L'écrivain Denis Tillinac, ami de Chirac et engagé à droite, est mort

L'écrivain français Denis Tillinac lors de la cérémonie militaire annuelle du 14 juillet sur la place de la Concorde à Paris, le 14 juillet 2020 (Photo, AFP)
L'écrivain français Denis Tillinac lors de la cérémonie militaire annuelle du 14 juillet sur la place de la Concorde à Paris, le 14 juillet 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 27 septembre 2020

L'écrivain Denis Tillinac, ami de Chirac et engagé à droite, est mort

  • « Mais surtout il aimait écrire comme journaliste, puis comme auteur il savait faire partager ses passions. Nous n'avions pas les mêmes idées mais nous pouvions avoir les mêmes sentiments »
  • Connu pour ses engagements à droite, Denis Tillinac fut d'abord chiraquien avant de devenir sarkozyste

PARIS : L'écrivain Denis Tillinac, connu pour ses engagements à droite, son amitié pour Jacques Chirac et son amour de la Corrèze, est décédé à 73 ans dans la nuit de vendredi à samedi, un an jour pour jour après l'ancien président de la République.

Il est mort des suites d'une crise cardiaque, a-t-on appris auprès des éditions Plon. 

Celui qui fut aussi journaliste et responsable d'une maison d'édition a signé plus de soixante ouvrages (romans, récits, essais, nouvelles, poésies, etc.), dont son dernier « Dictionnaire amoureux du Général (De Gaulle) » aux éditions Plon (2020).

De nombreux prix ont jalonné sa carrière: le prix Roger Nimier pour « L'été anglais » (Robert Laffont) ou encore le Grand Prix de littérature Henri-Gal, récompense de l'Institut de France sur proposition de l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre.

Il avait travaillé comme journaliste dans les années 1970 en Corrèze, où il avait suivi les campagnes de Jacques Chirac et les deux hommes avaient noué une solide amitié. Outre les idées, ils partageaient un fort attachement à ce département, auquel plusieurs de ses ouvrages faisaient référence (« Les Corréziens » Robert Laffont, « Spleen en Corrèze » La Table ronde). 

Il est mort un an jour pour jour après l'ancien président de la République, n'ont pas manqué de souligner de nombreuses personnalités politiques qui lui ont rendu hommage.

« Un an, jour pour jour, après la disparition de Jacques Chirac, j’apprends avec tristesse celle de son grand ami Denis Tillinac. Je veux saluer le gaulliste, l’homme de fidélité et l’écrivain profondément attaché à la terre qui l’avait vu naître et qu’il savait si bien raconter », écrit le Premier ministre Jean Castex sur Twitter.

« Denis Tillinac aimait la Corrèze, le rugby, la vie d'antan qu'il chantait en spleen dans ses livres. Il aimait Jacques Chirac et Bonaparte. Car il se revendiquait patriote », réagit dans un communiqué François Hollande, lui aussi ancien président de la République et attaché à la Corrèze. « Mais surtout il aimait écrire comme journaliste, puis comme auteur il savait faire partager ses passions. Nous n'avions pas les mêmes idées mais nous pouvions avoir les mêmes sentiments ».

« Amoureux du terroir »

Connu pour ses engagements à droite, Denis Tillinac fut d'abord chiraquien avant de devenir sarkozyste. 

En février 2004, il s'était décrit comme un « chiraquien impénitent » mais appelait à ne pas verser dans « l'anti-sarkozysme ». « Qu'il défie Chirac avec une certaine ostentation, c'est un fait, et aux approches des échéances capitales, s'il faut défendre Chirac contre Sarkozy, je le ferai », assurait-il.

Toutefois, Denis Tillinac affirmait que « la France a besoin d'hommes politiques intrépides ». « A certains égards (pas tous), Sarko me rappelle le joyeux hussard quadragénaire lâché au galop sur le plateau de Millevaches. Même énergie vitale », poursuivait-il en faisant allusion aux débuts de Jacques Chirac en Corrèze.

En 2012, il avait tenté de convaincre Marine Le Pen de voter pour Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle, dans une lettre ouverte, et rapprochait le sort de Marine Le Pen et celui de Nicolas Sarkozy, « comme vous harcelé et méprisé par le système médiatico-mondain que vous dénoncez à juste titre ».

Pour Valérie Pécresse, ex-LR et présidente de la Région Ile-de-France, « c’est un choc, une immense tristesse ». « Ton panache, ton amour de la France, ta fidélité va tellement nous manquer », a-t-elle tweeté.

« Chiraquien de toujours, nous avons partagé tellement de merveilleux souvenirs. Homme de talents, de grande culture, chaleureux et fidèle, je perds aujourd’hui un ami très cher », réagit Christian Jacob, président des Républicains.

François Bayrou, président du Modem, le qualifie d' « esprit chaleureux et passionné, amoureux de son terroir, de son pays et de sa langue ». Il « va beaucoup manquer à une certaine idée de la France et de la liberté de penser », écrit-il encore.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com