Le Tuwaiq Sculptural Symposium reflète l'objectif de la Vision 2030 de transformer Riyad

Une sculpture créative et abstraite en cours au symposium. (Art de Riyad)
Une sculpture créative et abstraite en cours au symposium. (Art de Riyad)
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Publié le Jeudi 09 décembre 2021

Le Tuwaiq Sculptural Symposium reflète l'objectif de la Vision 2030 de transformer Riyad

  • Vingt sculpteurs ont été retenus parmi quatre cent dix-huit candidats issus de soixante et onze pays
  • Cette initiative repose avant tout sur la notion d'échange culturel qui réunit des artistes du monde entier à Riyad grâce à un dialogue créatif qui a pour but d'embellir la ville

RIYAD: À Jax, le quartier créatif récent situé dans la zone industrielle de Diriyah, juste à l'extérieur de Riyad, deux sculptures scintillent au soleil dans un espace extérieur. Elles font partie de la 3e édition du Tuwaiq International Sculpture Symposium, organisé sous le thème de «La poétique de l'espace», qui présente vingt œuvres d'artistes saoudiens et internationaux qui se sont concentrés sur l'interaction entre la lumière et l'ombre.

Certaines des grandes sculptures abstraites, avec leurs courbes, semblent onduler comme des vagues, tandis que d'autres défient le paysage désertique environnant de leurs formes géométriques audacieuses. L'œuvre Allah, de l'artiste saoudienne Wafa al-Qunibit, illustre son désir de parler à la fois à la communauté saoudienne et au monde entier, avec ces cercles qui se croisent et se chevauchent, qui, sculptés dans le marbre, dessinent le nom de Dieu en arabe. Awareness Stone, de Karin van Ommeren, a été créée pour symboliser l'éternité à travers une composition qui n'a ni début ni fin.

Ces vingt sculpteurs ont été retenus parmi quatre cent dix-huit candidats issus de soixante et onze pays. Tous les artistes sélectionnés sont venus à Riyad, où ils ont créé leurs œuvres sur une période de trois semaines, du 15 novembre au 5 décembre, à partir de blocs géants de marbre perlé noir et blanc importés d'Oman. Les réalisations qui en découlent sont exposées sur place à Jax pendant quatre jours, jusqu'au 10 décembre.

Cette initiative repose avant tout sur la notion d'échange culturel qui réunit des artistes du monde entier à Riyad grâce à un dialogue créatif qui a pour but d'embellir la ville.

En bref

Les artistes Anna Korver, Haider Alawi al-Alawi et Kim De Ruysscher sont les lauréats de l’édition du symposium de 2021.

Le symposium, organisé par Riyadh Art, est considéré comme l'un des plus grands projets d'art public du monde. Il s’agit également de l'un des quatre mégaprojets de Riyad lancés par le roi Salmane ben Abdelaziz le 19 mars 2019, qui font partie intégrante de la Vision 2030, dont la mission est de transformer Riyad en une ville durable et respectueuse de l'environnement.

«Nous avons essayé de mettre à jour le projet cette année afin de le rendre plus grand et plus international à travers des ateliers, des comités et des programmes éducatifs», déclare à Arab News Sarah Alruwayti, conseillère en projet architectural à la Commission royale pour la ville de Riyad et responsable de l'art de Riyad.

«Notre objectif est de créer une plate-forme culturelle non seulement destinée aux visiteurs, mais aussi aux sculpteurs du monde entier, afin d’engager un dialogue avec chacun. Nous devons faire connaître nos talents à l’échelle internationale, et le reste du monde doit découvrir notre travail.»

«Nous avons mis en place douze projets dans le cadre de Riyad Art: deux sont annuels et dix permanents. Ils permettent de valoriser l'économie et la société car ils se concentrent sur le développement de routes et de ponts; chacun d’eux possède une visée artistique», déclare Alruwayti. «Les projets ont pour but d’embellir Riyad. La capitale est déjà magnifique, mais nous œuvrons pour inclure davantage d'art dans la ville, conformément aux objectifs de la Vision 2030, qui consistent à la transformer en une “galerie sans murs”.»

Ali Jabbar, le conservateur du Tuwaiq International Sculpture Symposium, a créé cet événement il y a trois ans en coopération avec le ministère saoudien de la Culture. Les deux premiers colloques se sont tenus en 2019 et 2020 dans le quartier diplomatique de Riyad.

C’est la première fois que le symposium a lieu sous l'égide de Riyad Art. Jabbar, avec l'aide de cinq directeurs de musées internationaux – parmi lesquels Eike Dieter Schmidt, directeur de la Galerie des Offices de Florence, et Cristiana Collu, qui dirige la Galleria Nazionale d'Arte Moderna de Rome – a établi la sélection finale de vingt sculpteurs.

«Le symposium Tuwaiq est actuellement le plus important du monde en termes d'organisation et de taille, ainsi que par la qualité et la valeur artistique et technique des sculptures», déclare Jabbar. «Il permet de placer la scène saoudienne de la sculpture sur la carte du monde.»

Les vainqueurs du concours ont été annoncés le 7 décembre. Le premier prix a été décerné à l'artiste néo-zélandaise Anna Korver pour son triptyque Les Phares, qui fusionne des formes géométriques abstraites avec de multiples combinaisons culturelles, ce qui fait naître des figures féminines. Le deuxième prix est allé à Haider Alawi al-Alawi, un artiste d'Arabie saoudite, pour l’approche de la représentation du paysage qu’il propose à travers une fusion d'abstraction et de figuration. Sa sculpture Beauty évoque le paysage saoudien, avec le soleil, le vent et le sable. Le troisième prix est allé au Belge Kim De Ruysscher pour son œuvre Unseen. Elle présente une forme figurative recouverte de ce qui apparaît comme un drapé et explore les concepts d'illusion et de perception.

Le prochain Tuwaiq Sculpture Symposium aura lieu en 2022.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".