L'Arabie saoudite lance le Bootcamp des entrepreneurs du secteur touristique

Le programme vise à donner aux futurs entrepreneurs l'opportunité et les outils pour développer leurs idées créatives afin de construire une base solide de compétences. (Photo, Shutterstock)
Le programme vise à donner aux futurs entrepreneurs l'opportunité et les outils pour développer leurs idées créatives afin de construire une base solide de compétences. (Photo, Shutterstock)
Short Url
Publié le Vendredi 17 décembre 2021

L'Arabie saoudite lance le Bootcamp des entrepreneurs du secteur touristique

  • Le programme, qui se déroulera dans 15 régions du Royaume, offre aux participants la possibilité de présenter des idées innovantes et créatives, axées sur les différents secteurs nécessaires au développement du tourisme
  • Les 10 meilleures idées entrepreneuriales créatives et innovantes dans les différents secteurs du tourisme seront annoncées lors de la cérémonie de clôture du Bootcamp

DJEDDAH: Le ministère saoudien du Tourisme a lancé la deuxième phase du «Tourism Entrepreneurs Bootcamp», un programme intensif destiné à aider les entrepreneurs à transformer leurs idées innovantes en entreprises durables.

Le programme, divisé en trois phases, vise à donner aux futurs entrepreneurs des secteurs de l'alimentation et des boissons, des activités culturelles, des agences de voyages et de tourisme, des activités sportives et des transports, l'opportunité et les outils dans le but de développer leurs idées créatives afin de construire une base solide de compétences.

Anas al-Chaaer, directeur général du soutien aux innovateurs et aux entrepreneurs au ministère du Tourisme, a déclaré à Arab News: «Nous avons une excellente opportunité de travailler dans un secteur qui soutient et contribue à de multiples domaines de développement. Il s'agit du développement des régions du Royaume qui présentent d'immenses opportunités pour les entrepreneurs et les innovateurs; il s'agit de la culture entrepreneuriale dans le Royaume et, enfin et surtout, nous développons le secteur du tourisme.»

«Les bootcamps, dans ce contexte, sont spécifiquement une opportunité pour les futurs entrepreneurs et ceux qui ont des idées commerciales initiales de commencer à positionner leurs entreprises, de développer leurs idées, de construire des prototypes et d’établir un réseau avec des innovateurs et des entrepreneurs qui partagent les mêmes idées.»

«En tant que tels, nos bootcamps fournissent une plate-forme d'échange, de multiplication et de développement des compétences qui établira une base et une visibilité plus larges pour nous, au ministère du tourisme, pour comprendre où se trouve le talent, comment nous pouvons continuer à l’entretenir et comment les activités commerciales deviennent une option viable et solide pour que les jeunes s’épanouissent dans un nouveau secteur et les opportunités qu'il présente.»

Le programme qui se déroulera dans 15 régions du Royaume, parmi lesquelles Hail, Jazan, Qassim, Jouf et Médine, offre aux participants la possibilité de présenter des idées innovantes et créatives, axées sur les différents secteurs et sous-secteurs nécessaires au développement du tourisme en Arabie saoudite.

Les 10 meilleures idées entrepreneuriales créatives et innovantes dans les différents secteurs du tourisme seront annoncées lors de la cérémonie de clôture du bootcamp.

«Tous les participants à nos programmes sont considérés comme des gagnants, tous progressent et acquièrent de l'expérience, ils gagnent de nouveaux contacts, amis, collègues et des connexions de grande valeur. Comme nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires de l'écosystème, les avantages des entreprises/entrepreneurs les plus performants sont nombreux. Du point de vue de notre propre programme, nous offrons un soutien sans faille à ceux qui se qualifient pour nos programmes d'accélération, nos défis de destination, notre formation en ligne accréditée par l'IE et l'OMT, ainsi que d’autres projets passionnants en préparation pour 2022 et au-delà», a expliqué Al-Chaaer.

Pour continuer à soutenir les participants, le ministère proposera également un programme de suivi à 30 entrepreneurs sélectionnés pour les guider dans la transformation de leurs idées en une entreprise rentable qui aidera le secteur du tourisme saoudien.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: un glissement de terrain fait plus d'un millier de morts, selon un groupe armé

La guerre civile qui dure depuis deux ans a laissé plus de la moitié de la population confrontée à des niveaux de famine critiques et a poussé des millions de personnes à quitter leur foyer, la capitale de l'État du Darfour du Nord, Al-Fashir, étant sous le feu des combats. (AFP)
La guerre civile qui dure depuis deux ans a laissé plus de la moitié de la population confrontée à des niveaux de famine critiques et a poussé des millions de personnes à quitter leur foyer, la capitale de l'État du Darfour du Nord, Al-Fashir, étant sous le feu des combats. (AFP)
Short Url
  • Un glissement de terrain a ravagé un village montagneux de l'ouest du Soudan et tué plus d'un millier de personnes, a annoncé lundi soir un groupe armé contrôlant la zone

KHARTOUM: Un glissement de terrain a ravagé un village montagneux de l'ouest du Soudan et tué plus d'un millier de personnes, a annoncé lundi soir un groupe armé contrôlant la zone, dans ce pays déjà en proie à une grave crise humanitaire.

Cet éboulement, "massif et dévastateur", d'après le communiqué du Mouvement/Armée de libération du Soudan, a frappé dimanche le village de Tarasin dans la région du Darfour.

"Des informations préliminaires pointent vers la mort de tous les habitants du village, dont on estime le nombre à plus d'un millier d'individus", à l'exception d'une personne qui a survécu, précise-t-il. L'éboulement "a complètement détruit" la zone, de même source.

Le groupe armé a lancé un appel à l'aide aux Nations unies et autres organisations humanitaires pour être en mesure de récupérer les corps des personnes ensevelies.

Une guerre civile meurtrière oppose depuis 2023 l'armée aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et a plongé le pays dans une grave crise humanitaire. Le Mouvement/Armée de libération du Soudan, qui contrôle plusieurs zones des monts Marra où se trouve le village touché, est, lui, resté essentiellement à l'écart des combats.

Le gouverneur pro-armée du Darfour Minni Minnawi a qualifié l'éboulement de "tragédie" et appelé "les organisations humanitaires internationales à intervenir d'urgence" et apporter leur aide. "La tragédie est plus grande que ce que notre peuple peut supporter seul", s'est-il ému dans un communiqué.

- Guerre civile -

Une grande partie du Darfour comprenant la zone du glissement de terrain reste quasi inaccessible aux acteurs de l'aide humanitaire en raison des combats, alors même que l'état de famine a été déclaré dans plusieurs zones du Darfour.

Depuis avril 2023, la guerre entre le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien allié Mohamed Hamdan Daglo, chef des FSR, a fait des dizaines de milliers de morts, plus de 14 millions de déplacés, et entraîné la "pire crise humanitaire au monde", selon les Nations unies.

L'armée a repris cette année le contrôle du centre du Soudan, en particulier Khartoum, la capitale. Les FSR, eux, dominent l'essentiel du Darfour et des portions du sud du pays.

Depuis mai 2024, ces paramilitaires assiègent El-Facher, dernière grande ville du Darfour encore tenue par l'armée, qui compte quelque 300.00 habitants.

Samedi, au moins 19 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans des frappes aériennes au Darfour contre El-Facher mais aussi une clinique visée par l'armée régulière, ont indiqué une source médicale et une ONG, Emergency Lawyers.


La Croix-Rouge met en garde contre l'évacuation de Gaza-ville, Israël durcit le siège

Alors que la bande de Gaza est dévastée par près de 23 mois de guerre, la Défense civile, organisation de premiers secours, a fait état de 66 morts samedi dans plusieurs frappes israéliennes dans le territoire palestinien, notamment à Gaza-ville. (AFP)
Alors que la bande de Gaza est dévastée par près de 23 mois de guerre, la Défense civile, organisation de premiers secours, a fait état de 66 morts samedi dans plusieurs frappes israéliennes dans le territoire palestinien, notamment à Gaza-ville. (AFP)
Short Url
  • "Il est impossible que l'évacuation massive de la ville de Gaza puisse être menée à bien de manière sûre et digne dans les conditions actuelles", a réagi la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric dans un communiqué
  • Des milliers d'habitants ont déjà fui la ville, située dans le nord du territoire. Selon l'ONU, près d'un million de personnes vivent dans le gouvernorat de Gaza, qui comprend la ville et ses environs

GAZA: La Croix-Rouge internationale a mis en garde samedi contre une évacuation massive de la population de Gaza-ville, à l'heure où l'armée israélienne durcit le siège de l'agglomération en vue d'une offensive annoncée comme majeure contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Alors que la bande de Gaza est dévastée par près de 23 mois de guerre, la Défense civile, organisation de premiers secours, a fait état de 66 morts samedi dans plusieurs frappes israéliennes dans le territoire palestinien, notamment à Gaza-ville.

Malgré des pressions croissantes, tant à l'étranger qu'en Israël, pour mettre fin à la guerre, le gouvernement de Benjamin Netanyahu affirme vouloir poursuivre l'offensive et l'armée se prépare à un assaut généralisé sur Gaza-ville. L'armée a jugé "inévitable" l'évacuation de l'agglomération.

"Il est impossible que l'évacuation massive de la ville de Gaza puisse être menée à bien de manière sûre et digne dans les conditions actuelles", a réagi la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric dans un communiqué.

Des milliers d'habitants ont déjà fui la ville, située dans le nord du territoire. Selon l'ONU, près d'un million de personnes vivent dans le gouvernorat de Gaza, qui comprend la ville et ses environs.

"Les gens criaient" 

Avec l'offensive sur Gaza-ville, M. Netanyahu et ses alliés d'extrême droite disent vouloir en finir avec le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, et ramener les otages enlevés ce jour-là et toujours retenus là-bas.

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 66 Palestiniens  avaient été tués dans des frappes israéliennes, dont 12 personnes lors d'un raid contre des tentes abritant des déplacés dans le quartier d'al-Nasr, à Gaza-ville.

Selon Oum Imad Kahil, qui se trouvait à proximité, des enfants figurent parmi les victimes de cette frappe qui a "fait trembler la terre".

"Les gens criaient, tout le monde courait, essayant de sauver les blessés et de récupérer les martyrs gisant au sol", a déclaré cette femme de 36 ans à l'AFP.

La Défense civile, opérant sous l'autorité du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a fait état samedi matin de frappes israéliennes intenses sur Gaza-ville.

"Les bombardements étaient insensés, ils n'ont pas cessé une seconde, et nous n'avons pas dormi", a déclaré Abou Mohammad Kishko, un habitant du quartier Zeitoun, joint par téléphone.

Il dit ne pas avoir évacué la ville parce qu'"il n'y a aucun endroit sûr" dans la bande de Gaza.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile.

"Inculpé de meurtre" 

Samedi en fin de journée, l'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste clé du Hamas dans la zone de la ville de Gaza", sans donner plus de détails sur son identité.

Selon des médias israéliens citant des sources de sécurité anonymes, il s'agirait du porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida.

En Israël, ceux qui s'opposent à l'offensive prévue à Gaza-ville craignent qu'elle ne coûte la vie à davantage de soldats et mette en danger la sécurité des otages enlevés le 7-Octobre et encore vivants.

Des milliers de personnes ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv et dans d'autres villes pour réclamer la libération des otages et la fin de la guerre.

"Netanyahu, si mon Matan revient dans un cercueil (...), je veillerai personnellement à ce que vous soyez inculpé de meurtre", a lancé la figure de proue du Forum des familles d'otages, Einav Zangauker, en parlant de son fils.

Israël a annoncé avoir identifié les restes d'un des deux corps d'otages que l'armée avait récemment ramenés de Gaza. Il s'agit de Idan Shtivi, un jeune homme qui avait été enlevé au festival de musique Tribe of Nova.

Par ailleurs, une flottille chargée d'aide humanitaire, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, doit appareiller dimanche depuis Barcelone pour tenter de rompre le blocus de Gaza, selon ses organisateurs.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Les représailles militaires israéliennes ont fait au moins 63.371 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé placé sous l'autorité du Hamas.


Yémen: l'ONU annonce l'arrestation d'au moins onze de ses employés par les Houthis

Une source de sécurité à Sanaa a pour sa part indiqué à l'AFP que sept employés du PAM et trois de l'Unicef avaient été arrêtés dimanche après une descente dans leurs bureaux. (AFP)
Une source de sécurité à Sanaa a pour sa part indiqué à l'AFP que sept employés du PAM et trois de l'Unicef avaient été arrêtés dimanche après une descente dans leurs bureaux. (AFP)
Short Url
  • L'annonce de la mort du chef du gouvernement des Houthis, Ahmad Ghaleb al-Rawhi et de plusieurs de ses ministres, a suscité la colère du chef des rebelles au Yémen, qui a menacé dimanche d'intensifier les attaques contre Israël
  • "Au moins 11 membres du personnel des Nations Unies ont été arrêtés", a indiqué dans un communiqué l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, "condamnant la nouvelle vague d'arrestations arbitraires de membres du personnel des Nations Unies"

SANAA: L'ONU a annoncé dimanche la détention d'au moins onze de ses employés au Yémen par les rebelles houthis, qui mènent une campagne d'arrestations après la mort jeudi de leur Premier ministre dans des frappes israéliennes.

L'annonce de la mort du chef du gouvernement des Houthis, Ahmad Ghaleb al-Rawhi et de plusieurs de ses ministres, a suscité la colère du chef des rebelles au Yémen, qui a menacé dimanche d'intensifier les attaques contre Israël.

"Au moins 11 membres du personnel des Nations Unies ont été arrêtés", a indiqué dans un communiqué l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, "condamnant la nouvelle vague d'arrestations arbitraires de membres du personnel des Nations Unies aujourd'hui à Sanaa et à Hodeïda par Ansar Allah" (nom officiel des Houthis, ndlr).

Il a dénoncé "l'entrée par effraction dans les locaux des Nations unies et la saisie de biens appartenant à l'organisation".

Le Programme alimentaire mondial (PAM) avait annoncé plus tôt l'arrestation d'un de ses employés à Sanaa par les rebelles houthis qui se sont emparés de la capitale yéménite en 2014 et contrôlent aujourd'hui une grande partie du pays.

Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a lui son siège à Aden, la grande ville du Sud.

"La détention arbitraire de personnel humanitaire est inacceptable. La sûreté et la sécurité du personnel sont essentielles à la réalisation d'un travail humanitaire vital", a ajouté le PAM.

Une source de sécurité à Sanaa a pour sa part indiqué à l'AFP que sept employés du PAM et trois de l'Unicef avaient été arrêtés dimanche après une descente dans leurs bureaux.

M. Rawhi est le plus haut responsable politique connu des Houthis à avoir été tué dans des raids israéliens depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas en octobre 2023.

"Viser une réunion ministérielle avec plusieurs missiles est à la fois lâche et brutal", s'est emportée auprès de l'AFP une habitante de Sanaa qui a requis l'anonymat.

"Souveraineté" 

"Je suis effarée que certains célèbrent une telle violence, malgré nos différences, nous sommes tous les enfants du même pays", a-t-elle ajouté.

Ali, un autre habitant qui a demandé à être identifié par son seul prénom, a dénoncé "une attaque flagrante, pas seulement contre des individus, mais contre la souveraineté de tout un pays".

L'assassinat de M. Rahwi a déclenché une vague d'arrestations dans les territoires sous contrôle des Houthis.

Samedi, une source de sécurité yéménite a déclaré à l'AFP que les Houthis avaient arrêté à Sanaa, Amran (nord) et Dhamar (sud-ouest) des dizaines de personnes, "soupçonnées de collaboration avec Israël".

L'ONU avait annoncé fin janvier que huit de ses salariés au Yémen avaient été arrêtés par les rebelles houthis, qui détiennent déjà des dizaines d'employés des Nations unies et de plusieurs organisations humanitaires depuis juin 2024.

"Honte absolue" 

En juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exigé "leur libération immédiate et inconditionnelle" et a déploré la "tragédie déplorable" de la mort en détention d'un employé du PAM plus tôt cette année.

"Je condamne avec force les détentions arbitraires, le 31 août, d'au moins 11 membres du personnel des Nations unies par les autorités houthies de facto au Yémen dans les zones sous leur contrôle", a-t-il déclaré dans un communiqué dimanche.

Le responsable de l'ONU a appelé à la "libération immédiate et inconditionnelle" des 11 employés ainsi qu'à celle "de tous les autres employés des Nations unies, d'ONG internationales et nationales, de la société civile et de missions diplomatiques qui sont arbitrairement détenus".

Les Houthis avaient justifié les arrestations de juin par la découverte d'un "réseau d'espionnage américano-israélien" opérant sous couvert d'organisations humanitaires, des accusations fermement rejetées par l'ONU.

Dix ans de guerre civile ont plongé le Yémen dans l'une des pires crises humanitaires mondiales, selon l'ONU.

Morcelé, le pays est profondément divisé. Un comédien yéménite a ainsi suscité la controverse en publiant une vidéo se réjouissant de la mort de M. Rahwi.

Mohammed al-Adrei, qui se présente comme conseiller au ministère de l'Information du gouvernement reconnu internationalement, s'est filmé en tenue traditionnelle yéménite, poignard à la ceinture, dansant sur une musique festive.

Il a posté la vidéo quelques heures après l'annonce de l'assassinat du Premier ministre houthi.

L'écrivain Khaled al-Rowaishan s'est insurgé sur Facebook: "C'est une honte absolue de se réjouir de la mort d'un Yéménite, quel qu'il soit, tué par des missiles israéliens."