. Les chiffres, les dates et les noms témoignent de cette décoloration plus que toute autre chose. Ceci étant dit, il est pourtant étrange qu'un pilier de la politique oublie la date de l'indépendance de son pays. Se souvenir de ces occasions est considéré comme le minimum, faisant partie de la boîte à outils d'un politicien. Que dire alors quand l'homme politique évoqué s'engage, jour et nuit, à protéger ce pays et à sauvegarder sa dignité, sans dire qu'il a le dernier mot sur les affaires militaires et judiciaires, ainsi que sur les affaires économiques et étrangères décisions politiques...
Pour cette raison, ce qui s'est passé il y a quelques jours reste important et n'est pas un moment fugace. Il restera longtemps indicatif. Ses indications dépassent le superficiel, et c'était plus qu'un lapsus.
Ce que le secrétaire général du Hezbollah a fait dans son discours, deux fois de suite, avant de recevoir un petit papier disant que le Liban avait obtenu son indépendance en 1943, et non en 1948, montre que son pays ne fait pas partie de la boîte à outils de cet homme politique.
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