Hamilton scelle le doublé de l'entraînement, LeClerc éliminé au premier jour du Grand prix d'Arabie saoudite

Tous les regards seront tournés vers Djeddah dimanche pour la course, mais pour Hamilton et Verstappen pleinement concentrés, vendredi, il s'agissait de trouver un avantage précoce. (Photo, AN/AFP)
Tous les regards seront tournés vers Djeddah dimanche pour la course, mais pour Hamilton et Verstappen pleinement concentrés, vendredi, il s'agissait de trouver un avantage précoce. (Photo, AN/AFP)
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Publié le Samedi 04 décembre 2021

Hamilton scelle le doublé de l'entraînement, LeClerc éliminé au premier jour du Grand prix d'Arabie saoudite

  • L'adhérence devait être supérieure compte tenu du nouvel asphalte, mais les pilotes ont assuré qu'elle était meilleure que prévu
  • Verstappen mène Hamilton de huit points, avec neuf victoires contre sept, et cherche des points à Djeddah et Abu Dhabi pour sceller un premier titre mondial

DJEDDAH : L'histoire a été écrite vendredi alors que les pilotes de Formule 1 ont roulé dans les rues de Djeddah pour se familiariser avec le circuit, lors des premiers essais libres avant le premier Grand Prix d'Arabie saoudite dimanche.

Des mois de travail acharné et de préparation se sont concrétisés lorsque Lewis Hamilton a devancé Max Verstappen, son rival pour le titre, de cinq centièmes de seconde lors de la première séance d’essais libres. Il a étiré sa marge devant le peloton lors de la deuxième séance tenue en soirée.

Les deux prétendants au titre de champion du monde sont restés éloignés de leurs concurrents et bien en tête lors des deux premières séances, au grand plaisir des spectateurs dans les tribunes.

Tous les regards seront tournés vers Djeddah dimanche pour la course, mais pour Hamilton et Verstappen pleinement concentrés, vendredi, il s'agissait de trouver un avantage précoce dans l'une des batailles de championnat de F1 les plus serrées depuis des années.

Les équipes n'ont pas perdu de temps pour mettre les pilotes en piste et recueillir des données sur le nouveau circuit du championnat. Cette première sortie pour les pilotes a été positive : Valtteri Bottas, le coéquipier de Hamilton chez Mercedes a remporté la troisième place lors de la première séance, tandis que l'honneur d’être le premier pilote de F1 autour de la corniche de Djeddah est allé au pilote de Ferrari, Carlos Sainz Jr.

L'adhérence devait être supérieure compte tenu du nouvel asphalte, mais les pilotes ont assuré qu'elle était meilleure que prévu.

« Le grip semble assez élevé en général », a déclaré Esteban Ocon à la radio de l'équipe. « Je crois que c'est une grande surprise, la traction partout jusqu’au milieu du virage. »

Les premières impressions de la piste semblaient positives du reste du peloton avec Bottas affirmant que le circuit est « super ». Par ailleurs, Ron Meadows, le directeur sportif de Mercedes, a félicité le directeur de course Michael Masi pour la façon dont le personnel du circuit avait préparé la surface de la piste pendant la nuit.

Hamilton a continué de dominer ses rivaux sur la piste alors qu'il menait la deuxième session par six centièmes de seconde sur Bottas et Verstappen de près de deux dixièmes en quatrième position.

La séance a été catastrophique pour le pilote de Ferrari, Charles LeClerc, qui s’est fortement écrasé à cinq minutes de la fin, sa voiture subissant des dommages considérables.

Le Monégasque a perdu le contrôle au virage 22, déjà identifié par les équipes et les pilotes comme l'un des virages les plus difficiles du circuit.

Avec deux séances à leur actif, l'une au coucher du soleil et l'autre sous les feux de la rampe dans la soirée, les pilotes chercheront à repousser encore plus leurs chronos lors des dernières séances d'essais et de qualifications samedi.

Verstappen mène Hamilton de huit points, avec neuf victoires à sept, et cherche des points à Djeddah et Abu Dhabi pour sceller un premier titre mondial.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.